DES D I E V X. 25
. n ciens firent de bois , parce que la pierre leur
-îJ; fembla eftre trop dure pour en faire les Dieux,
& penfoient que For & l'argent fut comme la
■Œcfcio! fiente de la terre fterile, &. infrudueufe, parce
■iBiloiciï qUe 1^ ou fonc ies minières de ces métaux,ra-
- :: rement y naift autre chofe : êc appelloient les
cubmIj: anciens malade & mal-heureufe cefte terre la-
*m:: ■ quelle ne produifoit herbes , fleurs & fruidss
pourautant que l'auarice n'ayant oncques en^
tamcretiK cores eu vigueur dans leurs cœurs, ils ne fefbur
b. :. cioient Se ne tenoient compte d'autre , Gnon
\àW)W que de ce dont ils pouuoient fe nourrir & vi-
ra'ifttfi ure. Platon aufîi femble vouloir que de bois
::,.:xril feulement fuflenr faides les ftatues des Dieux,
efcriuant ainfi? Eftant la terre habitation con-
gdjeudi facrée aux Dieux , on ne doit faire d'icelles
leurs images, ne d'or, ne d'argent, pourautant
.que ce font chofes par lefquelles eft portée en-
uie à ceux qui les pofledent. A ce propos La-
dance efeript, que les riches ftatues des Dieux
demonftroient l'auarice des hommes , lefquels
foubs couuerture de religion , fe deledoient
d'auoir or,yuoire , perles, pierreries , &: autres
chofes precieufes , faifans d'icelles les facrees
images,qu'ils tenoient chères plus pour la ma-
tière &: eftoffe dont elles eftoient, que pour
ceux qu'elles reprefentoient. Le mefme Pla-
ton pourfuit fon propos en cefte manière : L'y-
uoire eft chofe que l'ame auoit premièrement^
puis l'a mife à bas : & pource il n'eft pas bon
B j
mis
. n ciens firent de bois , parce que la pierre leur
-îJ; fembla eftre trop dure pour en faire les Dieux,
& penfoient que For & l'argent fut comme la
■Œcfcio! fiente de la terre fterile, &. infrudueufe, parce
■iBiloiciï qUe 1^ ou fonc ies minières de ces métaux,ra-
- :: rement y naift autre chofe : êc appelloient les
cubmIj: anciens malade & mal-heureufe cefte terre la-
*m:: ■ quelle ne produifoit herbes , fleurs & fruidss
pourautant que l'auarice n'ayant oncques en^
tamcretiK cores eu vigueur dans leurs cœurs, ils ne fefbur
b. :. cioient Se ne tenoient compte d'autre , Gnon
\àW)W que de ce dont ils pouuoient fe nourrir & vi-
ra'ifttfi ure. Platon aufîi femble vouloir que de bois
::,.:xril feulement fuflenr faides les ftatues des Dieux,
efcriuant ainfi? Eftant la terre habitation con-
gdjeudi facrée aux Dieux , on ne doit faire d'icelles
leurs images, ne d'or, ne d'argent, pourautant
.que ce font chofes par lefquelles eft portée en-
uie à ceux qui les pofledent. A ce propos La-
dance efeript, que les riches ftatues des Dieux
demonftroient l'auarice des hommes , lefquels
foubs couuerture de religion , fe deledoient
d'auoir or,yuoire , perles, pierreries , &: autres
chofes precieufes , faifans d'icelles les facrees
images,qu'ils tenoient chères plus pour la ma-
tière &: eftoffe dont elles eftoient, que pour
ceux qu'elles reprefentoient. Le mefme Pla-
ton pourfuit fon propos en cefte manière : L'y-
uoire eft chofe que l'ame auoit premièrement^
puis l'a mife à bas : & pource il n'eft pas bon
B j
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