d'antiquités monumentales. G5
Des pierres brutes différemment disposées ;
des tertres figurant de petites collines ; des le-
vées de terre, etc., etc. Tels furent les premiers
ouvrages produits en Gaule par le besoin d'ho-
norer l'être suprême, de perpétuer le souvenir
d'un fait ou la mémoire d'un personnage il-
lustre. Tels sont les monuments que l'on attri-
bue généralement aux Celtes.
On convient en effet que des édifices aussi
grossiers ne peuvent avoir appartenu qu'à un
peuple chez lequel les arts étaient encore clans
l'enfance, et~qu'ils ne sont pas l'œuvre des Ro-
mains , ni des nations qui avaient participé à
leur civilisation.
C'est d'ailleurs dans le Nord et dans le centre
de l'Europe qu'on rencontre ordinairement ces
espèces de constructions ; la Grèce et l'Italie en
paraissent dépourvues (t).
Cette observation bien constatée nous con-
duit à conclure que les monuments de cette
espèce qui se rencontrent chez nous, remontent
à une époque antérieure à la conquête de la
Gaule par les Romains.
Cependant cette division chronologique, ad-
(i) il Faut excepter les tumutiis qui se rencontrent aussi, dit-on,
■dans plusieurs contrées très-anciennement civilisées.
Des pierres brutes différemment disposées ;
des tertres figurant de petites collines ; des le-
vées de terre, etc., etc. Tels furent les premiers
ouvrages produits en Gaule par le besoin d'ho-
norer l'être suprême, de perpétuer le souvenir
d'un fait ou la mémoire d'un personnage il-
lustre. Tels sont les monuments que l'on attri-
bue généralement aux Celtes.
On convient en effet que des édifices aussi
grossiers ne peuvent avoir appartenu qu'à un
peuple chez lequel les arts étaient encore clans
l'enfance, et~qu'ils ne sont pas l'œuvre des Ro-
mains , ni des nations qui avaient participé à
leur civilisation.
C'est d'ailleurs dans le Nord et dans le centre
de l'Europe qu'on rencontre ordinairement ces
espèces de constructions ; la Grèce et l'Italie en
paraissent dépourvues (t).
Cette observation bien constatée nous con-
duit à conclure que les monuments de cette
espèce qui se rencontrent chez nous, remontent
à une époque antérieure à la conquête de la
Gaule par les Romains.
Cependant cette division chronologique, ad-
(i) il Faut excepter les tumutiis qui se rencontrent aussi, dit-on,
■dans plusieurs contrées très-anciennement civilisées.