d'antiquités monumentales. iqd
placés sur le bord de la Seine ( ceux de Sandou-
ville et de Boudeville ) , diffèrent à beaucoup
d'égards de ceux des Yenètes, ils offrent néan-
moins avec eux une ressemblance qui ne vous
aura pas échappé , c'est que leur proximité du
fleuve permettait de communiquer de l'un a
l'autre au moyen de vaisseaux.
A 1800 toises au Sud-Est du village de Ber-
nières, bourgade à quelques lieues de Caen ,
sur le bord de la mer, on voit encore les ves-
tiges d'un ancien camp romain dont Caylus a
publié le plan dans le cinquième volume de
son ouvrage. Quelques circonstances pour-
raient porter à croire qu'un oppidum exis-
tait dans cet emplacement avant l'occupation
romaine.
Une espèce de tranchée ou de rue cavée,
comme on en rencontre dans quelques enceintes
gauloises, conduit directement du camp à la
mer (1), et l'on a découvert aux environs plu-
sieurs bâches celtiques en bronze.
(1) Cette route est encore visible dans l'espace d'un quart de
lieue au moins ; je l'ai décrite dans la première partie de ma Sta-
tistique monumentale du Calvados. J'ai également décrit d'au-
tres routes calées qui se trouvent à une lieue à l'Est des précé-
dentes entre Flumetot et Hermanville , et qui se dirigent de
même vers la mer; on les connaît sous le nom de rucsd'IIcr-
l5
placés sur le bord de la Seine ( ceux de Sandou-
ville et de Boudeville ) , diffèrent à beaucoup
d'égards de ceux des Yenètes, ils offrent néan-
moins avec eux une ressemblance qui ne vous
aura pas échappé , c'est que leur proximité du
fleuve permettait de communiquer de l'un a
l'autre au moyen de vaisseaux.
A 1800 toises au Sud-Est du village de Ber-
nières, bourgade à quelques lieues de Caen ,
sur le bord de la mer, on voit encore les ves-
tiges d'un ancien camp romain dont Caylus a
publié le plan dans le cinquième volume de
son ouvrage. Quelques circonstances pour-
raient porter à croire qu'un oppidum exis-
tait dans cet emplacement avant l'occupation
romaine.
Une espèce de tranchée ou de rue cavée,
comme on en rencontre dans quelques enceintes
gauloises, conduit directement du camp à la
mer (1), et l'on a découvert aux environs plu-
sieurs bâches celtiques en bronze.
(1) Cette route est encore visible dans l'espace d'un quart de
lieue au moins ; je l'ai décrite dans la première partie de ma Sta-
tistique monumentale du Calvados. J'ai également décrit d'au-
tres routes calées qui se trouvent à une lieue à l'Est des précé-
dentes entre Flumetot et Hermanville , et qui se dirigent de
même vers la mer; on les connaît sous le nom de rucsd'IIcr-
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