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Caus, Salomon de
Les Raisons Des Forces Movvantes: Auec diuerses Machines Tant vtilles que plaisantes ... (Band 1) — Frankfurt a. Main, 1615 [VD17-23:296867C]

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https://doi.org/10.11588/diglit.1445#0010
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L

ivre premier,

Livre 10.
iheorefme
60.

l DEFINITION DEUSIESME.

L'air, ejtun élément frok,fècy& léger, lequçlJe peut prejf/hr,Ch/O

rendre fort 'violent.

A placé de l'air fécond élément c.ft imaginée entre l'élément du fetff&
la terre, Vitellion prouue par Tes lingnes optiques, que lé nuage s'flô-
gne de la terre de 5200Q.pas ,.qui font viron 26. lieues Frànçojfès y'&
ainfi cefte di(lanceeft diuifec en deux régions,Ivné ntOythneàlhiïa-
pellee à caufe qu'elle eft entre la troifiefme ou fuprenie tfegiëri dii feu,
l (dont nous auons parlé) & la balfe région qui eft celle tjuerioâstdu-
chons , quand à la moyenne elle eft froide, &
remplie de nuages, &brouillats. Lexperience
nous en donne congnoiffance aux hautes mon-
tâïghes des Alpes* & monts Pirenees* oula nei-
ge fè maintient au coeur de l'Efté, & la bafle ré-
gion, comme i'ay dit , eft celle que nous tou-
chons,ou l'air eft beaucoup plus chaud qu'aux
montaignes, la raifon eft*à caufe de la reflecti-
on des rais du Soleil,lefquels donnant furie plan
de la terre,& nepouuanspafTer outre,s'areftent
& efchauffent l'air le plus bas, mais aux mon-
taignes, les rais du Soleil ne donnent pas vne
telle refle&ion, ains glifTent au long d'icelles,&
ipeciallement aux coftees qui ne font oppofees
au Mydi,ie dis donques que lair eft vn élément
froid, & qui na autre chaleur, que celle qui luy
eftdonneeduSoleilJln'aaufîîaucunehumidite
en fa nature,corne aucuns ont volludireaucûs,
ce. qui fera demonftré à la définition de leau. Il
eft aufïî dit léger,- car quelque quantité qu'il y
aye d'air dans vn vaifTeau , il n'en fera plus pe-
- fant, & quand à ce qu'il eft dit icy qu'il fe peut prefTer, i'en donneray icy vn exemple»
Soit vn VaifTeau de plomb ou de cuivre, bien clos -, & foudé tout à Ientour marque A.
a 11 q uel il y aura vn tuyau m arqué B. C duquel le bout C. aprochera près du fond
dudit vaifTeau viron vn pouce, & au bout B* y aura vn petit recipicn pour receuoir
leau, laquelle yerferez dedans ledit reçipien, & de là defcendra au vaifTeau, & doutât
que l'air qui eft dedans ledit vaifTeau ne peut forcir, & qu'il faut qu'il y aye quelque
place, on ne pourra emplir ledit vaifTeau, & file tuyau B. C* eftdixoù douzepieds
haut.il y entrera viron îufques au tiers d'eau, tellement que l'air fe prefTant,caufera v-
ne comprefîibn, &fera mefme enfler le vaifTeau, s'il n'eft fort efpais, ce,qui demoriftre
que l'air feprefTe, &; que cefte comprefïïon fait violence. Comme il fe pourra voir en
diuerfes machines en ce liure, mais la violence fera grande, quand leau s'exale en air
par lemoyen du feu,& que ledit air eft enclos, comme par exemple, foit vne balle de
cuiure d'vn pied ou deuxen diamètre, & efpaifTe d'vr) pouce,laquelle fera remplie d'e-
au par vn petit trou,lçquel ferabouché.apres bien fort auec vn clou, eri îbne queleau
ny air n'en puiffe for tir, il eft certain que fi Ion met ladite balle fur vn grand feu, en
forte qu'elle deuienne fort chaude,! qu'il fe fera vne comprefïïon fi violente, que la bal-
le creuera en pièces,auec bruit femblatle à vn petart.

DEFINL

$

^lefleuue^

pefantecncoi

,aplus grande

que le fer &

fàntenefgual

nepeutfupor

que la pierre 1

vatoutàfonc

reufTc&remp

rcs,veut tenir J

& qu'il ny a pJ

eurs autres chc

poudre vont ai

Wabfe raifon a

<Wes>fontfupp

^es, bempei

«lafetrouuca;

'« comme fait

gênant troi.

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