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https://doi.org/10.11588/diglit.2633#0326
ROMAINES.
ou la-sauté, ou quelqu'autre faveur à ces deux personnes,
& que dans la suite il auroit demandé en songe à l'un ou à
l'autre, ou à tous les deux, la récompense de cette faveur.
Il est certain que sans l'inscription dont cette pierre est
ornée , elle n auroit point été dessinée dans ce Recueil.
La gravure est exécutée sans aucun goût de dessein, & le
travail Romain ne peut être plus mauvais ; la seule indi-
cation qui prouve quelque esprit, ou plutôt quelque ré-
ssexion du côté de l'Art, c'est la taille supérieure du Jupi-
ter, en comparaisondes deux figures, au milieu desqueiles
il est placé ; l'une de ces figures est cependant beaucoup plus
grande que l'autre : cette disposition pourroit persuader
que le père & le fils ont offert conjointement cette mar-
que de reconnoissance.
Au reste, si je place cette pierre dans la classe Romaine,
ce n'est pas que je regarde les Grecs comme exempts d'une
pareille superstition ; mais le travail est Ci fort marqué au
coin des Romains , qu'on ne pourroit se dispenser de leur
rendre leur bien , quand on ne seroit pas instruit du grand
usage qu'ils ont fait des caractères Grecs sur les moi-ru-
mens de toutes les espèces.
PLANCHE LXX.
N0*. 1. & II.
Je ne sçais rien de si incommode à rencontrer que les
figures Panthées. Cet objet de superstition dont le prin-
cipe est pêut-être autant l'avarice que la réunion de plu-
sieurs cultes, dans le dessein de les porter avec une plus
grande facilité ; cet objet, dis-je, présente un tissu d'allé-
gories imposslbles à deviner , puisqu'il est en effet le pro-
duit de plusieurs foiblesses particulières , présentées par
des attributs choisis, & réunis sélon la plus simple volonté.
Je ne doute cependant pas que la figure Panthée de
ce numéro ne fasle généralement allusion à l'Amour : il
Ggij
ou la-sauté, ou quelqu'autre faveur à ces deux personnes,
& que dans la suite il auroit demandé en songe à l'un ou à
l'autre, ou à tous les deux, la récompense de cette faveur.
Il est certain que sans l'inscription dont cette pierre est
ornée , elle n auroit point été dessinée dans ce Recueil.
La gravure est exécutée sans aucun goût de dessein, & le
travail Romain ne peut être plus mauvais ; la seule indi-
cation qui prouve quelque esprit, ou plutôt quelque ré-
ssexion du côté de l'Art, c'est la taille supérieure du Jupi-
ter, en comparaisondes deux figures, au milieu desqueiles
il est placé ; l'une de ces figures est cependant beaucoup plus
grande que l'autre : cette disposition pourroit persuader
que le père & le fils ont offert conjointement cette mar-
que de reconnoissance.
Au reste, si je place cette pierre dans la classe Romaine,
ce n'est pas que je regarde les Grecs comme exempts d'une
pareille superstition ; mais le travail est Ci fort marqué au
coin des Romains , qu'on ne pourroit se dispenser de leur
rendre leur bien , quand on ne seroit pas instruit du grand
usage qu'ils ont fait des caractères Grecs sur les moi-ru-
mens de toutes les espèces.
PLANCHE LXX.
N0*. 1. & II.
Je ne sçais rien de si incommode à rencontrer que les
figures Panthées. Cet objet de superstition dont le prin-
cipe est pêut-être autant l'avarice que la réunion de plu-
sieurs cultes, dans le dessein de les porter avec une plus
grande facilité ; cet objet, dis-je, présente un tissu d'allé-
gories imposslbles à deviner , puisqu'il est en effet le pro-
duit de plusieurs foiblesses particulières , présentées par
des attributs choisis, & réunis sélon la plus simple volonté.
Je ne doute cependant pas que la figure Panthée de
ce numéro ne fasle généralement allusion à l'Amour : il
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