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Caylus, Anne Claude Philippe de
Recueil D'Antiquités, Egyptiennes, Etrusques, Grecques Et Romaines (Band 7): Supplement — Paris, 1767 [Cicognara, 2485G]

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https://doi.org/10.11588/diglit.3598#0168
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in A NTI.QU I T É S
qu'il avoit acquise dans l'espérance mal-à-droite de sur-
vivre à tous les temps 9 son propre mystere l'a defïervjL
Le Grec s'en: slatté de voler impunément les Egyptiens y
il a compté sur leur mépris , ou plutôt sur leur inaction y-
qui lui persuadoit qu'ils ne revendiqueroient jamais fes lar-
cins , malgré la groffiéreté du voile. On peut même ajou-
ter que la vanité du Grec lui a souvent perfuadé ses
menfonges.
Je ne puis dire quel étoit à cet égard le caractère de
FEtrusque. Les détails , &; même la durée de son Em-
pire , nous sont trop inconnus pour en décider. Il peut
avoir été de meilleure soi que les Grecs, du moins il
n'a point supprimé comme ce dernier ses premiers mo-
numens. La quantité que nous trouvons tous les jours
qui conservent les traces de leur première origine , en:
un préjugé favorable à leur sincérité ; mais les Romains
ingrats à leur égard n*ofoient en agir de même avec les
Grecs, ceux-ci auroient fçu se défendre y ôc l'efprit leur
suffisoit sur ce point.
Ces Nations repréfentent toutes un accord d'idées ,
dont le fonds eft injuile 5 puifque non-seulement il s'é-
carte de la sincérité , mais qu'il eft souvent établi sur
Tingratitude ; cependant les prétextes de Citoyen , ôc
d*attaché à la Patrie 9 excufent en quelque saçon ces dé-
fauts.
Quoi qu'il en soit de ces réssexions , on verra dans les
sigures Etrufques que je publie , des preuves de cette cor-
refpondance de TEtrurie avec l'Egypte. Quelques monu-
mens Etrufques , tous brutes qu'ils foient , ont confervé
dans les détails des parties qui ne peuvent avoir été em-
pruntés que de l'Egypte , quelques-autres femblent tenir
aux premiers fiecles de la Grèce.
PLAN C HE X I I L
Aucune Nation de celles que nous connislbns , ne s'elt
tant preiïee de tratailîer avant que de fçavoir avec autant

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