SUPPLIQUE D'UN OUVRIER
AU ROI AMÉNOPHIS.
Le texte dont j'entreprends ici la traduction ne pré-
sente pas en lui-même un intérêt bien marqué ;
cependant il contribuera à nous initier aux usages des
anciens Égyptiens, et nous renseignera sur les rapports
des hommes du peuple avec le quasi-Dieu qui occupait
le trône.
Les documents que nous avons étudiés dans ce même
volume de Mélanges, nous ont montré le fonctionnement
habituel de la justice à l'époque pharaonique ; nous avons
vu que les particuliers pouvaient saisir de leurs plaintes
et de leurs réclamations certains magistrats à qui appar-
tenait le droit de déférer les prévenus aux tribunaux.
Nous avons vu aussi que des fonctionnaires portaient
directement des dénonciations devant le roi, qui, clans
ce cas , désignait lui-même les officiers chargés d'instrui-
re sur les faits révélés.
Le texte dont j'aborde l'explication est une plainte
présentée à un pharaon par un simple ouvrier. Le style
de ce document est complètement dépourvu de formules
judiciaires ; il m'y est question ni de poursuite à exercer,
AU ROI AMÉNOPHIS.
Le texte dont j'entreprends ici la traduction ne pré-
sente pas en lui-même un intérêt bien marqué ;
cependant il contribuera à nous initier aux usages des
anciens Égyptiens, et nous renseignera sur les rapports
des hommes du peuple avec le quasi-Dieu qui occupait
le trône.
Les documents que nous avons étudiés dans ce même
volume de Mélanges, nous ont montré le fonctionnement
habituel de la justice à l'époque pharaonique ; nous avons
vu que les particuliers pouvaient saisir de leurs plaintes
et de leurs réclamations certains magistrats à qui appar-
tenait le droit de déférer les prévenus aux tribunaux.
Nous avons vu aussi que des fonctionnaires portaient
directement des dénonciations devant le roi, qui, clans
ce cas , désignait lui-même les officiers chargés d'instrui-
re sur les faits révélés.
Le texte dont j'aborde l'explication est une plainte
présentée à un pharaon par un simple ouvrier. Le style
de ce document est complètement dépourvu de formules
judiciaires ; il m'y est question ni de poursuite à exercer,