DE LA CARICATURE ANTIQUE. 25
portée de son crayon; mais sa main agile, qui en-
fante rapidement des œuvres en apparence éphémè-
res, exprime à jamais les colères, les railleries et la
vengeance d'un peuple méprisant son souverain.
Voilà ce qu'Aristole n'a pas vu.
Un grand naturaliste comprenait mieux la satyre,
Cuvier, qui « s'oubliait souvent devant les caricatures,
publiquement exposées, et considérait ces sortes
de dessins comme un spectacle plus instructif que
beaucoup de nos modernes comédies »
1 Isidore Bourdon. Illustres médecins et naturalistes des temps
modernes. 1 vol. Ln-18, 1844.
portée de son crayon; mais sa main agile, qui en-
fante rapidement des œuvres en apparence éphémè-
res, exprime à jamais les colères, les railleries et la
vengeance d'un peuple méprisant son souverain.
Voilà ce qu'Aristole n'a pas vu.
Un grand naturaliste comprenait mieux la satyre,
Cuvier, qui « s'oubliait souvent devant les caricatures,
publiquement exposées, et considérait ces sortes
de dessins comme un spectacle plus instructif que
beaucoup de nos modernes comédies »
1 Isidore Bourdon. Illustres médecins et naturalistes des temps
modernes. 1 vol. Ln-18, 1844.