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Champfleury
Histoire de la caricature antique — Paris

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https://doi.org/10.11588/diglit.14565#0097
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HISTOIRE DE LA CARICATURE ANTIQUE. 07

Aussi fréquemment que le coq reparaît le masque
socratique accolé à des têtes d'animaux, cheval,
bouc, de l'assemblage desquels se détachent épis de
blé et caducée. Il semble que l'idée de paix, de com-
merce prospère, de riches moissons, soit attachée
à ces étrangetés qu'on appelait, non sans justesse,
au dix-huitième siècle : Chimères.

Des cornalines représentent aussi : les unes le
profil noble d'un Môléagre accolé à une tèle de san-
glier; les autres, Minerve formant une association
avec un masque noble et presque toujours le masque
socratiquel.

M. de Caylus possédait dans sa collection une belle
cornaline attribuée, suivant lui, à un artiste grec.
Sur la pierre était gravée une figure noble représen-
tant une sorte de Pallas avec bouclier et lance; à
l'épaule de la déesse était accolé un masque socra-
tique (on pourrait dire sarcastique), et le buste
était terminé par une figure noble.

« Dans ces compositions fantastiques, dit le comte
de Caylus, on trouve toujours une tête qui ressemble
à Socrate et souvent adossée contre une autre jeune
cl agréable, qu'on ne balance point à donner à Alci-
biade. Cette dénomination peut être aussi bonne
qu'une autre, surtout quand on ne peut en trouver

1 Pour la comparaison de ces divers symboles, voir surtout le
deuxième volume des Pierres de Jacob Gronovius, Lugduni Bata-
vorum. cio îa ce vu.
 
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