DE LA CAP, ICATURE ANTIQUE
195
LABORA ASELLE QVOMODO EGO LABoRAVI, ET PRoDERIT T1BI.»
(Travaille, petit âne, comme j'ai travaillé, et cela
te servira.)
Dans ces graffiti, pas d'équivoques. Le premier
est dirigé contre une cabaretiére qui refusait peut-
être de donner du vin à des buveurs assoiffés; le se-
cond est sans doute le cri sarcastique d'un esclave
plein d'amertume.
molas ambage varia. Nec die tantum, verum perpeli cliam noclre.
prorsus instabili macbinarum vertigine lucubrabant pervigilem fa-
rinam. »
Ce que M. Béfolaud traduit ainsi (lome I, page 284, édition Gar-
nicr frères) :
« Là, au moulin, bon nombre de bètes de somme tournaient in-
cessamment au manège, et faisaient circuler des meules de dimen-
sions différentes. Ce n'était pas seulement le jour, mais encore toute
la nuit, qu'elles mettaient en mouvement la machiné, produisant
par ces élucubralions une farine due à leurs veillées. »
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LABORA ASELLE QVOMODO EGO LABoRAVI, ET PRoDERIT T1BI.»
(Travaille, petit âne, comme j'ai travaillé, et cela
te servira.)
Dans ces graffiti, pas d'équivoques. Le premier
est dirigé contre une cabaretiére qui refusait peut-
être de donner du vin à des buveurs assoiffés; le se-
cond est sans doute le cri sarcastique d'un esclave
plein d'amertume.
molas ambage varia. Nec die tantum, verum perpeli cliam noclre.
prorsus instabili macbinarum vertigine lucubrabant pervigilem fa-
rinam. »
Ce que M. Béfolaud traduit ainsi (lome I, page 284, édition Gar-
nicr frères) :
« Là, au moulin, bon nombre de bètes de somme tournaient in-
cessamment au manège, et faisaient circuler des meules de dimen-
sions différentes. Ce n'était pas seulement le jour, mais encore toute
la nuit, qu'elles mettaient en mouvement la machiné, produisant
par ces élucubralions une farine due à leurs veillées. »