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Chapuy, Nicolas-Marie-Joseph [Ill.]
Cathédrales françaises: Vues pittoresques de la cathédrale de Reims: et détails remarquables de ce monument — Paris, 1826

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https://doi.org/10.11588/diglit.1582#0019
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( -9)

Dans la nef, la tombe de Hugues le Berger (Hues Libergiers), archi-
tecte de l'église de l'ancienne abbaye de Saint-Nicaise (i).

La nouvelle chaire, d'une forme assez élégante, ornée d'un bas-relief
estimé représentant la guérison du boiteux (2).

Dans la croisée méridionale, un autel du seizième siècle, en marbre
noir, composé de plusieurs groupes de figures historiques dans des
niches et encadremens dans le goût du temps, ouvrage d'un sculpteur
de Reims nommé Jaques (3).

Dans la croisée septentrionale, le buffet d'orgues et une horloge à
carrillon et à figures mouvantes, appelée l'horloge du cœur (4).

Quelques tableaux remarquables, tels que la cène, par le Mutiau,
estimé cent mille francs : il est placé au-dessus de la porte de la sa-
cristie; la nativité de Jésus-Christ, par le Tintoret (dans la chapelle
de la Vierge); l'apparition de Jésus-Christ à la Magdelaine, par le
Titien ; une descente de croix, par Thadea-Zucchero ; la manne re-
cueillie par les Israélites, peint par le Poussin, placé sur le pilier à
droite de la chapelle de la Vierge; et Jésus-Christ sur la croix, peint
en i8i3, par M. Germain, élève de M. Regnaud, placé vis-à-vis de la
chaire. La plupart de ces tableaux sont dus à la munificence du car-
dinal de Lorraine.

Enfin, les vîtreaux peints des fenêtres supérieures de la nef et du
cœur (5) et les roses du grand portail et de la croisée, non moins

par Lacourt, les histoires de Reims , par Bergier, Marlot, Gérusez, etc.; le dictionnaire de la Mar-
tinière, article Reims, etc.

{1) Cette tombe assez curieuse et gravée en creux avec du plomb fondu dans les traits, offre
l'image de cet habile architecte, avec une inscription qui commence ainsi : ci-gist maître Hues Liber-
giers qui commença cette église en M. CC. et XXIX > etc., etc., et qui pourrait à l'avenir induire
en erreur les étrangers, si l'on ne prenait pas le soin nécessaire d'instruire par une deuxième ins-
cription du déplacement de cette pierre et de quelle église 11 est question.

(2) Celte chaire provient de l'église de Saint-Pierre de Reims, et est l'ouvrage d'un sieur Blondel,
hahile menuisier de Reims, mort en 1812.

(3) Cet autel est appelé l'autel de la résurrection à cause du sujet que les figures repré-
sentent.

(4) Dans legoût des horloges de Strasbourg, de Lyon, de Dijou, de Sens et d'Auxaire, mais
moins curieuse et moins compliquée.

(5) Ces Yitreaux paraissent dater du treizième siècle , ils représentent nue suite des arche-
 
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