Le charivari (11.1842)

ILE CHARIVARI

/ Madame

/ de Berry mise
eu prison, sans
instruction judiciaire,
et mise ensuile eu li-
berté sansjugcment;deux
illégal.tés eu une. — Le
prince Louis, idem. — Les
gardes nationales dissoutes
non reconstituées dans les su
mois -—Un ministres'écriau!
a la tribune : « Un gouver-
nement peut violer les
lois, pourvu qu'il vienne
uiie ensuite : « Voilà
\ pourquoi je les ai
v\ violees. >

/ « L'exécuiion des lois,
(, franche, loyale,
entière, est le meilleur
appui du trône.

Toute autorité qui n'est pas
basée sur le
règne des lois devient
despotique,
veiatoire, et doit s'écrouler..
(24 septembre f 850.)

« JSous aurom
désormais
un budget normal.
(M. Jfumann.)

Accumulation

crédits extraordinaires

complémentaires,
supplémentaires, etc.
Tous les budgets

se

présentent en déficit.

respectée

(9 ao 1

/ « La perception \
(! de certains impôts

charge
le pays d'un pesant fardeau
des lois
«eront proposée»
pour
y porter remède.»
( 16 août 1830. )

! Depuis 1850
il y a eu
plus de neuf cents procès
de presse,
cinq cents ans de prison
et environ
un million d'amende.

La nomenclature
des délits de presse

s'est accrue
d'un grand nombre
Os d'articles. /

<s Dr» procès à la
presse,
ii n'y en aura plus.
( Ier août 1830,)

'/ la révolu

« Il faut
faire produire à l'impôt
tout

ce qu'il est susceptible
de rendre, »
a dit M. Ilumann.
Le recensement
avec ses
Rgréabies conséquencrs.

s recouc
le rang qu
Rien
ne saura
P ji

f M septembre 1830,
' le gouvernement a donné
une

récompense nationale
aux journalistes signataires
de la protestation
contre les ordonnances.
Grands éloges
ei grandes assurances
de sympathies
pour les journaux.

Quant aux journalistes,

ils ont été
presque tous poursuivis

ou condamnés ;
quant aux journaux,
on a
plus que doublé
leur cautionnement
H multiplié les entrave»

auxquelles
les soumet la législation.

Demande
par les ministres

par mois
de liste civile,
e'est plus qu'il n'en faut

dix-huit millions.

Août (830.)

vote par les Chambres
de douze millions
de liste civile,
sans compter les millions
de dot et de dotation.

ij Un gouvernement

à bon marché.
« Le temps des prodigalités
financières
et des dilapidations
est heureusement passé.»
( 81 avril ) 830. )

« Plus de cour.
Le trône
doit être entouré
d'institutions
populaires.»
( 30 août 1830. )

Au lieu d'une cour,

les ministres
en ont établi deux,
au pavillon de l'Horl ge

jj Le budget, \

ij incessamment augmenté,
est de

treiïe cents millions par an,

[

sans compter

■

les suppléments.
\ Kmprunts sans nombre.

au pavillon Marsan,
fabrique de nouveaux nobles,
résurrection de l'étiquette
et des qualifications

de très-haut, très-puissant,
v'. très-excellent, etc /