Le charivari (11.1842)

ONZIÈME ANNÉE, N. SG

dimanche

La collection c.omplèic de la nouvelle série , (lu l«r jan-
vier 4858 au 30 juin 4841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. ne.

(Iliaque volume : 30 »

lin numéro isolé avec lithographie » 50

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

Dassin en Utbographie ou gravure, et des vignettes sur bois.

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.
Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
nique du jour,critique des orateurs etdes débats législatif*.

Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruiU
de salons, de coulisses etde bourse; pastiches de nos grand»
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, et«.
Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes «l
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins Caricatures politiques (quand la censure vont
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielle},
etc. Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
■pochades de salon, d'atçher, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pièces de thédtre en va-
que. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et d»s
qaleries. Portraits ou charges des célébrités conttmpv-
raines et personnages fameux, etc Dessins de Modes, ef>c.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Diructtur
Le# lettres non affranchies seront rigouruusemcnt rvfwséss.

Département*. Etraa^çr

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en tous genres à venrirftl,«
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| ŒUFS DE FARDES POLITIQUES.

il*

W pjynes est, nous ne savons pourquoi, une fôte ou les œufs sont appelés à jouer un grand rôle. Il faut être doué d une ignorance bien crasse ou avoir une
T horreur invétérée de l'omelette, pour ne pas connaître les œufs de Pâques. !1 est donc tout naturel que le Charivari profile de cette solennité pour envisager la
' politique actuelle sous le point de vue de l'œuf; que nos lecteurs nous permettent de leur offrir un fragment de notre histoire nationale à la coque, et de
ranDeler à leur mémoire un programme ministériel et des promesses pochés,
les personnes qui ont étudié, dans M. deBuffon ou dans la nature, l'histoire philosophique et morale du coucou, savent que cet oiseau, paresseux comme un
! bureaucrate et se plaisant à ne rien faire, comme une Chambre des députés, ne prend jamais la peine de se construire un, nid. Il vole, dans la verte campagne,
à la recherche de nids faits par d'autres oiseaux ; et, quand il en trouve un à sa convenance, il détruit les œufs du légitimé propriétaire, et leur substitue les
siens propres ; après quoi il fuit à tire-d'aile, s'en remettant du soin de mener à bien sa postérité à la grâce de Dieu et au bonheur qui semble s'attacher à ce

nf"oiseau possesseur légal, ne s'aperçoit pas du changement d'œufs lorsqu'il revient dans son nid : ces oiseaux sont aveugles comme des badauds centre gau-
i .gliiste« Il couve • puis, au jour de l'éclôsion, il est tout surpris de voir naître d'horribles petits, gro-i, épatés, tout différons de ceux qu'il devait naturellement
! se promettre. Il est trompé dans son attente, comme le serait un mari blanc, dont lf femme accoucherait d'un poupon nègre. Mais l'oiseau n'a pas, comme le
; mari, la consolation ou le chagrin, comme vous voudrez, de suspecter la fidélité de madame son épouse.

La nation française s'est aperçue depuis longtemps que pareil tour de passe-passe a été exécuté a son détriment depuis 1830. La révolution de juillet, qui pro-
i mettait d'être avec le coq gaulois, une poule féconde, avait pondu une forte quantité de beaux œuls, bien blancs et bien purs. Mais, hélas ! ce qui en est sorti
est si différent de ce qu'on devait attendre, qu'il a bien fallu connaître l'intervention du coucou doctrinaire, qui aura glissé dans le nid de juillet ses propres
; œufs œufs gâtés et corrompus. La nation, pleine do confiance, a prêté pour les couver sa force et son budget d'un milliard; et maintenant elle s'aperçoit trop
i tard qu'au lieu d'une belle et libre progéniture, elle a fait naître une foule d'oiseaux ••ouards, pillards, bavards, méchants et crochus. - Le tableau qui suit ren-,
dra plus sensible cette triste désillusion. /

OM lis rar la Révolution de Juillet OEufs éclos sous les couvées minislénei -:s. OMs ponius par la Révolution de Juillet. OEufs éclos sous les couvées Mnisiérieîife

leneau ou Chaînon
t-sur-CIier, pour
ï homme»,

'rix: 5 fr. ; G fr. par la Poslt. '

Laffîtte., 40, au premier.

f . C'est toujours avec
plai ir que je vois l'autorité
municipale à côté de la

garde nationale ;
elles se prêtent l'une et

l'autre
vne assistance t/ilelaire
pour te maintien de l'ordre
public. i
(2 novembre 1850 ) J

Dans beaucoup
de villes, et notamment

à Toulouse,
l(s conseils municipaux
et les gardes nat ionale»
d'accord
contre le recensement,
ont clé
simultanément
(iisf-ou.v.

lgéiiie et des colonies f»
, d'Avoués et d'Huissiers, K
igeurs de commerce, elini,
endre à leurs enfans la Ci
s sont adoptées par le cous
ites par l'Université pour 1s;
maies primaires et des écoj
ment, prix : 1 fr. 50 c., pai

ÎS, 88 FRANCS»

La Charte

sera désormais um

Ktat de siège, en

juin 1852.
La censure rétabli#
en septembre
1855.

MENT DE LA SEINE.]

int le tracé de I'eivceisntetff
la population des communes#
ornée de deux magniflques t
itant enfin un résumé de Pan
partie du nouvel atlasJ
se vend, séparément, 1 lr-a

! » La Charte

est confiée à la garde
•Mlionale. —J'attache une

grande impor lance
à la formation de la girde
nationale,
je la vois se former
partout avec le plus grand
plaisir. »
( 14 septembre 1850. )

ministres de Charles X,
le gouvernement
flétrit avec énèrgi#
l'influence
îxercée par la restauration

// 1,'s élections
j influencées sous divers
Il ministères,

Ij non - seulement pendant
mais encore avant,
par prome ses,
| menaces,

\\ séduction • de chemins de fe:
\\ de travaux publics,
V de sucres, etc.

I Dissolution

des gardes nationales
dans les.
pi incipales villes de France
— Droits électoraux

rfuséi
aux foldats citoyens.

les élections

ue du Croissant,