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Le charivari — 11.1842

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Novembre (No. 305-334)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17321#1205
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C.°"P à '0,,er- Maiu,

lfl Pas'a Paroilie. *l

MHS,

1ère,

• lecteurs,

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illeurs.

LUMEXTE

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i-Comique, la n0 ,

Mocker. G^;;-

le Gand.

tyran domestique.

-EOPOLD PANMER,

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e cinctenr Jack WMî,
hoisissant le vin (l'i;,,
sne comme excipum
• nierveil et.se prfyj,,
on , s'est montré ni
f»nd praticien que i|;,
cien. 1' a O'é prendreili
Miies égiU'mcrt i'fl

*ées, au milieu de cef;.

•fan médical qui Co
>rend la phys o ogie i
thérapeutique! laeliimj
Certificat de M. h à
p.w lîKCAMIEK.mciiiti
le Cllô'el-Dieu.

D'»près ia conimmiii
>uissant stomachique, i;<
i la débilité ga<lriqur, t
jp de succès. RÉCAMISH
ce du quartier dei llm
38 des affections ci-devti
ie. L. HANIX, Doct.-mW
liqueur, pendant lespf-
siste à user d'alimçns l«
s de tbô dans la jourafc

ce de la Bourse.

ZIZ1T,

apl)iqu£ tt grotcaqin

UEUSES

IEUE ,

Tes de M. de Buiïon,
JAIIT,

'ARNI, DAUMïER,

1ER.

■Le Loupcervier.-Le*

Le Pigeon.—-Le Clopoi .

LeMinotaure.-L.cg5
ard.-L'Ours-LePg

liiende ministie.

Hé _ Le Vautour.—w®0"

' Singe.-Le Bejauno.

;on.—La Taupc.--Lcl_L!

i.—Le Coq de "villa0e-
té: fr.

'rilIililU/1

TsrHabiU,;P?letotsfR*'
56. Au besoin livre en

MARDI 1*. NOVEMBRE 1842.

jfjfois Mois
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âEONHlMJXNTS:

Pari». DépirumenU. Étranger

15 fr. 18 fr. 22 fr.

30 fe 36 n 44

...... (10 72 88

j es Abonnements datent des leriet 16 de chaque mois.

lOa s'abonne pour la France et l'Etranger am bureaux du Journal,

li PARIS, RUE BU CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT),
«oécialement pour les Départements, chez les Corres-
' ndai^' les Libraires, les Directeurs des Postes et des
Rneerfc ■ «t chez Delpech, à Bordeaux; Camoin, à
iurteille; Key, a Toulouse; Mlles Baudier, à Lyon; Wa-
' . a Lille; Devillv, à Metz; Mainvitle, Watré, i Rouen;
Directeur de la Poste, i Alger.

Pour la Belgique, le l)i ecteur des Postes à Bruxelles ;

■ncives. Le flaco" w ^

des-Petits-LhauiPS-

i et favoris eul^%J
it les cheveux. Ctn

■ -, ,i'es Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l'Au-
triche et la Bavière, !e Direct, des Postes à Vienne,ct chez
ilpiandre, à Strasbourg; la Prune, Se Direct, des Poste»
î'Aii-la-Cnapelle ; la llutsie, cheï Bcllizard, Dufour et
i„ libraires à Saint-Pélorsbo irg; aux Etats - Unit,
liiM liclir, à New-York.

n rflcoit en paiement de» abonnement», le» nandat» à me »ur leTré»»x
Jiur 1» Voue, et le» effets »ur le» maison» d» banqa» do Part».

ONZIEME ANNEE, N°*m

(B03L.LBGTH0OT':

La collection complète de la nouvelle série/d»*» Jw»
fier 4858 au 30 juin 1841,7 volumes. Prix.. 310 IT. » s.

Chaque volume ; '•••: * -!

Un nuriiéro isolé avec lithographie »

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouret*

Dessin en lithographie ou gravure, et des vignettes sur bois.

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chra
nique dujour,critique des orateurs etdes débats legislatils.

Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruiu
de salons, de coulisses etde bourse ; pastichesde nos grand»
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales , contes e«
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures politiques (quand la ceiisure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc. Dessins de qenretcroquis de mœurs, scenes d intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de vromenade*
publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en vo-
gue. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et aei
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo*
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur
Les lettres non affranchie» seront rigoureusement refusées,

LE CHARIVARI


AVIS A NOS ABONNES.

le jour des niort§ devant être consa-
crc au culte funèbre «les libertés dé-
cidées depuis 188t>, c'ei-t-a-ilire devant
être complètement absorbé, le CHARI-
VARI ne paraîtra pas demain £ no-
vc mbre-

Il PRESSE EST LIBRE,

' MAIS A CONDITION QU'ELLE SOIT IMPUISSANTE.

je ne connais rieu de pius enchaîné que la presse, de-
puis qu'elle a l'avantage d'êlre libre. Laocoon entre ses
deux serpens était un gaillard tout à fait indépendant
en comparaison de la presse entre ses entraves légales et
ses entraves officieuses, — deux serpens également tor-
tueux et pleins de venin.

Comme si ce n'était pas assez :

Des cent mille francs de cautionnement qu'il faut ver-
ser au trésor avant de posséder la faculté de publier un
journal,ee qui est pourtant un droit complètement libre;

Des sommes énormes qu'il faut prodiguer au fisc sous
prétexte de timbre, faute de quoi oit arrêterait et suppri-
merait votre journal, qui du reste est complètement libre
de paraîire ;

Des formalités embarrassantes de déclaration d'im-
primerie, de dépôt au parquet, d'insertion du nom
du gérant et de celui de l'imprimeur, etc., etc. ; forma-
lités dont la moindre, oubliée un jour par mégarde, par
un compositeur, pressé d'aller dormir ou un porteur aviné,
expose le journal à la saisie ou à d'énormes amendes, ce
qui du reste ne préjudicie en rien à sa liberté;

Des mille et un délits semés h plaisir par les lois sous
les pas de la presse et au milieu desquels il est aussi
difficile à la malheureuse de se mouvoir sans en heurter
Quelqu'un qu'à un paillasse de danser au milieu des
®ufs sans briser une coquille; — délits drus, multi-
pliés outre mesure, dédoublés, centuplés l'un de l'autre,
kl instar de ce que font les escamoteurs, qui d'un seul
gobelet en tirent cinq ou six cents;—délits si nombreux
enfin qu'il y en a plus dans le chapitre spécial de la
Pr®e que dans tout le reste du code pénal ce qui, du
resle> ne préjudicie en rien à la liberté de la presse ;

Des aggravations des lois de septembre ou autres, qui
Viennent de temps à autre doubler le nombre déjà, in-
commensurable de ces délits, ou pour le moins en tripler
Ja pénalité ; — toujours, bien entendu, en respectant la
liberté de la presse ;

Des tirages ou triages de jurés, qui aux juges que la loi

°nne substituent ceux que les préfets dispensent, et
Pour juger des renards pourvus de queues longues et
fourrées vont précisément choisir des renards qui ont la
queue coupée; — la liberté de la presse demeurant, du
reste, intacte et respectée ;

Des détours légaux par lesquels on est parvenu à sous-
traire au jury, qui n'est pas une émanation du pouvoir,
la plupart des délits de la presse, pour les déférer k la
police correctionnelle, — sans porter, du reste, aucune-
ment atteinte U la la liberté de la presse;

Des évolutions de jurisprudence par lesquelles on est
même arrivé, au mépris de la loi constitutionnelle, à
traduire les journaux devant les tribunaux civils, sous
prétexte de diffamation envers les fonctionnaires civils, et
à les tuer parles dommages-intérêts à défaut d'amendes ;
— toutefois sans attenter en quoi que ce soit à la liberté
de la presse ;

Delà complicité des imprimeurs,invention diabolique
l'ii met la publicité à la merci de l'instrument matériel
qui la produit', et substitue à l'ancienne censure gouver-
nementale la censure de l'ffilêrttt'&ercaeiiJs ; — ce qui
ne préjudicie pas, du reste, au respect que le pouvoir n'a
jamais cessé de manifester pour la liberté de la presse ;

De l'invention, encore plus exorbitante, connue fort
désavantageusement dans le monde sous le nom de com-
plicité indirecte et morale, au moyen de laquelle VAlma-
nach prophétique ayant écrit aujourd'hui : « 8 mars
1845, grande tempête » s'il y a une émeute ce jour-là,
c'est à-dire dans six mois, on saisira l'éditeur de l'Alma-
nacliprophétique en l'accusant d'être indirectement et
moralement complice du soulèvement métaphorique-
ment prédit par lui six mois auparavant; ce qui, du
reste, n'attente en rien à la liberté de la presse.

Comme si ce n'était pas assez de toutes ces entraves
qui en réalité font la plus périlleuse et la plus esclave la
chose qui est en droit chez nous la plus indépendante et
la plus libre,—voici qu'on vient de créer autour d'elle des
obstacles nouveaux. Après la loi, les tribunaux et les pro-
cureurs du roi, les simples fonctionnaires s'en mêlent.
La liberté de la presse est dans l'ordre politique ce qu'est
le lièvre dans l'ordre animal : tout lui en veut, tout la
poursuit.

C'est M. Cavé qui a inventé ce nouveau procédé. Il va
sans dire que c'est M. Cavé des Beaux-Arts et non M. Ca-
vé le mécanicien. Le Cavé dont nous parlons ne cherche
à mécaniser que les Beaux-Arts et la presse.

Nous avons dit hier comment M. Cavé a profité de
l'influence que ses fonctions de directeur de l'imprimerie
lui donnent sur les titulaires de brevets pour engager M.
Lacrampe à refuser l'impression d'un article de VArtiste
sur son administration à lui Cavé. Cette intimidation a
dû lui être facile, attendu que M. Lacrampe est le plus
timoré des imprimeurs ; nous en avons fait nous-mêmes
l'expérience pour nos numéros extraordinaires que-cet
habile typographe a constamment refusé d'imprimer de-
puis l'invention de la responsabilité des imprimeurs. M.
Lacrampe a toujours peur : c'est le Jacqueminot de l'im-
primerie.

Hier c'était M. Cavé qui influait sur un imprimeur ;
demain ce sera M. Hébert qui en intimidera un autre, et
empêchera qu'il soit ainsi question de lui dans tel ou tel
journal. Plus tard M. Duchàtel ou M. Martin (du Nord)
insinuera à un aulre qu'il doit ne pas imprimer les arti-

cles où il est question de M. Martin de M

Duchàtel. Il n'est pas enfin jusques au commissaire de
police de son quartier qui ne soufflera à tel ou tel impri-
meur de censurer les passages où il sera question du
commissariat, et cela sous peine de voir surveiller et
poursuivre à outrance les moindres contraventions. Ainsi
les imprimeurs seront intimidés afin qu'ils intimident
également la presse; ce sera un carambolage d'intimi-
dation.

Rien n'empêchera ensuite que la mode se propage jus-
qu'aux simples particuliers. Ainsi moi, Matachin, ban-
quier, je prête de l'argent à vous Filliouchon, impri-
meur ; je vous préviens que je vais me porter à la dépu-
tation ; or, s'il passe un article contre moi dans les jour-
naux que vous imprimez, je vous en rends responsable,
et vous retire mon crédit, âj?'ssez-donc en conséquence^
Ailleurs c'est une maîtresse, c'est un ami, c'est un
père qui circonviendront l'imprimeur. Ainsi l'im
d'un journal dépendrait des mille impressions
du maître typographe.

Que deviendra avec tout cela la liberté de la
Eh pardieu, ce qu'elle pourra. Le Système s'en
comme d'une feuille d'automne... Que dis-jeî moins q&
d'une feuille d'aautomne, attendu que les feuilles d'au-
tomne rapportent quelque chose depuis que la Liste-civile
a imaginé de les vendre comme engrais.

Cependant, à tout prendre, la liberté de la presse n'en
sera pas moins écrite dans la charte; seulement l'applica-
tion devra se formuler de cette manière : « La presse est
libre de parler de tout le monde, à condition qu'elle na
parlera de personne.

LE COUP DE PLUIE DE M. SOULT,

POUR FAIRE PENDANT

AU COUP DE PIED DE L'A\E.

La scène se passe dans le cabinet du ministre de la guerre, entre
M. Soult et son secrétaire.

m. soult: Quelle scie! faut encore que j'astique-z-une
lettre pour c'te chienne d'affaire du commandement-gé-
néral de la place de Paris et de la première division mi-
litaire. En ai-je t'y eu à c'te occasion, des embêlemens
épistrolaires, comme y-z-appellent ça! Voilà qu'on vient
m'apprendre, un beau matin, que le conseil des miniss
a décidé, dessous ma présidence, qu'il faut dégommer
Pajol. Je veux avaler cinq cents carabines en travers si
je me doutais d'avoir rien décidé d'analogue, moi pas
puss que les autres. Enfin, suffit; j'ai compris ce que ça
voulait dire ; je connais le truc constitutionnel. Pour lors,
y m'ont-z-espêcialement chargé d'exécuter ce qu'ils ap-
pelaient ma résolution, les farceurs. Moi, toujours crà-
neineiU soumi-t-à la consigne, j'ai dit ; « On obéira. »
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