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Le charivari — 11.1842

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Mars (No. 60-85)
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É du Charivari »,
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de la manufacture

3u lous genres à
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MARDI MARS 1842.

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Piril-

15fr>

30

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Étranger,

22 fr.

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88

60 ' u :

jatpni des lertet 16 de chaque mou.

P1'!ésAbonnements m hureaux du Journal,

fiato® p® „ ™oissant,16 (hôtel colbebt),

® .,s nUK DU CB0L,/^parlements, chez les Corres-
» ! l.ciale"ie[?'^wrs les Directeurs des Postes et des
^ A'^;ereK Dèlpech à

» «ainYil,e'Valré-à Roaen;

Scteur d0.la P0|è0birect!eur des Postes à Bruxelles ;
, wla UeW?- j , nndres ; la Hollande, les Direct.

,L/^rr?-|C0£e Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
. wli'Si3 ^ . ^Italie, les Direct, des Postes a lurin,
^ ''.. à tieneve. Florence, Rome, tapies; 1-E*-

<ïlle; 't k ïïner
I f,ni'rci:tt>ir de-la P°fpCbîrecteur des Postes à Bruxelles ;

t. des Postes à Turin,
Rome, Naples; l'Es-
VAllemagne, les Di-

'i i cinsis, l'ranctort, Hambourg; l'Au-

1 f des l,0^€S,-/r, i ': Dirèct. des Postes à Viennent chez
"•unuiaclurp w \ chnnrir-la Prusse, ie Direct, des Postes

'US genres à venf f ia»ite!. iï<l • la Russie, Chez llellizard, Dufour et

de fa ^-Pétèr, bourg; au,

'Ctb,(" v,

— les Rivaux.

omino noir, ri,nvl

i. de Cédric le NorvvéS^

palatin,-L'Humoriste,

mestrielles au Vaudeville
meme theàtre. S'adïtjJ

'Oncle Baptiste, — ie, p.;„ , '
iu, — les Maçons -r,.' d,e|l«i
eprés. les Circonstances m ''

irdillac.

:VY et rue duCrôissàiïtj^

BUREAUX

.Uli du croissant, l(j.

les sur iiois,

is publiés par la Cabicature

par GAVARN1,

DÀUMIER,

DAUMIEB.

DAUMIER,

é au coloriage des dessins, la Ci-
encore le mérite de l'extrême bon
1er soixante francs comme pu
ature, bien que publiant, par an-
is coloriés et cinq cents vignettes

2.

et auv bureaux tics

CLYSETTE 1841.

ÉRÏVET D'ITWFJIIO^J

' » liDrau^" « —.

gS* iS'd^aho'nnements, le. mandat. à Tae.trtl

1" effet» «ur le» BW™' ^ baI"«u0 <"> 1

,i (Ur w * »» •

ONZIÈME ANNÉE, N°60;

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La collection complète de la1nou^ep®i®érie^oUfrCr \?T

r^er 1858 au 30 juin 1841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c»

Chaque volume . û" „n

Un numéro isolé avec lithographie......

Journal quotidien', publiant chaque jour un nouvea*

Dessin en lithographie ou gravure, et des vignettes sur cois,

principales divisions du journal.

Politique. Polémique, personnalités, biographiej, chro-
niouc du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

Tillératurl Critique des livres, des pièces de heatre,
des cours publics, etc.; des concours, recep ions et travaux
académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits
fie salons do coulisses etde bourse ; pastiches.de nos grands
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

"lœurs Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures politiques .quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc. Dessins de qenre,croquis de mœurs, scenes d intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
publiques. Principales scènes de pieces de theâlre en vo-
ime. Copie des meilleurs tableaux de l exposition et de<>
qaleries. Portraits ou charges des .célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de i.lodes,etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adresse (franco) au Directeur,
Les lettres non affranchie* seront^rigoureusement relusoes,

LE CHARIVARI.

{& m %

hn. nacie Colbert, nie \ivi«nf'

PILILtS ST01HCHIfi,>

Seules autortsees contre u
tlion, les Vents, la Bile et '«■
s. Prix : 3fr. la boite.

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our parfumer l'haleine, Wj"' ^
înts et préserver de la c",, ' j-J,'
oudre dentifrice, 2 lr-
oussean. 2!-

"TOPOSS FRRJÎS&»:

les pastille ' ch0ÏÏ-Sar»

mi une (le; m'l' 'm''''''ï!1 !

aêlcsmécU .Vralioi' &

?r pour \s. .-l . 3 U>

neux La 'Meii')'1

OLMET, i Saint*1"

FOU il GÉNÉRAL

JJ'UIÏ PROCUREUR IDEM.

es débats de la cour d'assises du
Puy-de-Dôme sont terminés, el le
dernier courrier nous a transmis le
réquisitoire du procureur-général
de Boissieux. Nous n'avons point
parlé des débats, pareequ'ils n'au-
raient rien eu de réjouissant pour
nos lecteurs ; c'est en vertu du
même principe que nous allons dire quelques mots du
réquisitoire du procureur-général.

Je ne sais d'où.vient ce magistrat, qui était, ce me sem-
e resté complètement inconnu jusqu'au jour où MM.
tilîaut et Isambert, eu révélant la fameuse lettre, l'ont
sur Jes foutu baptismaux de ia notoriété. Il a été,
convenons-en, un bien ingrat filleul ; mais cela tient peut-
ilre à ce qu'il prévoyait que la célébrité lui serait ve-
ine sans ces deux parrains. M. de Boissieux, qui se con-
naît lui-même, savait qu'il lui suffirait de parler dans u-
mgrande affaire pour conquérir une réputation européen-
Or, le procès de Clermont venait d'éclore, et l'usurier
leplus défiant aurait pu déjà, sans.se compromettre, faire
Its avances au procureur-général sur sa future célébrité.
Et de fait, celte célébrité n'a point failli à M. de Bois-
eux. Il lui a suffi de se faire entendre pour l'atteindre
a premier coup.... Bien différent en cela du corbeau de
'ifable qui laissa lomber sa proie en ouvrant un large
M. de Boissieux a ouvert un large bec et a saisi la
sienne.

Et quelle proie ! la gloire!... Les gouvernemens tom-
bât, les ministères changent, les robes noires de procu-
Mr-général se trouent, les toques s'usent, et l'hermine
«mange aux vers Mais la gloire.... une gloire pa-
ille, est à jamais impérissable !

M. de Uoissieux a, dans ses réquisitoires, des tournu-
®de phrases qui ne sont qu'à lui. Et c'est, ma foi, fort
lieureux pour les autres.

^ous ne vous douteriez jamais où le procureur-géné-

f®it remonter la responsabilité des événemens san-

Jans de Clermont?... Uu peumoins haut qu'Adam et le

'"'luge, mais beaucoup plus loin que le recensement IIu-

Wn, Les procureurs-généraux actuels ne sont pas de

lts gens qui vont chercher : comme on dit vulgaire-

®en,j midi à quatorze heures : ils ont pour habitude de
chercher midi à minuit.

^ M- de Boissieux, l'auteur premier des troubles
p" "^'de-Dôme et sinon le père, au moins l'aïeul de
^Ufrection, c'est le Patriote qui fut le journal radical

lire rfartCmen,; et (lu' est mort; sous les lois de septem-
r< tous les habitans du Puy-de-Dôme, qui se sou-

| du haut sentiment de probité et de civisme que

Trélat, 1'
Cueillir le

u& des plus honnêtes écrivains dont puisse s'enor-
ia| , e Pays> avait apporté à la rédaction de ce jour-
^ Pe'ûe a comprendre la diatribe du procureur-

géuéral. du

reste, il est fort heureux que M. de Bois-

mu — i.uCTCTsaaaaB^ëiiffii» ^ &> £

sieux s'en soit tenu à l'accusation verbale; car, en ce
temps de complicité morale et indirecte, il aurait bien,
pu rechercher, pour des articles de six ou sept ans, notre
excellent ami Trélat, et l'arracher a ses travaux de la
Salpétrière, où il s'est dévoué à guérir par son art les
fous de l'hôpital, après avoir vainement essayé de guérir
par sa plume les fous du gouvernement.

Après le Patriote, c'est le banquet de Montaudoux
qui est l'auteur de l'insurrection clermontoise; un des
grands griefs que M. le procureur-général articule contre
ce banquet, c'est d'avoir eu pour président le fils d'un
homme dont le nom est exhumé des sanglantes cata-
combes de 93. Est-il bien (Convenable, delà part de M.
de Boissieux, d'aller fouiller ainsi, pour rejeter sur un
fils une injuste responsabilité, dans une époque dont le
nom le plus hideux fut à coup sûr celui de Philippe-
Egalité !

M. le procureur-général a présenté, comme un motif de
plus de respecter le recensement, la majorité qui l'avait
soutenu dans le conseil municipal,« majorité faible, il est
vrai : mais dans un gouvernement représentatif la majorité
fait loi, et quelque petite qu'elle soit, elle doit être obéie.»
Cela ne peut être un argument qu'à une condition qui ne
serait pas admise par M.de Boissieux: c'est que, la majorité
du conseil municipal de Toulouse s'étant prononcée con-
tre le recensement, les Toulousains ont pu résister pour
obéir à la majorité.

M. de Boissieux a lâché, dans le milieu de son réquisi-
toire cicéronien, une magnifique invocation à Napoléon ;
,« 0 grand capitaine, qu'aurais-tu dit, toi dont les armes
ont porté la gloire dans toute l'Europe, si tu avais vu les
vieux soldats pendant une demi-journée exposés sans se
défendreaux injures et aux attaques! «Après cette apostro-
phe, M. de Boissieux s'est reposé durant un quart d'heu-
re, sans doute pour donner à Napoléon le temps de ré-
pondre... Il est fort heureux dès lors que Napoléon ait
été transféré, l'an dernier, de Sainte-Hélène auxlnvalides,
ce qui l'a rapproché d'une foule de centaines de lieues-;
sans cela M. de Boissieux se serait reposé pendant deux
heures.

Une réllexion toute simple devail se présenter à l'esprit
de la défense : Pourquoi la garde nationale n'a-t-elle pas
été convoquée, elle dont l'intervention eût fait cesser ces
tristes désordres? A cela le procureur-général répond que
la garde nationale de Clermont n'avait pas été réorgani-
sée.—Pourquoi?—M. de Boissieux a encore une réponse
prête : <• Comme généralement le service passe pour une
charge onéreuse, l'autorité a fermé les yeux sur la désor-
ganisation de la garde nationale et l'a laissée dans cetle
somnolence.» Mais la loi ! morbleu ! la loi ! il n'y a qu'elle
d'oubliée dans ces pauvres argumentations. Quand la
charte a créé la garde nationale, ee n'est probablement
pas pour qu'elle restât désorganisée partout où l'autorité
le jugerait convenable. Le service du soldat citoyen n'est
pas la seule charge onéreuse; l'impôt est bien plus dur
encore : or fje n'ai jamais ouï dire que l'autorité laissât
les rôles des contributions dans la somnolence, parce

que les citoyens aimeraient beaucoup mîéux ne pas payer
l'impôt.

Voulez-vous savoir comment M. de Boissieux qualifie
les gardes nationaux qui, bien qu'amis de l'ordre, de-
meurent tranquillement chez eux quand le tambour les
convoque contre l'émeute ? « Ce sont des citoyens timi-
des qui restent sous l'influence de leurs sentimens pa-
ternels et conjugaux.-»L& périphrase est jolie, et elle mé-
ritera à M. de Boissieux la reconnaissance de tous les
gens qui, en 1850 et depuis, se sont enfouis dans leur
cave aux jours de danger. L'histoire, adoptant l'euphé-
misme de M. le procureur-général de Iiiom, pourra dire
d'eux dorénavant : « Ils restèrent sous l'influence de
leurs sentimens paternels et conjugaux. »

Il y aurait bien d'autres réflexions à faire, mais nous
aimons mieux nous reporter à une considération série^
se. Nous ne faisons pas un crime à M. de Boissieux d
un médiocre orateur ; il remplace probablement par c
très qualités ce qui lui manque sous le rapport de 1'
quence. Mais comment le Pouvoir conserve-t-il suryj^
siège où bien parler est nécessaire un homme susceptible
dans une occasion solennelle, d'émettre le discours dont
les journaux du gouvernement nous ont apporté l'analy-
se avec citations? M. de Boissieux peut avoir des mérites
d'un autre genre ; mais en ce cas on le fait conseiller ou
président. Dans les causes de cette nature, les réquisitoi-
res d'une faiblesse si désespérante sont déjà un échec pour
le Pouvoir.

Si MM. Billault et Lambert veulent se venger des gros
mots que leur a dils M. de Boissieux, ils ont un moyen bien
simple : c'est de faire imprimer le discours de ce proeu-
reureur-général et de le répandre à plusieurs milliers
d'exemplaires.

M. de Boissieux doit en vouloir au Cabinet, qui s'est em-
pressé de promulguer sa harangue. Il eût été bien heu-
reux pour l'orateur que sa pièce d'éloquence eût pu être
Iransformée, comme sa lettre, en réquisitoire confidentiel.

1 M r

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fiiliis

LE PUFF FUNEBRE.

icpuis le jour où, traversant la Manche,
le puff est venu prendre en France ses
' lettres de naturalisation, nous l'avons
sous les formes les plus variées, les plus
bizarres, les plus inattendues, envahir à la fois
les journaux, les affiches, les enseignes ; les
théâtres même ont été sur le point de lui faire
o hommage de leur rideau; je ne voudrais pas
jurer qu'il ne s'est point glissé quelquefois jus-
que dans la tribune du Palais-Bourbon et dans celle du
Palais-Médicis. Le grand et le petit commerce lui ont ou-
vert les bras avec empressement ; grâce à lui, jamais Pa-
ris n'a été si bien approvisionné de bonnes choses et n'en
a tant débilé de mauvaises.

Voilà ce (lue tout le monde sait ; mais ce qui est connu
d'un petit nombre de personnes, c'est que ce nouveau
Prothée est parvenu à s'introduire jusqu'au milieu des
cimetières, sur les tombes prêtes à se fermer, dans le

SMf
• ; •;

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