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Le charivari — 11.1842

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Février (No. 32-59)
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MARDI 1" FÉVRIER 184®

un beau poisson
aie toujours fort bon •
ans ma tête , '
e cesse d'être bête,
je puis as mrer
s dure à digérer.
20 est : NOYON.

1 22 est: LAMPE, OÙ l'on

Paria. Département». Étranger

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TrolS. .30 36 44

Six A^ #60 72 88

^«Abonnements datent des l^et 16 de chaque mois.

n'n s'abonne pour la France et l'Etranger aui bureaux du Journal,

".rts nue du croissant, 16 (hôtel colbert),

' c, «oëdaleni''ntpoM.- les Départements, chez les Corres-
ri nlS les Libraires, les Directeurs des Postes et des

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celle du DÉBAUDEtT f°S"
Gavami. Les bals mâ '?«':
ite. La 2e est celle du


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W Monnicr, libraire à Madrid ; l'Allemagne, les Di-
PW"p0^tes à Leipsig, Francfort, Hambourg; YAu-
re<?li li h Bavière, lu Direct, des Postes à Vienne,et chez
irieneei ctrasbourg; la Prusse, le Direct, des Postea
4/ejanur , « iie . ia /{ugsie^ chez Bcllizard, Dufour et
^ libraires à Saint-Pétersbourg; aux Etats-Unit,
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D'UNE TACTIQUE ORATOIRE

v I lQCKi l » O* SE e« K *>«

Il y a discours et discours, comme il y a fagots
et faffots. Cette] comparaison avec les fagots est d au-
tant'plus juste ici que nous voulons parler de discours
ministériels.

On conçoit qu'il n'est pas difficile d'être éloquent lors-
qu'on se sert a discrétion de tous les mots du dictionnaire,
detoutes les ressourcesdelaphraséologie, de toutes les fi-
nesses delà langue. Les premiers venus alors, les Cicéron,
les Démosthènè, les Mirabeau, les Garnier-Pagès, lesBer-
ryer peuvent être éloquens comme tous les autres. Rien

n'est moins étonnant.

M»»a l'ilnnnanl; !o c'czî cf'it.u d't/rjueiii ÎÙI3-

qu'on ne se sert d'aucun de ces avantages, c'est d'Être
éloquent à la façon des Soult, des Martin,, des llumann;
c'est de l'être en faisant des cuirs, des non-sens, des pa-
laipiès, c'est de l'être enfin avec deux ou trois formules
neuves comme le Pont-Neuf, avec une douzaine de mots
eyenant perpétuellement comme les airs d'un orgue de
' Barbarie.

Ainsi que nous l'avons signalé l'autre jour, celte élo-
quence écourtée, frippée, ratatinée, édentée, est la seule
dont les ministres du Vingt-Neuf-Octobre aient fait usage
dans les récens et graves débats de l'adresse. Il faut en
excepler toutefois la séance de samedi, ou M. Martin
[bâton), abusant de la circonstance du carnaval, s'est
mis, comme un vrai débardeur, à lancer a la tête de son
| honorable adversaire M. Isambert, des apostrophes tirées
du caléchisme poissard, puis s'est bravement posé en ti-
reur de savalte parlementaire.

On s'est généralement étonné que, dans une circons-
tance si solennelle et si critique, alors que grêlaient sur
tux les accusations les plus accablantes, les ministres
?uizotins n'aient pas senti que c'était le cas de déployer
toutes leurs ressources oratoires, afin d'essayer de dé—
fmlre leur honneur et leur considération, et, ce qui est

^16U plus îmnortant lpnrc l^rtpfofonillûc ûf Ifliir>o fnii4n

■oèceti '''US 'mP°rlant, leurs portefeuilles et leurs traite
*Sous savons maintenant que les ministres tenaient
francs. réserve, pour les éventualités de la circonstance, une

^lFe esP^ce d'éloquence puisée, non pas précisément
PS la poétique d'Aristote et dans la rhétorique de M.
piteux.

SSWWÇJjKS jfl S""1" *«*»,*» W»< ««»•» le

urs iiuumci» ' Kiiù

US, recette jouj-i^Herede
S'adresser
rue Saint-Martin. a nuatrcK

Si à la tribune ils

ont rétorqué si mollement, si faible-

me oautriuuiwiM . ,c *i nuaui'v

JmiiVra le" "Ceusalions de leurs adversaires, c'est qu'ils

SSSSS' %iS& î,tu r T'" J'a,"'es "Sumeus 1

On donnera, avec suieu, i" «w a cheval,
facilités possibles.

des dilemmes avec havresacs, bufflete-
. ,„cl «^erne5, des syllogismes montés sur affût.

IACTATE DE FERV ier

est qu ils étaient bieD sûrs qu'en définitive ils triom-
Piluifs -our guérir la daas la discussion, puisqu'ils avaient pour eux

pâ^coldLfs0 mifux a;ef aPPeUe U derni' re

rhiiisme, scro. jles, ilcliui > e le canon.

53 c. Chez Thahlit. r " ti;tt pget
lue .!.• J. Rousne'1""

raison^ ultima ratio, c'est à-
un ordre du jour émané du commandant mi-


litaire de la place de Paris et reproduit hier par les jour-
naux indépendans, nous apprend que -pendant tout le
temps qu'ont duré les débats de l'adresse, les troupes
de la garnison ont été consignées dans leurs casernes,
avec ordre de se tenir prêtes à marcher au premier si-
gnal.Les canonniers étaient à leurs pièces avec la mèche
allumée.... Excellent moyen pour éclairer la discussion.

Mieux que cela., le plan de bataille était tout dressé; on
avait indiqué lep positions où les dilférens corps de trou-
pes devaient se porter.Cinquante hommes^ avec armes et
bagages,étaient désignés pour occuper militairement cha-
que hôtel ministériel. On connaît maintenant pourquoi les
ministres ont montré un aplomb si indifférent pendant le
débat : suivant la recommandation de leur prédécesseur
Molé, ils avaient eu soin d'assurer leurs derrières.

Toutes ces mesures étaient prises sans doute pour le
cas où le publie n'aurait paa p^-ru ç?5ÎOlldément pénétré
du bon droit des orateurs ministériels. En effet, c'est une
logique très convaincante.

Tout au moins les déploiemens militaires signalés ci-
dessus avaient pour but d'effrayer. Eh mon Dieu, à quoi
bon ! c'était double emploi. L'éloquence de MM. Humann
et Martin (bâton) n'est-elle pas un épouvantail suffisant !

Quoi qu'il en soit, nous croyons devoir signaler l'inter-
vention de ces nouvelles armes oratoires dans la discus-
sion, ainsi que l'emploi des argumens de calibre. Il faut
convenir que l'éloquence ainsi entendue est beaucoup
plus irrésistible que toutes les autres. Si les discours ra-
tent, il n'en est pas de même des pistons. Qu'importe
qu'on n'ait pas la langue bien affilée, pourvu que les
bancales le soient parfaitement !

Et puis, quand on a derrière soi toute la garnison de
Paris, infanterie, cavalerie, artillerie, on peut aborder la
tribune avec assurance. On peut donc dire que, dans
loutes les discussions parlementaires, les ministres sont
lrès forts : ils sont forts comme soixante-mille hommes.

La chambre des députés avait à s'occuper aujourd'hui
dans ses bureaux de l'examen de trois propositions :

La première, de M. Ganneron, était relative à la décla-
ration d'incompatibilités entre le mandat de député et
l'exercice d'un grand nombre de fonctions salariées ;

La seconde, de M. Ducos, demandait l'adjonction de
la deuxième liste du jury au corps électoral;

La troisième, de M. de Golbéry, avait trait à la créa-
tion d'un compte rendu des séances de la chambre devant
être adressé à tous les électeurs.

La lecture des deux premières propositions a été auto-
risée par tous les bureaux ; sept bureaux sur neuf ont
autorisé la dernière.

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raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes, etc.
Tout ce qui coneerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur
■**> Le» lettre» non affranchie» sere^Sftgoureusement refusée»,

'jL- \

„ G C»•/,$ %i\

PI- |ii

L'AMETÏRRÈ FAIT DES BRIOCHES,

Tout Ett MaïTANT tBS AUTRES SANS M PÉTRIN.

i y en à de toute espèce, de tout gen-
re, de toute qualité. Elles sont sans
nombre comme les pains de la para-
bole évangélique ; quand il n'y en a
plus il y en a encore, toujours et sans
cesse. Mais n'allez pas croire au moins
qu'elles soient toutes au figuré. Vrai-
ment non ; il y en a beaucoup au
propre. Ces brioches ne sont pas tou-
jours des métaphores.

Il y en a eu une effroyable exhibition au baptême du
prince de Galles. Grand Dieu, quelle pluie ! Oui nous
dira d'où provient cet amour primitif des brioches et
des solennités chez la perfide Albion? Les unes ne sau-
raient se passer des autres, pas plus que les autres des
unes. Elles marchent toujours côte à, côte comme les
bœuf à la charrue ; les deux font la paire. C'est M. Ful-
chiron-pâte et M. Bignan-fête.

Ceci est une question dont l'Académie, section des
sciences morales et politiques, devrait bien s'occuper.
Est-ce un amour éclos de la tradition, du fruit de la ci-
vilisation? Quel Félix anglais l'a inventé? Et quel plaisir
les fonctionnaires britanniques trouvent-ils k mêler tant
de pâte ferme à l'effusion de sentimens qui ne le sont
pas du tout.

Il y a dans le pays qu'arrose la Tamise un monsieur de
qui le nom nous échappe ; c'est quelque chose comme
Matthew ou Pâtisson. Ce monsieur a pour habitude, aus-
sitôt qu'une fête royale s'apprête, de confectionner un
gâteau, mais un gâteau phénomène. On appelle cela une
flatterie délicate. Flatterie, c'est possible : mais délicate,
cela dépend du beurre et de la farine.

Le mot de gâteau rend peu mon idée. Qu'on se fi-
gure une petite montagne, un léger Mont-Blanc, une
butte Montmartre; quelque chose d'impossible, d'in-
croyable, de luxorique. Où diable ce M. Matthew trouve-
t-il un four pour faire cuire ce monument?

La brioche à laquelle le baptême de l'héritier présomp-
tif du trône des trois royaumes a servi de prétexte est la
plus remarquable qui se soit encore fabriquée de Londres
à Edimbourg. Elle a plusieurs mètres de long sur autant
de large et un peu plus de haut. Cela ressemble h la ci-
tadelle du mont Yalérien ; en cas d'émeute la cour de
Victoria pourrait s'y retrancher et y soutenir un! siège
en se nourrissant de ses propres remparts.

Elle a figuré sur la table du banquet, où elle a excité
la stupéfaction des nombreux convives; le roi de Prusse
en est devenu bleu de ce nom. Jamais son imagination
tudesque n'avait rêvé une pareille monstruosité. Bien ^ûr
il décorera M. Pâtisson d'un aigle gris, d'un faucon vert,
ou de tout autre-ruban affecté aux beaux-arts, dont la
saine pâtisserie fait partie aussi bien que la saine lit-
térature,
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