Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 11.1842

DOI Heft:
Décembre (No. 335-365)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17321#1321
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
1 IWewCSSIjN,

*S"ST2,« %
»*Rîa>i

™te et d'utilité o U
oieuse variété de'.? f,i'

de Mme I afar„p c

T,' qne •'on dU tr°nt(»
e Marie-Capoiig L JJ'? «»■
't environ cent ci„ï

; — :"-^[)ciieen w vu"
't environ cent cir.P S011-
e. Lni «'iquanij

curé forment un»

r' tous les pères 7o?e|llt
lire dans les m • '"''k
le clergé et mr i 8 ^
s beaucoup Je rf.*•
■s soldats. Le nomu!""'111
Pre"d en outre ft""

îvo1- Arts et m S

lumc est orné de 101J

u.

r.

'Vvetot.

■Falstaff.
rine.

Hôtel-Belle Amélie,
s—1 Omelette—le Loup.

>iab!c.

TTE DE 1841
D'INVENTION

ÎOMIER,

GISTE,

»BÉ 347/ JEX

CONTINU

Colbert, rue Vivienne,!

risées contre la Coustips-
nts, la Bile et les Glaire,
la boite.

INES DARIES,

i capsules de cubèbe pom
;alemeut en peu de jours
MENS ANCIENS et Ml-

:ix : 4 fr. Bue Croix-àj
ips, 23, et à la pharmacie,
)usscau, 21.—Trailejncnt
nn flan ce.

I

fortifier les gencives, ni
arrêter les douleurs tin
•riorité de celte Kau est rt-
uflît de rappeler qu'dltst

>ro<luil avantageusement»1
îjirs; sa forme particulière,^
tilles dont il est revêtu oui*
on s'est efforcé de donner»
ide. Mon nom est sur lus»'
, et l'effigie des médailles qi!
rois reprises différentes p«
ables m'autorisent à faire®
mbinaison des appareils «
eur hydraulique, m ont i»
n'avaitjamais atteint. «<»
btient

icqnis ' f\ ■/)
21, et
rance.

3-Petits-Chainps, 11.

UTEE.

rite grande découvfflt
istric des drops-

t garnis en vcj2"rj'Jlîi
et autres ctolTcs de
iiues ne payentSL
:s et habits en très bc

ur," de macistosh-

'etits-Cliamps, 55, iaoP|'

iLANÇi

S®'

,r.TAILlJvlf

ici

JEUDI l"' DÉCEMBRE 1842/

• AB0NN3XISVTS:

Pirii- Départemaatl. Étranger

Trois Mois 15 fr. 18 fr. 22 fr.

EMOIS 30 o 36 «44

U„ An 60 72 88

les Abonnements datent des lertet 16 de chaque mois.

3a s'abonne pour la ïrance et l'Ktianger aux bureaui du Journal.

. PiBIS, BUK DU CROISSANT, 16 (HÔTEL COLBERT),

" .:i,Umnnl tinur //>« fhPT loc rnrrPB.


kl

Eispécialementpour les Déparlement», chez les Corres-
loudants, les Libraires, les Directeur» des Postes et des

jpssaitcries, et chez Delpech, & Bordeaux; Camoin, à
lianeillc; Rey, à Toulouse; Mlles Baudier, à Lyon; Wa-
ôaker à Lille; Dcvilly, à Metz; Mainville, Watré, à Rouen;
S, Directeur de la Poste, Iger.

Pour la Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ;
i<Angleterre, Covie, à Londres; la Hollande, les Direct,
des Postes, à La Haye, Amsterdam ; la Suisse, Combe, li-
braire, à Genève; \ Italie, les Direct, des Postes à Turin,

irteie cl la Bavière, W Direct, des Postes à Vienne,et clicx
Aleiandre, à Strasbourg; la l'ruite, le Direct, des Poste»
î'Aii-ia-Cnapelle ; la Russie, chez liellizard. Dufour et
ConiD libraires i Saint-Pétersbourg; aux Etals-Unit,
chez Ùèlir, à New-York.

On reçoit en paiement de# abonnement*, te* mandata à vue »ur io.rpaal
« lur l< ï«t«. e! la» cQ'eU >iu m s. ••■a.de banque de Put*.

(miLM'AISSEE, N® 33a.

«oSfrZSSBXa.1 ; —

GOLUECTIOM1:

La collection complète de la nouvelle série Jmu

'tier 4858 au 30 juin 1841,7 volumes. Prix.. 910 fr. s «.

Chaque volume S# »

Un numéro isolé avec lithographie » «8

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveec

.Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sur bois.

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro
nique dujour,critique des orateurs et des débats législatif».

LitUrature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits
de salons, de coulisses etde bourse; pastiches de nos grands
écrivains du jour ; critique de la critique.

Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes et
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc. Dessins de qenre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de prumenadei
publiques. Principales scènes de pièces de tliedtre en vo-
gue. Copie des meilleurs tableaux de l'exposition et de t
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc. Dessins de Modes,etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directes»
Les lettres non affranchie» «eront-rigoureusoment refusée»,

f# %

(i a 1}

IL FALLAIT UN MORALISTE,

CE FUT UN RÉDACTEUR DES DÉBATS

QVl NE L'OBTINT PAS.

La lettre circulaire ci-dessous vienl d'être- adressée
par M. Michel Chevalier aux membres de l'Acadé-
mie, section, des sciences vioralcs et ■politiques.

Monsieur,

•l'ai longtemps parcouru le monde (électoral)

Et l'on m'a vu de toute part,

Courtisant Isère et Gironde,

Quêter un -mandat au hasard ;

Disant blanc dans la Normandie,

Disant noir dans la Picardie :

Partout où j'ai candidate,

Suivant les pays j'ai sauté.

Partout, partout où j'ai candidate,

Suivant les pays j'ai sauté.

t

Ce couplet résume assez bien mes aventures ou plutôt
mes mésaventures électives ; j'ai cru devoir vous le rap-
peler, parce que mes courses multipliées et vagabondes à
la suite d'une députât ion quelconque constituent une gran-
de partie de ma notoriété.Oui, messieurs,mon homonyme
la mère Michel est connue pour avoir perdu son chat ;
moi je suis connu pour avoir perdu au moins vingt man-
dais.

Vous savez qu'on m'a surnommé le Juif-errant de la
candidatun, à preuve,| que le Charivari fredonnait na-
guère à mes oreilles :

Jamais on n'avait vu
Un homme moins élu.

Eli bien ! monsieur, c'est donc pour vous dire que je
suis résolu maintenant à tourner du côté des élections
académiques cette àpreté quêteuse, ce jarret infatiga-
ble, cette rate inésoufflée que j'appliquais jadis à la pour
suite des élections parlementaires. Malheureusement il
n'y a que cinq clauses dans l'Institut, en sorte que je
Pourrais tout au plus courir cinq nominations et encore
Pas à la foiSj attendu que les vacances n'ont pas lieu si-
multanément. Peutli ! c'est une circonscription bien bor-
née pour un trotteur comme moi; c'est tout au plus s'il
s'l y aura de quoi in'entretenir les jambes ; vraiment
je crains de devenir goutteux.

Quoiqu'il en soit, il faudra me contenier de ce mes-
quin hypodrome; je me présenterai donc, suivant l'occa-
s|on, tantôt à la section des Sciences, tantôt à la section
des Beaux-Arts, etc., etc. L'une ne sera pas plutôt dé-
barrassée de moi que je retomberai sur le dos de l'autre.
Voilà comme je suis quand je m'y mets; tous les sièges
eleo,iifs me conviennent ! quoique mes ennemis politiques
Prétendent que je ne conviens à aucun. Aussi le dôme de
' Institut est en ce moment mon steeple, c'est-à-dire le
but de ma course. Une, deux, je pars à fond de train.
Gare de devant.

°r, tout eu courant, j'ai aperçu une vacance dans la

section dite des sciences morales et politiques, par suite
du décès de M.Alexandre deLaborde.«Bon ! me suis-je dit,
voilà doublement mon affaire. Parlons d'abord de la
science morale, je crois pouvoir me flatter d'y être d'une
certaine force. Au début de ma carrière j'ai figuré parmi
les saint-simoniens, et j'étais spécialement chargé de prê-
cher la femme libre. Voilà comment j'ai commence à me
former aux éludes morales.

Puis, tout d'un coup j'ai brusquement renié toutes
mes opinions; c'est ainsi que j'ai fait un nouveau pas
dans la morale.

Puis je me suis fourré au plus épais des exploitans of-
ficiels; je me suis fait le souteneur des Guizot et austère
compagnie. On ne contestera pas, je l'espère, que ce ne
fût là un excellent moyen de me perfectionner sous le
rapport moral.

Enfin, voulant passer maître cette partie, js me
suis mis à la meilleure école morale qui certainement
eiisteaujourd'hui, c'est-à-dire à celle du Journal des
Débats.

Si ce ne sont pas là des titres, je veux bien être obligé
d'épouser notre ancienne femme libre.

A la vérité, vous tenez en outre la science politique ;
j'affirme que je suis aussi fort de ce côté que de l'autre,
et je ne pense pas que mes ennemis politiques les plus
acharnés osent contredire cette assertion. Et d'abord je
ne trouve rien de plus beau, de plus noble, de plus sua-
ve, déplus grandiose que la politique du présent régi-
me. Ilein! est-ce une preuve que je m'y connais?

Il y a mieux, je me vante d'enfoncer les Montesquieu,
les J. J. Rousseau, les Benlliam, etc. On ose citer ces
hommes-là comme des maîtres dans la science politique,
tandis qu'incontestablement ils ne savaient pas même ce
que c'était qu'un rail de chemin de 1er ni un tuyau de
vapeur. Quelle pitié !

Moi, au contraire, je ne vois, je ne connais, je ne rêve,
je ne parle que chemins de fer ; je ne sors pas de la loco-
motive et du wagon ; je soutiens qu'on ne peut marcher
sûrement et agréablement dans la voie politique qu'à la
remorque d'un Malthieu-Murray quelconque.

Maintenant, messieurs, je sais que j'ai un redoutable
concurrent : M. Duchàtel sollicite en même temps que moi
vos suffrages éclairés. Vous aurez donc à décider lequel
est le plus moral d'un ministre guizotin ou d'un rédac-
teur du Journal des Débats. Je conviens que la question
est difficile à résoudre et qu'elle embarrasserait feu Sa-
lomon lui-même, d'autant mieux qu'il n'y a pas moyen
ici de la trancher avec un bancal.

Il n'estpas plus aisé de savoir lequel de nous deux est le
plus habile en politique. Cependant j'aime à espérer que
je l'emporterai sur mon compétiteur, pourvu surtout que
M. Duchâtel ne s'avise pas de mettre son ventre dans la
balance.

Au surplus, si vous ne me nommez pas cette fois, j'en
serai quitte pour reprendre le galop à l'occasion d'une
autre élection. A propos, depuis le temps que je cours, il
serait bien temps que j'attrapasse quelque chose. Or, cela
dépend de vous : choisissez-moi comme membre de votre

Académie, et à coup sûr la morale sera bien et dûment
attrapée.

Agréez, etc. micuel chevallier.

M. Jacqueminot a été nommé aujourd'hui par 840 voix
contre 700, qu'ont réunies les candidats de l'opposition.
Après les manœuvres que l'administration a multipliées
au bénéfice de son candidat, ce résultat n'a l ien qui nous
étonne ; mais nous croyons que l'éparpillement des voix
de l'opposition n'y est pas tout à fait étranger.

Le candidat de l'extrême gauche, M. Portalis, a obtenu
008 suffrages. Ce chiffre est significatif.

ALLEZ VOUS PROMENER!

On a beaucoup parlé, dans ces derniers temps, des
intentions libérales du roi|de Prusse , lequel a cru de-
voir semer quelques que humanitaires autour de la ca-
thédrale de Cologne. Le_ Constitutionnel neufehalelois
nous apporte aujourd'hui une touchante manifestation
de ce libéralisme.

A son passage à Neufchâtelj le roi avait reçu de tous
les notables du pays, dont plusieurs membres du corps
législatif, une pétition où, après quelques vœux spéciaux,
ils en formulaient un de politique générale, dans les ter-
mes suivans ;

« Aucune mesure 11e nous paraîtrait plus propre à réjouir
tous les bons citoyens que celle qui aurait pour but d'appliquer
et de développer les conséquences de notre système constitu-
tionnel et de notre position excentrique et toute exceptionnelle,
en confiant au corps législatif le soin de statuer désormais sur
les revenus et les dépenses du pays en dehors de la somme
royale.

» Il nous reste à demander pardon à V. M. de la franchise
toute helvétique avec laquelle nous nous sommes exprimés.
Pour nous déterminer à la démarche que nons faisons, au mi-
lieu des réjouissances dont votre arrivée est le signal, il ne fal-
lait rien moins que le sentiment intime du devoir et la persua-
sion que la vérité et la franchise ne pouvaient déplaire au di-
gne petit-fils de Frédéric-le-Grand et au prince éclairé qui pré-
side aux destinées d'un petit pays qui a toujours placé le droit
de pétition au rang de ses titres les plus précieux. »

Certes., il est impossible de demander plus poliment,
plus humblement même et en meilleurs termes, quelque
chose déplus rationnel et de plus incontestable dans un
État constitutionnel^ à savoir le vote du budget par le
corps législatif. Eh bien ! voici la réponse que Sa gracieuse
Majesté a fait faire aux pétitionnaires :

« Quant à la seconde partie de votre placet, la manière dont
vous entendez le développement des institutions du pays est tel-
lement étrange que la seule réponse que S. M. trouve à y faire
est de vous donner le conseil de quitter un pays où vous ne pou-
vez pas vivre contens et heureux et où vos idées extravaganfes
ne peuvent que fomenter le désordre et troubler la tranquilli-
té publique. Et en effet, messieurs, il semble que si la morale
a encore quelque valeur pour vous et que vous ne changiez pas
de sentimens, il ne vous reste en conscience que de suivre le
conseil qui vous est donné et pour votre bonheur et pour le
bonheur de votre pays.

Munster, le o novembre 18î2, Le gouverneur, de Pixel,
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen