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Le charivari — 11.1842

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Mars (No. 60-85)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17321#0336
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il,E WIABIVABI.

générale et ingénieuse de propriétaires? Quel hasard
inamovible ! Mystère judiciaire.

Nous offrons une récompense honnête a qui nous dira
ce que fait à Madrid M. de Damréuiont, ce Machiavel de
quatorze ans et cinq mois? Ou n'a certainement pas la
prétention de nous faire croire qu'il représente la France ;
cet ambassadeur naïf et mineur ne voudrait pas lui-mê-
me le laisser supposer. Qu'y fait-il alors? Mystère con-
jugal.

Maintenant que les princes de Saxe-Cohourg ont pris la
fuite sans attendre les couches de la duchesse de, Ne-
mours, qui nous dira pourquoi ils sonL venus et pourquoi
ils sont partis? Mystère cobourgeois.

Qui sait le vrai motif qui n'a pas permis k M. Ingres
d'exposer au Salon et qui lui a conseillé de prendre ses
propres appartemens pour galerie ? Mystère incolore.

Mais laissons dormir tous ces mystères et bien d'autres
que nous n'avons pas le loisir de débrouiller, et arrivons
tout de suite au grand mystère d'aujourd'hui, au mystère
apporté par le paquebot qui va quotidiennement de Dou-
vres "a Calais.

Ce mystère est connu dans le inonde politique sous le
nom de mystère-Pageot. Il a déjà franchi les limites de
l'entrelilet et poussé sa première ombre jusque dans les
parages du premier-Paris. Hélas ! il sera la cause de
beaucoup de tartines. Qu'elles lui soient légères !

Le mysIère-Pageot représente un voyage entrepris a
Londres par un ancien chargé d'affaires de France en Es-
pagne, lequel reçut dans son village le nom peu gracieux
de Pageot. Ce M. Pageot avait été chargé d'une mission
confidentielle sur la nature de laquelle nul ne s'explique.
Il e=t inutile d'ajouter qu'il n'a pas réussi dans sa mission,
ei les journaux anglais nous apprennent son départ en
ayant soin d'ajouter, comme s'il en était besoin, qu'il a
complètement échoué. Nous le savions d'avance.

Mais a présent reste à,'deviner ce qu'il est allé faire au
sein de la blanche Albion. Voilk un champ sans limit

offert aux conjectures Ici la supposition se fait mystère.

Est-ce la question du traité de commerce ou la ques-
tion du droit de visite qui a rnotivé ce voyage? Bah ! qui
le sait? M. Guizot le sait-il bien lui-même? Ici le mystère
devient ténèbre.

La nuit règne et gouverne.

OÀBILLOIT.

Le ministère annonce qu'il s'expliquera sur la question
de la canne et de la betterave avec la plus entière fran-
chise. On disait bien que cette question-là le ferait sortir
de son caractère.

— Les commerçans électeurs se promettent bien de ré-
compenser le ministère de son ajournement. Cette fois,
il pourra bien se trouver, portefeuille par terre, entre deux
sucres.

— Si la chambre fait défaut, c'est devant les collèges
électoraux que le cabinet d'ajournement recevra son sac.
Il pourra ajouter ce sac-la à tous ses autres ridicules.

— Le ministère essaie de prévenir les arrondissemens
électoraux jusque dans leurs moindres désirs. Il a d'au-
tant plus raison que les électeurs ne sont guère prévenus
pour lui.

— On demande la bagatelle de deux millions par an
pour faire imprimer tous les discours de nos honorables.
La plupart ne méritent guère de nous faire une si chère
impression.

— Si 110s orateurs désirent faire reproduire toutes leurs
paroles, iis n'ont qu'à en payer les frais de leur poche.
Le pays ne peut pas être contraint k payer ainsi leur
écho.

MAGMMBO.

Dans mes cinq pieds, devineresse,

J'offre le tronc du corps humain,

"S^Puis le synonyme d'espèce,|

Ou bien une tenture perse
Qu'à sa fenêtre l'on dresse
Contre le soleil de juin.

Mot du logogriphe d'hier-. Rub-,

MA!

On se procure des bilIets"[pour le bal qui sera donné 1 ■
mars au profit des naufragés de la Teste, dans la salle dpl'n
péra-Comique, chez MM. les maires de Paris, les eolonekj
légions, les dames patronesses et le secrétaire sAiJ?
théâtre. 0 eial

Le gérant, leqpold pannieh.

Nous avons eu occasion de parler de M.Cheneau,
un autre ouvrage que ceux qu'il a publiés. Ce que' nous
vons dire de mieux, c'est d'engager nos lecteurs à lire et àT
diter cette production étonnante et hardie.

— Exposition de pianos de la manufacture de Heu
llerz.—Grand choix de pianos en tous genres à vendre on
louer; pianos neufs et d'occasion. Rue Je la Victoire ;
boulevard des Italiens. 10.

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auteur du Cours pratique de langue latine, 2 vol. in-16 il
fr.; Manuel de langue grecque, 3 fr.; Guide de l'Âspiml
1 fr. 50 c.; Manuel de Rhétorique, 1 fr. 50 c.; Idylle ii
Thèocrile, traduction littérale et française, 1 fr., etc. r®
N.-D.-des-Victoires, 16, au pensionnat de jeunes g'ems
dirigé par m. boulet. '

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aux amateurs de jardins et de botanique.

Depuis près d'un siècle, la naturalisation en France du»
tonnier herbacé annuel a cessé d'être un problème. Pourquoi
ne réussirait-il pas, comme plante d'agrément, sous la latitude
de Paris et du nord de la France, alors que, dès 1778, Fleisch
mann, jardinier de la cour de Saxe, était parvenu à l'élever®
Allemagne, en plein air ?

La graine que nous annonçons au public nous est récem-
ment arrivée de la Louisiane. Nous la garantissons pour élit
fraîche et de première qualité. En suivant les instructions ren-
fermées dans chaque boîte, les amateurs auront le plaisir ét
la voir lever en peu de jours, fleurir dès le troisième mois, el,
six semaines après la floraison, les ovoides, ou capsules, com-
mençant à mûrir, s'entr'ouvriront et laisseront s'échapper de
légers flocons d'un coton vierge entremêlés de graines.

La boîte, avec l'instruction, se vend 1 fr. 50 c., rue Laflitte,
40, où l'on trouve aussi de la graine du lilas chinois, dit Or-
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LE SALON DE 1842,

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par M. Alophe, Baron, Bour, Challamei, Dauzats, Henriqnet-Dupont, Fibiiça s, Mouilltron, Léon Noël, etc , parait tous
cin^ jours par livraison contenant 2 ou 3 dessins et 4 pages de lexte in-4, tait avec autant de soin que les Albums de
1841 et 1840. Cet Album sera terminé à la fia ds mai. L'ouvrage complet (16 livraisons, 40 à 50 dessins), 2b francs papier
blanc; 32 fr. papier de Chine.

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royal de l'instruction publique et prescrites par l'Université pour l'<
sage des collèges royaux, des écoles normales primaires et des école
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format grand colombier Atlas de 88 cartes, 88 francs.

Pâqties est, nous ne
horreur invétérée de
politique actuelle sou
rappeler à leur mémo
Les personnes qui o
bureaucrate, et se plai
à la recherche de nid
siens propres ; après (
règne.

L'oiseau, possesseu
-chistes. Il couve ; pui-
se promettre. Il est tri
mari, la consolation o
La nation française
mettait d'être, avec le
est si différent de ce i
œufs, œufs gâtés et cc
tard qu'au lieu d'une
tira plus sensible cett

« pûnk par la 1

ENVIRONS DE PARIS.

nouvelle carte du département de la seine.]

La seule gravée au burin sur acier, contenant le tracé de I'enceinteco!

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TRAITEMENT du Docteur Ch. ALBERT,

Médecin de la Faculté de Paris, maître en pharmacie, ex-pharmacien df» hôpiUo* d« !•
tille de Pari») Professeur de médecine et de botanique, breyeté du GouTerneW*

, botanique.

Français, honoré de médailles et récompenses nationales, etc.,

Aujourd'hui on peut^^ega^{J^

Les guérisons nombreuses et au-
thentiques obtenues à l'aide de ce
traitement sur une foule de malades
abandonnés comme incurables, sont
des preuves non équivoques de sa
supériorité incontestable sur tous les
moyens employés jusqu'à :ejour.

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sûr dans ses effets, qui fût exempt
des inconvénients qu'on reprochait
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TRAITEMENT PAR CORRESPONDANCE <AffRAWCHI»)- ^

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secrètes, quelque anciennes oui
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dieux, facile à suivre en secret ou
en voyage et sans aucun tier?*
ment; il s'emploie avec unegal suc-
cès dans toutes les saisons et ow
tous les climats.

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