Le charivari (11.1842)

S'jfS CHARIVARI

/' « La vue de ce rocher
f (le Mont Saint - Michel )
inspire
la haine du despotisme
et l'amour de la liberté.
( l i septembre t830. )

• I,a France
sera honorée au dedans

Les cachots
du Mont Saint-Michel
ont été peuplés,
comme prison politique
par tous
les ministères.

Crises commerciales,

misère publique,
isolement de la France

et avanies
pleuvant de toutes parts,

sous la
mauvaise administration
de nos cabinets.

crédits eitra0l
C0'»plémen
su pplênientaii

T°us les bn

respectée au dehors
(9 août 1830.)

Pré.'-enteiit

// • Mon vœu
/ ne sera complètement \
rempli

que lorsque nous aurons

entièrement
effacé de notre législation
toutes les peines
et toutes les rigueurs.

que repousse
l'état actuel de la société. >
( 10 octobre 1850.)

H Lois

/ de septembre ;
maintien
de la surveillance
de la police
en matière politique.

Journalistes toulousains
conduits
(sous le présent ministère);
la chaîne au cou,
sur les grandes routes. —
Projet de loi
pour créer
\ uu lieu de déportation
\\ sous les tropiques. J

// « Depuis

'/ la révolution de Juillet,
la France
s recouquis en Europe
le rang qui lui appartient

Rien désormais
ne saurait le lui ravir. »
(22 juillet 1831.)

j La France déchue,
' par la politique
de ses divers ministères

du rang où l'avaient
si brillammeut placée
la République et l'Empire
On la met sans façon
à la porte
\ dn concert européen.

c 11 Pst susceptible

de rendre, ■
8 dit M. Iluniaim.
Le recensement

avec ses
réables conséquences.

/! « J'ai souvent gémi \
"j des

condamnations politiques

/ Il j a en,

'

sous nos divers cabinets,
plus

de condamnations
»t plus de procès politique»
que sous
la restauration ,
qui en a tant vu cependant

< Les puissances étrangères \
' s'opposent, en 1831,
à ce que le duc de Nemours
accepte la couronne
de Belgique. —
La France
humiliée par M. Gnizot
devant l'Angleterre,
le balai de lord Melbourne.-
Le cabinet de Saint-James
fait insolemment entendro
que nous avons besoin
de sa permission
■. pour garder l'Algérie. .

« Les étrangers
qui se mêleraient de nos
affaires,
ue tarderaient pa»

à apprendre
qu'ils feraient mieui
de se mêler des leurs. »
(21 octobre 1830. )

Demande
par les ministres

— J'ai admiré le courag»
avec lequel
les avocats ont combattu
les abus
et défendu les libertés publi-
ques.

Heureusement ce ne sera
plus aussi nécessaire. »
( 10 août 1830. )

dix-huit millions,

e par les Chambres
ie douze millions
de liste civile,
compter les millions
dot et de dotation. ,

lieu d'une cour,
les ministres
ont établi deux,
ivillon de l'Horl ge

Le timbre

s'imposant par la fiscalité
à toutes les publications
qui paraissent
le moins du monde

périodiques; —
aggravation des lois
préventives et répressives
contre la presse.

« Aucune entrave
ne sera apportée à la propa-
gation
des lumières. •
( < septembre Î830. )

« Le trône
n'a pas de meilleur garde
que

l'affection du peuple. >

(23 septembre 1830.)

L'impopularité \

vantée souvent, et notam- :

ment par M. Guizol,
comme le meilleur moyen
de gouvernement.