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Le charivari — 11.1842

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Août (No. 213-243)
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CHA&fiV %ÏSS.

JEUDI l5r i

la retraite les esprits incomplets quand le génie qui les
complétait s'est rt-liré. Depuis la mort de Picard, un n'a
plusentenu parler de M. Mazères.

» D'ailleurs, P. payait alors son tribut aux passions de
sa dernière jeunesse. Il devint amoureux. L'est ici la par-
tie faible de sa vie, car cet amour était un manquement
à dis devoirs légitimes. Cet amour lui porta malheur.
Un jour qu'il s'abanddnnaitàee délicieux lyran, qu'il bu-
tait à la campagne le lait de ses chèvres et mangeait les
fruits de son verger, il eut la fatale pensée de grimper
sur un prunier pour secouer des prunes dans le tablier
de son amante, — tableau piquant qui rappelle le jeune
Napoléon cueillant des cerises avec demoi»ylleDu Colom-
bier 1 — P. eut l'imprudence de se secouer lui-même et
de tomber de l'arbre à terre, où il se cassa la jambe.

Celte triste aventure ne l'empêcha pas de prendre, il y
a quelques années, du service en Afrique, afin de contri-
buer aux succès de nos armes partout où la guerre leur
donne des peuples à conquérir. IL entra comme officier
dans les zouaves, et se distingua comme bibliothécaire
de la Casbah, où il serait encore s'il y avait eu une bi-
bliothèque : car P. n'est pas moins couronné de la palme
de Minerve que du laurier de Mars. P. est le favori de
tous les dieux; Vulcain lui-même lui a souri. P. j orte
dignement sa couronne.

La place de bibliothécaire de la Casbah ayant été sup-
primée, P. donna sa démission d'officier; mais son séjour
en Atrique fut marqué d'un événement qui pouvait avoir
des suites funestes. P. en fut quitte pour une balle dans
Je ventre. Voici comment la'chosearriva : les Arabes étant
venus faire un coup de main sur Alger, P., qui craignait
pour la bibliothèque de la Casbah le sort de la bibliothè-
que d'Alexandrie, se mit k charger un fusil. Mais ce guer-
rier philosophe eut une distraction que les dangers delà
guerre expliquent et que l'amour de la science excuse,
il déchira la cartouche par le bout qui renferme la balle.
En ce moment, uuc porte s'étant fermée avec fracas, P.
avala la balle qui était dans sa bouche en criant : Vive la
France ! Il entra k l'hôpital, fut traité par un chirurgien
habile et guéri par un apothicaire.

Nos lecteurs nous sauront gré de leur avoir fait, les

premiers, connaître le héros dont nous venons d'esquisser
en quelques mots la vie militaire et civile. Toutefois,
nous ne prétendons pas leur avoir donné une idée même
imparfaite de l'intérêt de ces mémoires, écrits entière-
ment de la main de l'auteur, et qui paraîtront dès qu'ils
aura mis la dernière orthographe.

V. S. Les Mémoires de P. fourmillent de pensées ingé-
nieuses dont on pourrait composer un volume dans le
genre des Maximes de La Rochefoucauld.—En voici une :
P. trouve que Jocondc ressemble a un contrebandier par-
ce que Jocontle pa^se de la brune à la blonde, et qu'un
contrebandier passe de la blonde à la brune.

CA&ILLOIT.

Les conseils généraux vont,dit-on,ôlre appelés à se pro-
noncer sur un nouveau projet de loi relatif à l'endigue-
ment. Il nous semble qu'en ce moment le plus urgent
serait de mettre des digues aux débordemens du budget
et de l'ultra-monarchisme.

— Et d'ailleurs il est bien temps de songer k prévenir
les ravages aqueux, maintenant que les conséquences de
la révolution de juillet, nos libertés, nos droits, nos es-
pérances, nos écus, etc., vont k vau-l'eau.

— Aujourd'hui les députés ont élé renvoyés officielle-
ment chez eux. Ma foi ! pour la besogne qu'ils nous bâ-
clent, on ferait peut-être aussi bien de les y laisser.

— On a lu hier k la chambre des pairs une lettre at-
tribuée k S. M. Louis-Philippe. Celle lettre fait vivement

sentir le besoin de la création d'un dixième minislère
spécial, le ministère responsable des fautes def-ançais.

— A la vérité, on pourrait objecter que nous avons
déjk son excellence cuirassière M. Soult.

— M. de Broglie a terminé son mémorable rapport par
ces mots : «Faisons chaque jour ce qu'il nous est donné
de bien faire; Vavenir prendra soin de lui-même. » En
effet, l'avenir saura s'arranger sans le secours de ces mes-
sieurs, nous nous en flattons.

Aujourd'hui mercredi, à l'Opéra-Comique, le Code noir,
par Mocker, Grignon, Grard, Autlren, et par Mmes Rossi,
Darder et Kevilly.

— Les brillantes soirées dansantes du Ranelagh, qui ont ai-
tiré tout l'été la plus élégante société de Paris vont finir; de-
main jeudi la clôture, et cette dernière soirée sera aussi l'une
des plus brillantes.

Le gérant, léopold pannier.

La collection du Journal des connaissances utiles, dont la
publication n'ajamais été interrompue, forme aujourd'hui uno
encyclopédie dans laquelle non-seulement sont exposées et dé-
veloppées toutes les questions économiques à l'ordre du jour,
mais où sont encore consignés tous les progrès et toutes les in-
ventions qui ont eu lieu dans l'agriculture, l'industrie et l'éco-
nomie domestique. Aussi la collection de ce journal est-elle
considérée comme une bibliothèque complète pour les cultiva-
teurs, les industriels et les mères de famille.

Vacances utilisées. — Etudes de physique, Chimie,
mathématiques, bacealauréts, leçons spéciales- On s'inscrit au
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Paris au 19e siècle forme un album magnifique de 9G
i>ages grand in-4°, où l'esprit du texte lutte avec le mérite
le la lithographie.C'est plus qu'une publication éphémère,
•'est un ouvrage écrit à la façon des romans de Le Sage,
où les micurs contemporaines, les ridicules du jour, les
habitudes de tout le monde se trouvent reproduits avec la
fidélité du daguerréotype.

Nul doute que le l'aris au 19' si'ecle, après être resté
:omme album sur les tables des salons, ne prenne place
dans les bibliothèques à côté du Cil Blas et du Diable
boiteux.

Voici les principales lithographies qui ornentee recueil :
La Salle des Pas-Perdus.—Le Bal Musard.—Le Jardin du
Palais-Boyal. —Un Étudiant. — Le Marché des lnno-
c ns.—Course au Champ-de-Mars. — Une soirée litté-
raire.—Le Luxembourg.—La Loge du portier.—l'Esta-
minet.—Le Pont des Arts.—Une déclaration.—Le Bou-

S»e vend élu-* BEAl/GEK et %

gurgy, .iaiaie, emile pages.

levarddu Temple.- . .

Tourlourou. — Les Gamins de Paris. — Une Croi.

!• i «r » An /lonCf1. ^

-Les Titis.—L'Écrivain puM'f^JjJj

faubourg Saint:,lacques. — Une Leçon de danse.
Mardi-Gras. — Le Pâtissier à la mode.— Le Marcn«

de Beignets.—Le Bois— Les Balayeurs. — Retour
bal.—Les Alsaciennes.—La Cuisine.—Revue au CnOT
de-Mars. — les Matelots parisiens. — Le Dégraisseur-
Le Café en plein vent.—Le Foyer d'art>stes.—Le M»
un jour d'étude—Les Chilfonpiers. — L'Antichaiw)
d'une grande maison— Un Bal costumé.—Une bo
du quartier latin. —Une Ondée. ~ Une Promenade-
Les Environs de Paris.—Une Leçon de musique.—u
Rencontre au bal.—Le Singe savant.—Soirée trave •
—Après la contredanse. —Jour du départ de garnis» •
— La Cour des Messageries.

Prix : broché. 2i fr.

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Et d'abord, voyons
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ne d'abord, et à dei
is voulu y croire, i
îles paire, dous DOl
[personnage fort mal
lie l'Académie), n'y
mégarde, ajouté du
lient nous avons cru
l'illustre lecteur... Il
U. Pasquier.

Puis, en voyant c
tain dans le Moniti
lue sous la toque jai
talé. Ne pouvait-il
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supposer, c'est que,
' Moniteur est un \
Vautre part, la mai
'Mes et traditions c
c<>pie fort mal a la c
Mais.non : le Mon
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lettre et ne se s
Vue grammatical
'lion. Force nous i
'"'hentique celle vei
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ils'ème, prêtez-moi
A'1! pourtant une
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^ clair qu'il y a sm
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ont ^ minisire i
'0ninie vérité cons
atïl^is été niée que
I e être en avan
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y a lieu. La critiq
irions que sympa
P^e remerciai

irdu au lils ^

sitre ou se trou-
^'"ernain, laisse {
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