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Le charivari — 13.1844

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Février (No. 32-60)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0125
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-mnce pour le dimanche 4 à
erz, une matinée musicale il (|
e nos artistes en renom n •
1 chanteur dont le talent sV^1
mme le plus piquant. u,*l
•emièrc fois à Paris, M Di«r
,yale de musique de Londres

mt:Ll!OPOLD PANIWeb.

dstes, destiné à la propa^t;
îs doctrines de la science 1
ils matériels et moraux dos ^
itrer dans sa 3e année. Toi?1'
la marche des événeniens 2
une hauteur de vues et un
îonquis le rang qu'à SOr) ,° j
esse périodique sérieuse. L'î
cquises, il les doit à une' vlm
nsciencieuse, autant qu'avi, ,atS
rincipaux rédacteurs. Malgré
l des Economistes est vastp81''
-il une grande variété. Aux L?
ratique, succède, sous le titrp ■
leil des documens les plus ffi
nd un compte sévère et imm3
i qui rentrent dans la sphère ■
ens analytiques et développé»,.
iportans soit par le sujet nn- i.
i de leurs auteurs. Une cL'
re et esprit, résume avec nette;'
us curieux qui se produisent d!
mrnal des Economistes est en
ion exécution matérielle, di°n
lire Guillaumin.

JEUDI 1er FÉVRIER 1844.

3U jg la rédaction et de l'administration, à Paris,

ï0B „u CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERt).

MB*

«moi*.................... ''i^a^^PiiMB^^gl»^ Chaque volume.......................... 80

30 36 '-^^rt Un numéro isolé avec lithographie...... » soc.

Si!" ......... 60 72

'.Jîoiinemens datent des 1« et 16 de chaque mois

■^'Jeronniers.e^BruxeU^

TREIZIÈME ANNÉE. — N« 32.

Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie,

ou gravures, et vignettes sur bois.

<3®&>&H©SE©S5fg,
La collection complète de la nouvelle série, du 1« jan-

On reçoit en paiement des abonnemens, les man-

.wnne pour la France et l'Étranger, aux bu- Wfm. WÊÊmi^WnÊk ^^^SmiMÈÀ- dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

* i« Journal, chez les Correspondais, les Li- ^^SSÊÊÊÊBÊÊÊÊÊÊBM^MÀ^^i ^^S^S^S 6Ur ,e8 maipons de IUml"c de Par,s- ~ Tout ce qui

*'! ' irs Directeurs de poste, et, sans aucun!: aug- '^''^S^^^HBBB^SttBHBBBs^WvL-^^^^^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

journal, chez les Correspondans

P^lalêelgique, chez Jules Géruzet, libraire, rue ^^té^^^^^^^ff^'-^^'^' - ''. "I-csasa-^l^— reusement refusées.

^'^prb^hej! les Directeurs des messageries ; ''$-^^3.«^^^^^^^^^I^^^^S^H^^^!^^^^^>*^ recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou

ip recommander lacopAHtiwii
seau, pharmacien, rue MontJ
ration de copahu qui, de l'aïj,
is, guérisse dans une moyenne*
les ni maux d'estomac, les bleui
relies.

Pasteur, rue Saint-Honoré m
î mode a depuis longtemps pris <
iveur dont il jouit dans le monde
cellente qualité des articles de |
,es connaisseurs ne savent trop ad
:iahillemens d'hommes : habits,fc
ites ouatées, gilets, pardessus oui
'usion. Les draps ours dont if
urtout recherchés aujourd'hui»
ne grande vogue, dans la saison

Parisien—la Belle-Mère et leGeil
îbassadrice—Richard.

3 du Mariage—Hermance— Mm

- le Maître d'École—Jacquot-ù
Guet.

,Évyet O, rue du Croissant, 16,

n journalfait remarquer, ce matin,
que la chambre des députés a passé
douze jours à discuter l'adresse, et
que soixante-huit orateurs ont parlé
dans cette discussion ; la chambre
des pairs, au contraire, n'a consa-
cré que deux heures et quart et trois
ou quatre discours. à. sa réponse,
ce journal prend textelpôûr s'écrier : « La
jiambré des pairs croit-elle qu'en s'abdiquant'ainsi
1 parviendra à, ressaisir son influence? »
feës le Charivari n'entend point se porter déten-
ir de la chambre des pairs, et il serait même enclin
fticaner le Luxembourg sur son abdication s'il pen-
lilque ce dût être là un objet de reproche; mais,
as la circonstance présente, le Charivari trouve
pec'estla chambre des pairs qui araisonetlacham-
des députés qui a tort. Loin que, par suite de la
aparaison ci-dessus, la chambre des députés dohe
déclarée supérieure à la chambre des pairs com-

!ENT à ses Actionnaires.

\ COMPLET!

œuvre de nos écrivains
itateurs ;

e, 18 francs.

3 sa poudre de ter, cians•»»-o
de chocolat. Chaque tassey
e pasliUe 10 centigramme W
ites, A fr.- Dépôt dans le» n

ïCOUmr£, DISCOUREZ

IL N'EN RESTERA JAMAIS RIEN.

e Montmartre, à Paris.

Toute Action de 250 M

fellef donne droit flwt *d°UZe j°U1'S 1(3 S01lt à deux neures et soixante-huit
dans* l'entreprise ; 2» à fcours à trois ou quatre, il faudrait dire, au con-
s> part dans son mateïieliï fe, cc nous semble, que la chambre des pairs a
êriand, cS°i8%™umffl,W Mouze fois moins puérile et seize fois moins bavar-
taUe i"' fév. 1849, lin de laSoci|sqaela chambre des députés.

doit en être des sottises comme des folies : les
courtes sont les meilleures,
îci ne concerne pas l'adresse de 1844 en parti-
ilier, mais toutes les adresses en général. C'est un
iid'enfansque joue là le parlementaire, et il faut
hvéritablement abruti par la constitutionnalité,
pur perdre annuellement un temps précieux et com-

ie leur construction, de leur sji lettre ses poumons et son larynx nar la sai-
Uhiver, dans un exercice qui, en droit, poursuit
«but fort illusoire, et, en fait, n'en obtient aucun.
Notez bien que je ne veux pas faire allusion par là
I stérilité des changemens de ministères sous notre
peureux Système: il est de fait que déjà, sous ce
apport, nous aurions parfaitement raison; et si le
i"K îVersement d'un cabinet mauvais n'était, comme
^ ™-VV SîT5 AâSemi)le' uu bon résultat, même quand on voit
AHT ±i& lAX^^weder un cabinet qui ne vaut pas mieux, nous
'nons autorisés à dire que le choix entre MM. Molé,
pot , Thiers et de Broglie ne vaut pas une
fission d'une heure et un discours de dix minu-
I Mais c'est de plus haut que nous envisageons la
«ton, et lors même que les changemens de-minis-
jes amèneraient des changemens de système, nous
l, Rendrions que ces interminables et périodiques

©e E<assaiae et G

9 , maison du notairo^___

Êïiîiiiï.

ret-Mêry, 1«. » pais.

ntre les pâles couleurs, les
ises, etc., etc. ,
t est fous forme d'un bon»

ise mécanique, M.JCOLMB g rasions d'adresse sont un enfantillage oiseux,
3 sa poudre de fer, dans ^f^t le moindre défaut est de perdre en niaiseries un
F qui pourrait être mieux employé.

Voyez, on ne saurait trop le redire, comment les
choses se pratiquent.

Dès le début de la session, un discours du trône,
dont le résultat le plus net est de fatiguer la garde na-
tionale, les troupes et la police, — nomination d'une
commission qui passe dix ou quinze jours à préparer
une réponse, —discussion de cette réponse pendant
dix ou quinze jours. Total, trente jours au moins
pour une opération qui aboutit généralement à un
vain échange de formules banales, et qui n'est pour-
tant qu'un préliminaire de la session. C'est, comme
au spectacle de Polichinelle, la bagatelle de la porte.

La session commence enfin ; vous croyez en être
quitte et pouvoir passer aux affaires législatives. Eh
bien, non! Et le supplément 'les. fonds secrets?—.
Nouvelle discussion qui n'a d'autre but, comme l'a-
dresse, que de formuler d'une seeoncle manière cette
question : « Le ministère a-t-il la confiance de la
chambre? »

Et d'abord, pourquoi la poser irrémissiblement
deux fois par an, cette question, qui d'ailleurs est
naturellement posée tant que la chambre est en exer-
cice? De deux choses l'une, en effet : ou le cabinet a
la confiance, ou il ne l'a pas. —S'il l'a, sans que l'op-
position espère le l'aire tomber en minorité, à quoi
bon perdre deux mois sur six à un vain combat ora-
toire?— S'il ne l'a pas, ou si on a lieu d'espérer
qu'il l'a perdue, n'est-il pas loisible au premier dé-
puté venu de saisir la chambre, du jour au lende-
main, de la question de confiance, comme cela se pra-
tique en Angleterre, où les cabinets sont bien et dû-
ment renversés, quoique l'adresse soit discutée en
une séance, et qu'il n'y ait point de joute annuelle
des fonds secrets.

Calculez les inconvéniens de ce mode de procéder.
— Affaiblissement et préoccupation constante pour le
cabinet, qui a, deux fois par an régulièrement, sans
préjudice des cas éventuels, à défendre son existence,
et pour qui chaque session est une sorte de tour de
manège ëmaillé, de distance en distance, de trem-
plins et de barres à sauter. Un bon cabinet n'aurait
pas le temps, au milieu de ces angoisses, de prépa-
rer d'utiles, mesures, exigeant un peu d'avenir... à
plus forte raison les nôtres, qui sont tous détestables.
—Pour la chambre et le pays/perte de deux mois de
session sur six, et ce qui est plus déplorable, allan-
guissement des autres quatre mois, car les députés
épuisent leur activité dans ces luttes que la person-
nalité fait plus brillantes, et se gardent bien d'assister
aux discussions d'affaires. Témoin la séance d'avant-
hier, où la flétrissure a—;f rassemblé 410 députés,
et celle d'hier, où une lot des comptes n'a pas même
pu trouver un nombre suffisant de votans.

Eh'pour Dieu ! en bon système constitutionnel (il est
vrai que le nôtre est mauvais), les choses devraient se
passer autrement. Le ministère devisait être toujours
et constamment, pour ses actes, en barde sous le fer

de l'opposition, au lieu de lui ouvrir sa poi trine deux
fois l'an, puis de boutonner sa redingote et de vivre
avec sécurité le reste du temps. L'opposition, de son
côté, devrait prendre corps à corps le cabinet, sui-
vant les circonstances et l'opportunité de tel ou tel
acte, et nflh. pas se ménager pour deux occasions qui
arrivent irrévocablement tous les ans, comme les é-
quinoxes.

Bavarder sans agir est le fléau de notre époque.
Toutesles opinions auraient pourtantintérêt à se trou-
ver d'accord sur ce principe au moins, qu'il vaut
mieux agir sans bavarder.

C'EST TROP FOETi

nfin il a été trouvé, l'homme
fort devant Dieu. Alléluia!

Mais cet homme fort devant
Dicti est en même temps très
fort devant les hommes, ses frè-
res. On n'avait jamais vu, a-
vant lui, un gaillard administrer et confirmer avec au-
tant de force.

Le gouvernement n'a pas voulu qu'un fidèle
cloué par le Seigneur de poings aussi vigoureux restât
dans les rangs obscurs de la population. II l'a fait
monter au rang suprême des lévites, et sous le nom
profane de préfet, ce saint homme dirige un de nos
départemens dans les voies du Juste-Milieu.

Si les hercules du Nord n'existaient plus, on en re-
trouverait le spécimen dans sa personne. C'est un lé-
vite de la force de cinq chevaux, un préfet que les
portefaix des halles regrettent de ne pas compter par-
mi eux ; c'est Milon de Crotone déguisé en adminis-
trateur, un gladiateur en habit brodé.

A la savate M. 1 préfet démonterait huit titis
multipliés par qi e débardeurs ; à la boxe il désar-
çonnerait Swift. ne sait pas ce qu'il y a de plus
grand chez lui. pied ou de la main. Si son orteil
est de bronze, son pouce est d'acier.

Mais ce magistrat ne se contente pas de jouir des
plus forts muscles de l'administration, 1 es' aussi
l'inventeur d'un système de discussion 'qui lui atti-
rera, nous n'en doutons pas, la faveur du consei! des
sacrés pontifes. A un homme qui a tant de vigueur
dans le raisonnement, le collège de la doctrine_doit la
maîtrise.

Cette vigueur qu'il doit à l'intercession du ciel,
M. le préfet a eu l'heureuse idée de l'appliquer au
gouvernement de son département. Puisque le bon
Dieu lui a donné des poings, c'est apparemment pour
qu'il s'en serve. De cette induction à la pratique il
n'y qtf mi coup de pied.

Ainsi, par exemple, M. le préfet a besoin d'iutro-
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