Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 13.1844

DOI Heft:
Janvier (No. 1-31)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0124
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
1i§-: C11AB1VAB1.

dimanche. Il faut être un démon incarné pour tenter
ces sagesses-là. Cette femme y réussira ; mais elle fait
payer son habileté.

m. FEiuiAJVD. —Elle a dit de revenir à quatre heu-
res. La séance de la chambre ne sera pas finie.

m. ludox. — Qu'est-ce que ça fait ? Nous allons
vite à la chambre pour flétrir les légitimistes. C'est
bien le diable s'ils ne sont pas flétris à quatre heures.
Nous crierons aux voix ! aux voix ! pour en avoir
fini plus tôt avec la flétrissure.

MORALITÉ.

ils voient la peccadille daxs l'oeil du voi-
sin et ne sentent pas le gros péché dans leur
oeil propre.

CARnxow.

Les conservateurs ont infligé une flétrissure aux
députés légitimistes. On ne peut donner que ce
qu'on a.

— M. Guizot est parvenu à se mettre au dessus du
mépris....Comme Mithridate était à l'épreuve du
poison.

— Les députés légitimistes quittent la chambre, et
M. Guizot y reste : tous les flétris ne sont pas égaux
devant la loi.

— On s'étonne que M. Guizot ait flétri. On sait
pourtant depuis longtemps que l'homme de.Gand flé-
trit tout ce qu'il touche.

—Nous recommandons les modifications suivtfiites à
la prochaine édition du dictionnaire des synonymes :
« Trahir, déserter, passer à l'ennemi; syn., aller
porter des conseils constitutionnels. »

— « Une petite invasion mettrait tous ces gens-là
à la raison, » disait dernièrement un ministre russe
à S. M. Nicolas. « A quoi bon, répondit S. M., puis-
qu'ils ont M. Guizot? »

— Les journaux annoncent que l'ambassadeur
d'Angleterre a eu, cèsjours-ci,de fréquentes entrevues

avec M. Guizot. Cela ne prouve pas qu'il soit disposé
à renoncer au droit de visite.

— Le roi des Belges vient de donner un bal qui
s'est terminé par un véritable festin de Ualthazar. Par
exemple, on ne l'accusera pas, cette fois, de contre-
façon.

— A moins que la contrefaçon ne fût au fond des
4,000 bouteilles de vin de Champagne et des 6,000
bouteilles de vin de Bordeaux qui ont été absorbées
dans ce gala monstre.

M. Chaudesaigues annonce pour le dimanche 4 fil
iain, dans la salle de Herz, une matinée musicale des !
intéressantes ; plusieurs de nos artistes en renom prèle

BULLETIN.

Le procès de M. J. Janin contre M. Félix Pyat et la
Réforme, ne sera pas appelé aujourd'hui mercredi à la
8e chambre ; une indisposition de Me Marie nécessite une
remise à huitaine.

/„délassemens-coMi0_rjËS. — Les Trois Amis, drame
en trois actes de MM. Menissier et Bellevue.— Trois a-
mis, au sortir du collège, se donnent rendez-vous à dix-
huit ans delà pour voir le Changement que le temps au-
ra apporté à leur fortune. Ils espèrent tous trois réus-
sir,—le premier en suivant la carrière des lettres,—le se-
cond en se lançant dans celle des spéculations—et le troi-
sième en vendant de l'aloyau. Comme on pouvait le
prévoir, l'homme de lettres ne s'enrichit pas, le spécu-
lateur se ruine, le boucher devient millionnaire et par-
tage avec eux.

La première idée de celte pièce est tirée des Tourel-
les, ce remarquable livre de M. Léon Gozlan; elle avait
déjà été exploitée au Palais-Royal dans les Deux Cou-
ronnes. M. Menissier y a ajouté un caractère de traître
dont il*- s'était déjà habilement servi dans M. Martin.
Plaise au public que cette seconde édition ait les cent
représentations de la première!

»*, Ce soir, à l'Opéra-Comique, l'Ambassadrice et Ri-
chard, par l'élite de la troupe.

t\ Ce soir, par extraordinaire, représentation au bénéfice
de Mm<: Grisi, Otello, joué par Mario, Ronconi, Corelli et La-
blachc. .

»*. La première représentation de Michel Perrin, aux Va-
riétés, est fixée à demain jeudi 1er février.

„*» Ce soir, au Gymnase, avec Madame veuve Boudenois,
jouée par Mme Volnys, Numa, Tisserant, on donne Jacquart,
par Delmas, et VItalien et le Bas-Breton, par l'élite des co-
miques de la troupe.

Malgré la foule qui remplit chaque soir la salle, le Palais-
Royal donnera demain la Bonbonnière, par Ravel.

prochain, dans la salle de Herz, une matinée musicale des p

prêta

seul si

On y entendra, pour la"première fois à'pàris, M. Distin et
latre fils, de l'Académie royale de musique de Londres.

Le gérant: léopold patoieb.

Le Journal des Economistes, destiné à la propagation
la défense des plus ■ saines doctrines de la science or» ili
sincère des véritables intérêts matériels et moraux des peur
et des individus, vient d'entrer dans sa 3e année. Tontes*'"
questions qui ont surgi delà marche des événemens ont
traitées dans ses pages avec une hauteur de vues et une ni
sance incontestables. 11 a conquis le rang qu'à son débtl
espérait prendre dans la presse périodique sérieuse. L'auto
et l'influence qui lui sont acquises, il les doit à une rédffl
ferme, grave ettoujours consciencieuse, autant qu'au talèni
à la position élevée de ses principaux rédacleurs. Malgré sa si

•abonne, pour la France e
Rournal, chez les Cor
m Directeurs de poste,

cialité, le cadre du Journal des Economistes est vaste •Tuf'^nXiaue chez Jules (
chaque numéro présente-t-il une grande variété. Aux attio • r à Bruxelles
de doctrine et de science pralique, succède, sous le titre geï lir01inier '
rique de Bulletin, un recueil des documens les plus intéri
sans. La Bibliographie rend un compte sévère et impartial
tous les ouvrages nouveaux qui rentrent dans la sphère él
due du journal. Des examens analytiques et développés i
consacrés aux ouvrages importans soit par le sujet qu'ils
tracé, soit par la réputation de leurs auteurs. Une Chroni
mensuelle, écrite avec verve et esprit, résume avec netteté
nouvelles et les faits les plus curieux qui se produisent dan
monde économique. Le Journal des Economistes est en
tre, par la perfection de son exécution matérielle, digne
autres publications du libraire Guillaumin.

— Nous ne saurions trop recommander la copahine-1
ge, préparée par M. Jozeau, pharmacien, rue Montmar
161. C'est la seule préparation de copahu qui, de l'avis'
premiers médecins de Paris, guérisse dans une moyenne di
jours sans nausées, coliques ni maux d'estomac, les bleni
rhagies anciennes et nouvelles.

—,Lc magasin du Bon Pasteur, rue Saint-Honoré, 10 IL N'EM RESTER/

1G9, est un de ceux que la mode a depuis longtemps pris s
son patronage. Il doit la faveur dont il jouit dans le monde!
gant au bon goût et à l'excellente qualité des articles de l
leur qu'il met en vente. Les connaisseurs ne savent trop af
rer la coupe gracieuse des habillemens d'hommes : habits, ft
paletots, twennes, redingotes ouatées, gilets, pardessus ou;
etc., qu'on y trouve à profusion. Les draps ours dont ili

de s'approvisionner sont surtout recherchés aujourd'hui 1 ......

fasbion. Ils jouissent d'une grande vogue dans la saison IHHRMi c^ue s01x
nous sommes,

des pairi

r. c-, "•°,J"*au,c,"oc" ^Tfgy' ouquatr

opéra. — Dom Sebastien. !.. • , i .

français.—Un Ménage Parisien—la Belle-Mère et leGen1 LeJ0Uinai prend 1
opéra-comique.—L'Ambassadrice—Richard. libre des pairs croit-e

italiens.— OtellO. IMiniinnrlv.n a •'

odéon. - Marie Tudor. Il viendi a a ressaisir

vaudeville.—La Veille du Mariage—Hermanee — 1'

blasé—Trop heureuse.
variétés.—Marjolaine— le Maître d'École—Jacquot-G

sonnette—Chevalier du Guet.

JEUD1 1« FÉVR1É

,1a rédaction et de l'adi

.CROISSANT, 16 (HO

jonnemens

datent des l« e

n journe
que la cl
douze jo

Imprimerie Lange LÉwet O, rue du Croissant, l(j

Publications nouvelles pour les jeunes personnes. (4 ROMANS par mois.) — On délivre les Actions au siège social, 180, rue Montmartre, à Paris.

BIBLIOTHÈQUE j)j 250 FRANCS deJtomaS/dXi

flPc selles donne droit 1° à uni!

ertes le Charivari n'enl
'de la chambre des pa
icaner le Luxembourg
]ue ce dût être là un
la circonstance prés
t'estla chambre des p»
,u députés qui a tort

avec dans l'entreprise; 2°

DES »v*»ti*i « vm.nimkj vu» wjuxuvjlu jj amuium , JEUNES FILLES. PRIMES LITTÉRAIRES. ffijfâZÏÏlA

aux Actionnaires avant tout prélèvement; 4° à la réception perpétuellement gratuite de tous les romans; 5° à la réception immédiate des Œuvres de Chdteaubriand, en J8 volumes, et des
verbes d'éducation de Théodore Leclerc en 8 vol., ornés de 78 grav. magnifiques sur acier, par A. Johannot ; 6» enfin au remboursement intégral du capital le I <* fév. 1849, fin de la Soc pe ja Cuamj)re ^ ,,

lazetle des Femmes, qui clpnne depuis 1842 DIX POUR CENT à ses Actionnaires. Sdoit en être des soft

'Paraison ci-dessus, la
f< ■ déclarée supérieure?
«une jours le sont à d
«m à trois ouquatr.
I <* nous semble, w
fee fois moins puéri

Les Romanciers des Demoiselles sont publiés par les directeurs de la Gc

MAIRE USUEL DE TOUS ILES VERBES FRANÇAIS

Tant réguliers qn'irrégnliers, entièrement conjugués,

CONTENANT, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, LES 700 VERBES DE LA LANGUE FRANÇAISE AVEC LEUR CONJUGAISON COMPLÈTE

Et la'solution aualytique et raisonnée de toutes les difficultés auxquelles ils peuvent donner lieu sous le rapport de leur orthographe, de leur prononciation, de leur construction, de leur !
et notamment de l'emploi de leurs modes, temps, personnes, etc., etc.; le tout appuyé sur un grand nombre d'exemples choisis dans les chefs-d'œuvre de nos écrivains
les plus célèbres, et sur l'autori té de l'Académie, de la Société grammaticale de Paris, et des plus savans grammairiens et commentateurs ;

PAR, MM. FB,àB,ES.

Deux volumes in-octavo de plus de 1,000 pages chacun. — Prix : 15 francs, et franco dans toute la France, 18 francs.
Claez; B. DraiMion, édliteHr, rïae liaffltte, 4w>, aaa premier.

Viennent de paraître chez tous les libraires. Prix: 60 c.

L'HOME BLASE,

v. de MM. Lauzanne et Duvert.

IfflE IBÉSBESIÉDICIJV.

ARIS BLOQUE

par M. Maurel Duperré.

\À YEILLE DU MÀHI4GE.

Ces quatre nouveautés dramatiques, qui remplissent chaque jour la salle
du théâtre du Vaudeville, sont également représentées dans les principales
villes de France avec le plus grand succès. La faveur populaire s'est attachée
d'une façon tout exceptionnelle au théâtre de la place de la Bourse, qui, du
reste, s'acquitte à merveille du soin de la justifier. Les pièces y sont de bon
ton, la gaîté de bon aloi, et le stylo toujours correct et élégant. Il est impos-
sible de dépenser à la fois plus d'intelligence, et d'activité pour harmoniser
les parties diverses d'un ensemble si heureux et si habilement combiné. 11
faudrait, du reste, qu'une pièce lut bien faible pour ne pas réussir, quand
elle a pour interprètes Bardou, Félix, Fcrvillc, Amant, Lafcrrière, Aïnal, et
Mm=s Thénard, Dochc, Mira et Page.

bCHÔCOMTMENIER

comme tout produit avantageusement coa-
nu. a excité là cupidité de» contrefacteurs.
Sa forme particulière et ses enveloppes oni
été copiées, et les médailles dont il est re-
vêtu ont été remplacées par des dessins
auxquels on s'est efforce de donner la
même apparence. Les amateurs de cet
excellent produit voudront bien exiger
que 1» nom Mhmer soit sur les étiquettes
et sur les tablettes.

Dépôt, passage Choiseul, îl, et chez un
eraro nombre de pharmaciens et d'épi-
eieis ée Puis et do toute la Franc*.

PLUS D'OGNONS BMLÉS!

COZ.crxsixh3 ROWDBATT,

Ou glace de légumes, pour potages
gras et maigres pour sauces et roux.

passage de l'opera, 3.

des sottis
courtes sont les meilh
f ne concerne pas 1
>™a>s toutes les ad
que joue là L
Jument abruti
»e annuellement
tre ses poumons et
.'^dansunexer.

/S illusoire> ^ <

S* que je neve,
^deschangem,
S^tème: il e
5 nous .aurions pË
t,er8 lnentd'un cabine
I u» bon résuit;
fcs Jn carnet qui
^^sésàdireqi

*! Cestdeplushn

Son goût est agréable, il convient contre les pâles couleurs, '^Irtc^paji]^ . Même qu

CLiASSB Ï84S.

Ciliez MM. Xavïem ©e Ïî'ASSALEE et *

Place des Petits-Pères, 9 , maison du notaire.

CH0C0L1T lERECGlli.

Bîe c;©SilïB«3T, vue Saiist-Mèry, ï^» à P^fSi

ches, la faiblesse, les maladies nerveuses, etc., etc.

Pour les enfans délicats, ce chocolat est fous forme d'un bo"6"'.

Aujourd'hui, à l'aide d'une ingénieuse mécanique, M.ICOLMliJ .
nu à faire entrer trente grammes de sa poudre de fer, dans un p I

division, par 500 grammes de pâte de chocolat. Chaque tasse yj g^Sioindrp t\ùfn <' .
grammes 60 centigrammes, et chaque pastillé 10 centigrammes, % UIÇ aeidut est

demi-kilog., 5 fr. En bonbons, les boites, a fr. - Dépôt dans les l'»^
villes de France.

< ner^ent des clîa
hCn\^ ces in
itl ?s d'adresse sot

Pourrait être n
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen