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Le charivari — 13.1844

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Août (No. 214-244)
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JEUDI ï* AOUT 1844.

mquiest poorin ta è la rédaction et de l'adiranisUatioD, à Paris, ^à^SSHHK^ Û fiZÛ , Publiant chaque jour m vaam dessin en lithographie,

' a «i'hcnreus P" rue »« cessant. 16 (hôtel colbert). ^^^^^^^m^^lÊsÊÊ |pt4ÉBÉP ou «■*TDMt». ET vi«anr«8 sur bois

îécs rémîj

on Puisse dire;
it la pirouette,

ns.

MîLON, lfl3Los

aspiration

iciré-des-Arts
apeaux de ia tr|

promptement et
a un chapeau ta
un de ses chapea

Trois

mois.

TREIZIEME ÂNJNÉË. — N« 214.

«S©SJ3LIESl3?S@SrS.

paris, départes! es s» WM^^^^k!^^~ A, èWÊÊEÊÊÊL3L La collection complète de la nouvelle série, du 4 w jan-

15 lr. 18 fr. 'W ^'^ïÉvMÊÊiï: ^mstB&k&^&* I«JPl^^r-*^ vier1838 au 31 déc. 18i3, 13 vol. Prix. 390 fr. >.

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.........• 60 _ 72 nf^Xm^Fw7nfmi\ nFï^Mjli'l Wl ''"""Mf-^aE^^^^^^^ Un numéro isolé avec lithographie...... » 50 e.

„ 5,.lbonne pour la France et l'Étranger, aux bu- 'mW^FWÎ WÊmÊMMW 0n rcs°lt en paimcn 1 ,lïs ab"î\nc" 6115 ï es m„a""

°" * u "ou nal, chez les Correspondons, les Li- -gf - 1 mf^^H^Ï^- dat8 à vue sur le Tré80r et sur Ia Vo8te ' „ct f eff«»s

reaU\ L Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^^m^^^^fill^^^^S^ sur les ,nais0Iis d" Bar,flue dc Pans". " lout ce ^

'""'"l in, de prix, chez les Directeurs des messageries ; " I 11 PH TBST | | I " concerne le Journal doit être, adresse (franco) au Di-

nientauon u i fifini7.P.t lihrairP. n» ^^L^SST-^s^====~^^^t--^^'i'C^ » recteur. - Les lettfcs non affranchies seront rigou-

""'"l, BcHque, chez Jules Géruzet, libraire, rue ^^fe^EZi^;^:3>^^^S^-~=r-^-^::^^^' ' recieur. - Les leurc

tl poui = RruYPiiPs ^Œaê*eSfefe^»"- ' reusement refusées.

i Eperonmers, 6, a Bruxelles.

5 ET INSERTIONS,

innonces, rue Mai
i charge spécial^
ou articles raisons
nger, à des coudi,
îui s'est adjoint
;e de toute espèce i

iicale à tous ceux
médical. Cet oum,
est le seul qui t(J,

PROJETS PHILANTHROPIQUES.

specia
fait parmi

. clientelle les ntr
r la loyaut de

es événemens les
plus tristes ont tou-

i.7ës'médedM,'pS l'Il ptïf i §ffj| jours leur côté ridi-

sés par communs 4s§ BSH^^^^pH |I! fi cule. Dès le lendc-
rue Neuve-Vivien^ 'jjjf '■ES^âl^Hil main de la funeste

catastrophe des

te du Croissant, i«, Il ' IRShHH Champs-Elysées, les

donneurs d'avis
sont venus , avec
leurs habitudes de
a vieilles commères,
Cl CnCOn |;^^||^^P^^^^^3'faire sourire les gens
^P^Ï^tMN^ qui étaient les moins
disposés à plaisanter sur ce sujet.

Nous ne parlons pas des narrateurs qui se posent
en société comme ayant failli être écrasés sur la place
de la Concorde. Si on additionnait toutes les person-
nes qui prétendent aujourd'hui s'être trouvées sur le
lieu (lu sinistre, on compterait au moins huit cent
tisfai t, veillent aj ^ personneg- j[ egt Yrai „ue \es Parisiens qui ont
asasms lia cert» ,r ....

jt citer les taffei passe par la il y a huit jours se posent aussi en qua-
it. Une partie»» si-victimes.

j Mais les véritables grotesques sont les philanthro-
IfîlîPS n|]j l*s) qui se donnent la satisfaction d'imaginer une
1 i fouje (je projets toug p|ug prodigieux les uns que les
autres pour éviter qu'à l'avenir pareille bagarre se
- renouvelle dans les fêtes publiques.

sées qui sont presque toujours lés causes premières
des désordres de ce genre.

Bref nous n'en Unirions pas si nous voulions men-
tionner tous les projets inventés par chaque journal,
y compris \e Charivari. La tâche d'un préfet de poli-
ce sera toujours fort difficile à remplir en de pareil-
les circonstances, tant qu'on n'aura pas persuadé,
surtout, aux pères de familles, qu'il est superflu
de mener dans ces bagarres Bobonne, Guguste et
Zozor, et que le meilleur moyen de distraire les

*ctn% cbir* Si j'étais préfet de police, dit le rédacteur de la
avec l'indifl' Presse, j'établirais, sur la place Louis XV et dans les
et règleW Champs-Elysées, de vastes carrés de troupes qui mé-
&Eît9 util© 8*nageraient ainsi de grands emplacemens parfaitement
aétfiicaB; et R libres, et quand la fête serait finie, ces troupes se re-
ïyaiMMG' 4 « pliant sur elles-mêmes permettraient alors à la foule
ois I'©» l'^1 decirculer librement.

La Presse, qui tient à ce qu'il n'y en ajt pas (af-
------Ifreux calembour 1), aurait pu tout aussi bien décrè-
te 1» Bouf i ter qU'on ne laisserait pénétrer dans les Champs-
Elysées que des gardes municipaux et des sergens
de ville, avec consigne à ces messieurs de rendre
compte, le lendemain, à leurs amisi et connaissances
d(;s illuminations et du feu d'artifice de la veille.
D'autres philanthropes décrètent qu'il suffirait
tout est !admira» pe longue ligne de factionnaires chargés de faire
nand.' est pi.^;ljr*ela droite à chaque flâneur et de l'empêcher
Doche, ^feiii»/6 s'arrêter ou de revenir sur ses pas, sous peine de
Aille%°Q^^ un coup de crosse de fusil,

___..encas d'obstination ou de récidive, un coup de

"-rrjTjponnette.

JlUU'' b,^v?Cce système, on compterait huit ou neuf cents
t Ce .lUlsiens embrochés comme des lièvres; mais pas
?> PÀln^ulne serait asphyxié, ce qui serait une grande
..Feydeau, «yjioration.

3t argentée par | D'autres voudraient que la police trouvât unique-
tîssant rogramfr™;l_e m°yen d'empêcher huit à dix mille voleurs

iment :

IS,

Damarin, muf,

^même aspect,
rt en vermeil

quinze a.vingt mille gamins de pratiquer ces ppitâ

moutards, sans le moindre danger, un jour de fête
publique, c'est de les laisser à la maison en com-
pagnie d'un sucre d'orge ou d'un biberon, suivant
qu'ils ont plus de goût pour l'un ou pour l'autre de
ces deux divertissemens.

De tous les pi^ts^ém'fs'';'|u^qu'à présent par les
donneurs d'avril m'en est qifuu seul que nous ap-

prouvons pleînement,et que, dans sa touchante solli-
citude pour les Parisiens, le gouvernement s'empres-
sera bien certainement.....de ne pas suivre.

La place de la Concorde est ornée de quatre grands
fossés destinés sans doute à servir, un jour, de de-
meure à des lapins, des cochons d'Inde, des ours et
autres animaux d'agrément, car nous ne leurvoyons
pas un autre emploi.

Ces . fossés ont déjà causé de grands malheurs
sous l'ancienne monarchie et aussi sous la nouvelle.
Enfin, c'est à eux que l'on doit en grande partie at-
tribuer la dernière catastrophe. Combien faudra-t-il
encore d'accidens de ce genre pour faire supprimer
ces déplorables trous ? attendra-t-on qu'ils puissent
être complètement comblés par toutes les victimes
qu'ils màm& faites ?

D'UNE NOUVELLE

ou l'on ne voit que du teu.

Vous vous rappelez
fggsansdoute avoirouï par-
ler, il y a cinq ou six
"Hp^mois, d'un projet des
^. plus séduisans, éclos
dans l'imagination ana-
laiS^âiir' créontique de nos gui-
zotins. C'était une charmante idée reposant sur des
affûts d'artillerie, gracieuse comme le sourire d'une
gueule de mortier, exhalant un suave parfum de pou-
dre à canon.

Il s'agissait de la fondation d'une nouvelle ville,
non de ces villes vulgaires comme en ont fondé
Alexandre, Constantin, Napoléon, etc., destinées à
accroître la richesse, la puissance d'un pays. Non : la
ville guizotinc avait un autre but,bien autrement uti-
le et national, celui d'ajouter à nos embastillemens,
à nos créneaux, à nos meurtrières, à nos boyaux de
tranchée.

Cette ville devait être composée, en fait de mond-
mens d'agrément et d'utilité publique, de fabriques
de cartouches et de fusées incendiaires, de fonderies
de pièces de 48, de fusils de remparts et autres ca-
nardières.aEUe devait être peuplée de piles de bom-
bes, de boulets et d'obus. Pittoresque population !

Elle portait le nom tout gentil et tout mignon du
Canonville.

Or, depuis cinq ou six mois qu'on avait annoncé
la future construction de cette aimable cité aux por-
tes de Paris, il n'en avait plus été question. Et les;
bons Parisiens s'alarmaient naturellement de ce si-
lence ; on entendait partout s'écrier : « Que devient
ce délicieux Canonville? aurait-on oublié Canon-
ville? voudrait-on nous frustrer de ce cher petit Ca-
nonville? Rendez-moi Canonville, ou laissez-moi
mourir. »
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Projets philanthropiques
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Birouste, Jean
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Août (No. 214-244), S. 829
 
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