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Le charivari — 13.1844

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Octobre (No. 274-304)
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fart de. la rédaction et de l'administration, à Paris. ^ -^mmÊf^mmi WË L PlMaDt châ^ ]0ur un mm te;ifl en

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recteur. — J>.s lettres non affranchies seront rigou^
retiliémerit refusées. o

rue du Croissant,

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I GLOIRE RÉCHAUFFÉE NE VALUT JAMAIS RIEN,

Après ses plus belles cam-
pagnes Napoléon revenait à
l'improviste ; il prenait même
soin de rentrer aux Tuileries
pendant la nuit.
^ Le maréchal de Saxe, avant
f^HP^ Napoléon, suivant la même
%**>'W>k\£ méthode, était denui;

^||P*;^Wfi5 méthode, était depuis plusieurs
jours, au retour deFontenoy, dans Paris, lorsqu'un
soir on le vit paraître à l'Opéra. Toute la salle se leva
pour saluer le héros de cette belle journée où l'orgueil
■M Anglais fut si bien abattu.

Chei le rïiaréchal de Saxe, chez Napoléon, chez
tous les vainqueurs (et, en France, ils sont nom-
breux), est-ce fausse modestie ? est-ce un sentiment
outré des convenances? ou bien un excès de vanité?
Eh ! mon Dieu ! rien de tout cela : ces guerriers cè-
dent à leur nature. Quand on est grand, on est sim-
ple; quand on gagne des batailles presque à coup
sur, on ne s'avise pas de trouver la chose extraordi-
naire, inouïe. N'est-ce pas Louis XIV qui, en appre-
nant le fracas que faisaient les Hollandais après une
victoire, dit ce mot heureux : « On voit bien qu'ils
n'y sont pas accoutumés ! »

C'est sans doute cette raison qui nous a valu tout
le bruit qu'on a voulu faire avec la revue d'hier.
Sons le Système de la paix à tout prix, nous avons
perdu l'habitude des triomphes ; aussi les avons-nous
retrouvés avec joie comme de vieilles connaissances.
Seulement nous n'avons pas eu, pour éclairer la fête
militaire, la présence du soleil d'Austerlitz. Ce con-
tre-lemps était-il bien nécessaire pour nous appren-
dre qu'Isly n'est pas tout à fait Austerlitz, une de ces
batailles qui décident du destin d'un empire ? C'est
une action glorieuse sans doute, mais comme nos
soldats s'en donneront toujours le plaisir, en jouant,
chaque fois qu'on le leur permettra. Le Système, à
<* sujet, ne devait-il pas imiter la modestie de Na-
poléon? d'autant que c'est uniquement par là qu'il
'ui est possible de ressembler à ce conquérant,
'•es régimens de la garnison de Paris pouvaient

donc rester dans leurs casernes sans être moins fiers
la gloire acquise par-leurs frères d'armes en Afri-

fie. Croit-on que la garde nationale ne s'y soit pas

a^>ciée, quoiqu'on n'ait pas songé à elle et qu'elle
/ait point paru?

/a pluie tombait si fort que le plus heureux de la
! cwéraonie a dû être celui qui, portant le parasol, en

aur<a fait, pour la circonstance, un parapluie.

L'ORIENT DÉVOILÉ,

rampât, xr ! Frontin !
Lafleur! Labranehe! Ho-
là ! quelqu'un ! qu'on m'ap-
porte les Mille et une Nuits.

Livre - infâme, livre men-
teur, je te maudis, je le livre
aux flammes ; je voudrais
être le parlement, pour te fai-
re brûler par la main du
bourrer i

Si je pouvais mettre la
main sur M. Victor Hugo,
je crois que je lui ferais passer un mauvais quart
d'heure. Heureusement il se dérobe à ma juste fu-
reur.

0 M. Galland ! ô Victor Hugo ! quel mal vous m'a-
vez fait !

Amour, espérance, ambition, j'avais perdu toutes
mes illusions ; je ne croyais plus ni au Juif errant,
ni au jeune Fouyou, nia la reine Pomaré, ni à l'a-
venir de l'humanité. Une seule chose me restait :
l'Orient. Oh ! l'Orient ! m'écriais-je ! mon royaume
pour l'Orient !

Pourvoir Constantinople, Smyrne, le Caire, j'au-
rais donné ma vie et mon âme, si j'y croyais: j'aurais
consenti à tous les sacrifices, à toutes les privations.
On m'aurait condamné à ne pas lire le Charivari que
je reçois tous les matins, que j'eusse subi cette dure
loi en vue d'un voyage en Orient.

Mais hélas ! pour se donner une pareille juissance,
il faut être prince, poëte, commis voyageur ou chargé
d'une mission par le gouvernement. Or aucune de
ces trois qualités n'est la mienne, et le gouvernement
ne me charge de rien du tout.

Je maigrissais, je dépérissais de rage d'être con-
damné à Paris à perpétuité; je grinçais des dents, je
tournais visiblement au djinn, lorsqu'un jour j'ap-
pris que l'Orient v ait vers moi, puisque je ne pou-
vais aller à lui. Dans ma joie je courus me joindre à
l'auditeur du cours du chevalier Jaubert, professeur
de langues orientales.

Cfctait hier dimanche, le grand jour fixé pour
l'entrevue; l'Orient devait être visible pour moi delà
terrasse des Tuileries, sous la forme d'une tente et
d'un parasol.

11 me fut impossible de dormir ; dès l'aube, je me
fis la barbe du côté de la Mecque, et je me dirigeai
vers les Tuileries en disant : « Allah ! bii
ce qui signifie : « Dieul seul est grand, et
est son prophète ! »

En marchant, je répétais en moi-mêm
description de Victor Hugo: « Certes le v,
pacha de Négrepont, pour ellt — ■ '-ut do

seaux à triple pont, foudroyantes artilleries, harnais
de ses chevaux, toison de ses brebis, ses beaux tur-
bans de soie et ses habits tout ruisselans de pierre-
ries. »

Si un simple pacha de Négrepont, qui n'est, à tout
prendre,qu'unc bourgade, a des habits tout ruisselans
de pierreries, il est certain que la tente d'un empe-
reur doit représenter un torrent de diamans, et son
parasol un rïiagara de perles fines.

Comme je faisais ces réflexions, je vis arriver dans
la cour des Tuileries un groupe assez nombreux de
sous-officiers. L'un d'eux portait un parapluie. Ceci
me parut bizarre. Je réfléchis ensuite que ce militai-
re, de passage à Paris, appartenait visiblement, à
l'armée du pape, et qu'il usait, vu le temps pluvieux,
de la permission que lui laissait la discipline pré-
voyante de son pays.

Hélas Nce parapluie était un trophée, un magnifi-
que trophée représentant le traité de paix et les in-
demnités que nous aurions dû avoir. Ce riflard pa-
pëlin que je méprisais dans ma vanité française était
une de nos gloires nationales; il allait prendre place
aux Invalides à côté des drapeaux d'Austerlitz.

Mon portier me prête de temps en temps, dans
mesjours de malheur, un parapluie rouge auquel il

ne manque qu'une nomme dovée pour remplacer ce-
lui que vient de perdre l'empereur Mulcy Abder-
Rhaman.
Première déception.

Je comptais sur la tente pour me dédommager ; je
me dirige vers les Tuileries en pensant à la tente de
Charles leTeméraire,qui, au dire des historiens, con-
tenait deux cents personnes, et était toute en velours,
dans le jardin,
^iens, tiens, dis-je à un de mes voisins, il pâ-
te l'on a permis aux saltimbanques de venir
jlir ici.Lesf hiens savans ont quitté les Champs-
Voici leur baraque.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Traviès de Villers, Charles Joseph
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Octobre (No. 274-304), S. 1073
 
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