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Le charivari — 14.1845

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Mai (No. 121-151)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#0479
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ERRE DES FEMMES
î]à publiés, du BRACok
tertHet.

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Alexandre »,,„,

PS

OUVRAGE TERN

QUATOHZIÊME ANNÉE. — N" 121.

je la rédaction et às l'administration, à Par». ^^-^|jfc4|^^B||ft f Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie.

„, cioissAXT, 15 nom colibrt), iJ^^^^^^^^^^^^^TO^BBh U^l^^a k •« gravures, et vigxettes sub bois.

'«'fr """"fr"* ^^^uàÉBiMS^. 3.«^'Ï3l8Hff« La collection complète de la nouvelle série, d.H.rjan-

. iois............... u "■• JW^/s/s^^œ^k^^^^tï^',^?^Ijilt^pS^^ vier 1838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 fi

;Kmois.............-1° Il '^m^^^ÊS^r^^^- -»i^U^^r Chaque volume......................... 30

. . ...................... 60 '«j^^h^Hl^â^HBA • iS&SSaÊr^j^^^^^^ Un numéro isolé avec lithographie...... » SO e.

«nboMiemens datent des 1« et (6 de chaque mel».

Publié en 50 livrai!0M

A 30 CENTIMES.

l'ouvrage compld

1S FRANCS.

52 NUMÉROS

PAR AN.

paris, IOfIUMS.
départemens, iî FlUJCj

21, rue Grange-Baielitr'e,'

usire, Dobré, Doche et Plurtti,
;erts.—Napoléon à l'Ambigu,^
île. —Un joli chanteur et su
le Lola M 'ntès actionnairèèm
ns, les fleurs et la débutante dut
ionisante Albion. — MUcfea
optique, MM. Chaix, Gassierel
Tom Poujf, MlleRacl.el.lefi
é de ces doux acoustiques ta;

:e qui concerne la rédaction,àM.Î
chef; pour l'administration, à 11
r-géraut. (Affranchir.)

On reçoit en paiement des abonnemens, les man-

"iM i pirrrteurs <\<- poste, et, sans aucune aug- I *™,Jfi3Mffia}l ^fe-*-«S»Uff-â 1 Igp2^>-x___fc2, *ar les maisons do. Banque de Pans. — Tout ce qui

bl'a,Vv'-iUonBfleP''ix'«»>RÏ •«» Directeurs des mçsnaiîerîeA: 'X S? ^^^^ ^^^Fi^^i^ii i I ^—' i concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

SS^SS! ?&^ÏTk^r"r&% ^^^^^^^^^^^^^^0^ recteur. - Les lettres non affranchies .cront rigou-

dee Epe"'.,. |j0J|_court, Flee;-SU-«et. ^*™RB«îîS56!^-: -—■ reusement refusées.

et CoiiiP" ,v*

LE CHARIVARI.

UNE MALICE DU CALENDRIER.

Les ministères sont en
pleurs; les comptoirs san-
glottent ; les études ont le
hoquet du désespeir; lagent
bureaucrate et paperassière
est dans la désolation. Si
on l'en croyait, on ferait un
immense autodafé des Ma-
thieu plus ou moins Laens-
berg de 1845. On dit même
qu'une députation d'em-
ployés s'est transportée en
omnibus chez M. Pagnerre,
pour lui acheter tous ses al-
manachs à l'elfet de les rôtir
en place de Grève ; mais le
public ayant contracté l'ex-
cellente habitude d'acheter les livres édités par M.
Pagnerre, ce dernier n'en avait pl îs.

L an de grâce 1845 comptera parmi les années
néfastes de ces messieurs, l.e fait est que c'est une
indignité. Je ne sais si la chose provient de M. Ba-
reste, de Nostradàmus ou de M. Arago, mais c'est
une malice indigne d'almanachiens.
C'est ainsi que les bureaucrates dénommeront dé-
C place de la Boni sormais les rédacteurs d'almanachs ; je leur passe
volontiers i elle petite vengeance grammaticale et al-
ruarmehique.

Si vous jouissez de loisirs quelconques, vous ne
comprendrez jamais la douleur de ces honnêtes em-
ployés; si vous ne devinez pas la cause, prenez le pre-
mier calendrier venu et cherchez le 1er mai; vous ver-
rez rayonner en lettres capitales le nom du saint :
Philippe, qui a profité de la révolution de juillet pour
mettre son camarade saint Jacques à la porte de
l'almanach ; ce pauvre Jacques le gênait de telle fa-

EHl^llOf i lit F '0n E0uvent on se bornait à indiquer soncom-
UOïliJ^I Pagnonen abrégé : S. Plûl. Mais, par un justere-

.....*■ tour des choses de là-haut, Jacques dut filer à son

tour.

Or, la Saint-Philippe se confond cette année avec
Me des quatre grandes fêtes également imprimées
en capitales, ce qui est la marque du congé pour
toutes les administrations publiques et privées.
C est-à-dire que le calendrier fait d'un congé deux

!S LES OlMTIIl

x, par m. ciauvillb.

is, abonde en incidens pi ntr
tun journal pour <n donne r«
e cet outrïeert riche deM
uelli-K.de couplets ingcnieuf
j le plus complet succès.

VérHaW maison s

Au procédé RUOLZ r.V

En face la salle des ÇJ
Fabrique de «•onvn-is ^r

vendus avee W™0^^

Douze ea.icature»

LA POLKAIII. ^.^ fèies, et que les commis feront d'un coup deux pier-

res. ( 'est dur

CH VERNIE"- N -------

Prix : 6 (rl,ncs'j s connaissons un employé qui soupçonne fort
'e ministère d'avoir, pour attraper encore une jour-
ncede 'ravuil aux bureaucrates, corrompu le temps.
Le vingt-Neuf-Octobre est si corrupteur !

Les employés, commis et saute-ruisseaux et au-
'fes clercs se sont réunis chez Lemardelay, le nom
e ce restaurateur ayant sur le gouvernement une
Magnifique influence. Ils ont décidé, sous une pré-
sence quelconque, que l'almanach était déchu de

NS

uve-Vivienf

ses droits au titre qu'il s'était arrogé jusqu'ici : Al-
manach de cabinet, de comptoir et de bureau. Avant
de se séparer, ils sont convenus de composer eux-
mêmes un calendrier à l'usage particulier des admi-
nistrations, bureaux et études.

Dans ce nouvel almanach, les grandes fêtes reli-
gieuses, y compris le dimanche de Pâques et le jeudi
de l'Ascension, seront toutes célébrées le samedi,
afin de donner aux employés deux vacances de suite.
Il a été convenu en outre que le roi serait prié de se
faire souhaiter la fête de tous ses patrons. Les prin-
ces portant généralement quarante-huit noms de
baptême, terme moyen, les employés pourront du
moins aller respirer l'air pur des prés, pendant que
Sa Majesté humera les harangues fleuries des Sé-
guier, Sauzet et autres pots'de fleurs constitution-
nelles.

Cette dernière circonstance me fait croire que cet
almanach bureaucratophile ne sera pas approuvé
par le chef de l'Etat et les princes, qui aimeraient
mieux, je crois, dans cette occasion, n'avoir pas été
baptisés du tout.

Avant-hier, à la chambre, M. Billault a demandé
si le gouvernement français entend faire payer au
Maroc les dommages causés à nos agens consulaires
et à nos nationaux par les agressions et les pillages
indigènes. Le ministre intérimaire des affaires étran-
gères a répondu qu'il n'avait rien à répondre. C'est
évidemment une nouvelle couardise relativement à
l'Angleterre, amie et protectrice d'Abder-Rhaman.
On voit que M. Duchâtel tient à remplacer fidèlement
M. Guizot.

Chaumière mes études du second semestre, et fidèle
à l'ouverture de la session comme un député du cen-
tre, j'étais venu

.....Suivant l'usage antique et solennel,

Pour la neuvième fois, célébrer la soirée

Où sur le Mont-Parnasse la Chaumière est ouverte.

Ces vers sont de Racine,—j'y ai pourtant ajouté
du mien, surtout au dernier. Il a un pied de plus
que les autres, mais il n'en marche que mieux;
il manque aussi de rime , mais il n'a que plus de
raison. D'ailleurs, cette licence poétique a l'avantage
de rompre l'uniformité.

A peine arrivé dans ce jardin modeste et char-
mant, où les amans étudians trouvaient mille agré-
mens, j'ai poussé un cri de surprise suivi d'un pro-
fond soupir. Tout était changé, tout... excepté l'ha-
bit bleu du père Lahire !

Plus d'orchestre champêtre, mais un tréteau élé-
gant et doré,—un salon tapissé, parqueté et plafon-
né de neuf. Le gaz, qui se fourre partout, s'était
sournoisement glissé par un souterrain pour venir
s'échapper en mille jets brillans et nous inonder
d'une vive lumière qui nous fait bien regretter le
mystérieux demi-jour d'autrefois.

C'était à ne pas s'y reconnaître. Depuis le jour où
la Chaumière de Pnilémon et Baucis fut changée en
palais, métamorphose pareille ne s'était jamais ac-
complie.

Pour moi, plein de tristesse à l'aspect de cet af-
freux embellissement, je n'ai pas pu m'empècherde
chanter en chœur :

Eh non, non, non,
Vous n'êtes plus Chaumière,

Eh non, non, non,

TRANSFIGURATION DE LA CHAUMIÈRE.

Elle aima trop le gaz, c'est ce qui l'a tuée. Ne Porte!i Plus ce nom

Au rédacteur du Charivari. Une sottise en amène une autre. Le ministère-La-

Monsieur, "ire serait là pour le prouver, si le ministère Guizot

ne l'avait déjà fait surabondamment.

Le prix d'entiée est augmenté, et l'on danse sans
rétribution. Il faut voir comme les danseurs affluent,
se pressent, se portent, ce qui ne les empêche pas de
porter leurs dauseuses.

Le cancan dont la Chaumière était le conservatoi-
re par excellence, le cancan n'est plus qu'un souve-
nir. A quelle excentricité de bras et de jambes peut-
on se livrer dans une cohue compacte et serrée!

Ainsi les habitués s'amusent moins, mais ils
paient davantage. Y a-t-il compensation ?

Autre faute* On annonce pour les samedis un bal
cours du Prado, je me dispo.*.i^^^ïsrJlype à^Ia i à deux francs. Dès lors les célébrités dansantes et le?

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