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Heidelberg.
et iiq5. En 1278 il fut réduit en cendres, ainsi
que la ville. Il n’y eut que la chapelle de Notre
JDame du désert qui eût résisté à l’incendie.
Devenue depuis couvent des August.ins , Fré-
déric Il en fit un Collège de la Sapience.
Les restes du Burg du Gaisherg furent em-
ployés comme magasin à poudre , c’est ce qui
ïe rendit si funeste à la ville et an has Burg,
ayant pris feu en i53y. Par un effet de la
divine providence Louis Y échappa au danger
le plus imminent. De grandes masses de pier-
res écrasèrent un cabinet dont il ne faisoit
que de sortir. Plusieurs personnes y perdi-
rent la vie, quantité d’édifices leur existence.
Frédéric II bâtit sur les fondemens une grande
maison qu’il nomma Neuenhof ; mais dont il
ne reste plus de traces, sans qu’on sache ce
qui en a causé la ruine.
Depuis que le feu du ciel eut fait tant de
l-avages dans cesForts si fiers de leur position
sur des rochers , et qu’on eut renoncé à toute
idée de les rétablir, une étoile paisible luit
sur la contrée consacrée a la nature, aux étu-
des , et aux contemplations champêtres. Aucun
accident n’y répand plus l'effroi. Les ruines
d’une magnificence anéantie ne paroissent plus
que des trophées remportés sur les caprices
du sort; tandis que des vues plus profondes
y trouvent la leçon du néant de toutes les
grandeurs humaines.
Heidelberg.
et iiq5. En 1278 il fut réduit en cendres, ainsi
que la ville. Il n’y eut que la chapelle de Notre
JDame du désert qui eût résisté à l’incendie.
Devenue depuis couvent des August.ins , Fré-
déric Il en fit un Collège de la Sapience.
Les restes du Burg du Gaisherg furent em-
ployés comme magasin à poudre , c’est ce qui
ïe rendit si funeste à la ville et an has Burg,
ayant pris feu en i53y. Par un effet de la
divine providence Louis Y échappa au danger
le plus imminent. De grandes masses de pier-
res écrasèrent un cabinet dont il ne faisoit
que de sortir. Plusieurs personnes y perdi-
rent la vie, quantité d’édifices leur existence.
Frédéric II bâtit sur les fondemens une grande
maison qu’il nomma Neuenhof ; mais dont il
ne reste plus de traces, sans qu’on sache ce
qui en a causé la ruine.
Depuis que le feu du ciel eut fait tant de
l-avages dans cesForts si fiers de leur position
sur des rochers , et qu’on eut renoncé à toute
idée de les rétablir, une étoile paisible luit
sur la contrée consacrée a la nature, aux étu-
des , et aux contemplations champêtres. Aucun
accident n’y répand plus l'effroi. Les ruines
d’une magnificence anéantie ne paroissent plus
que des trophées remportés sur les caprices
du sort; tandis que des vues plus profondes
y trouvent la leçon du néant de toutes les
grandeurs humaines.