DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.1013#0009
NOTICE
LA VIE ET LES OUVRAGES
DE M. LE COMTE
DE CHOISEUL-GOUFFIER.
Par M. DACIER,
TERPËTOEL DE I,'ACADEMIE ROYALE
M- le ™mtc de CnoisF.in.-GoijrFiEr. f Marie-Gabriel- injuste-Florent) VJtalaate élail «m mandée par II. le marquis de Cliabeit, capitaine dos
dont toutes te pages de noue hisluii c attestent l'impoiiau, ■■■ tics services et Choiseul l'en gage ment de le ounduire sur tous les points où il voudrait abol-
is continuité de I illustration. M. de Choiseul lit ses étude* an collège der, el de l'y attendre pendant tout le temps qu'ex igetaient ses courses et
d'ilarcourl, et ne s'y lit pas reniai quel par tes progrès rapides, tes talents se* l11'1 'positions dans l'inléiicurdu pays.
précoces, qui promeUcut presque toujours li«innii]i plus qu'ils ne tiennent: A la manière ilimt avant: son dépail M. de Choiseul pail.ul dans le monde
un goût décide pour les lettres, el particulièrement poui les arts. A cette soit pour but que l'amusement; on était étonné qu'il allât le chercher si
époque un grand nom et une grande fortune ne seraient trop souvent qu'à loin et à si grands frais, quand il pouvait le trouver prés de lui; et ou se
inspirer aux [tunes gens celui delà dissipation et des amusements frivoles, demandait où pouvait le rencontrer, sur une terre inhospitalière et asservie
Lieu sûrs qu'ils parviendraient sans peine aux emplois et aux honneurs a la plus grossière ignorance, un jeune colonel, l'un des hommes les plus
dont la carrière leur était ouverte par leur naissante. M. de Choiscul fulga- distingués p.umi toux qui l'étaient ie plus par un nom illustre, la faveur
rantide la conta-ion des exemples qu'il avait sans cesse sous les yeux , par du prince, l'éclat du rang, la noblesse du caractère, les agréments de
son attrait pour l'étude, et par la culture des an, du dessin, auxquels il l'e.-pril, et cette élégante uikunté dont la France a toujours fourni les
consacrait constamment la plus grande pallie du temps que lui laissaient SCS modèles.
devoirs et les bienséances, auxquelles il était assujetti par sa position dans Mais M. de Choiseul parlait dans le, cercles avec la légèreté d'un homme
le monde. 11 était surlonl tellement épris de l'antique Crète, qu'à peine du monde el de ceux qui IVcoulaienl: et il pensait et agissait eu 5.15e. Ce
sorti de l'enfante il montrait le plus vif désir de voir celle comité rendue si n'était pas la Grèce opprimée par te farouche el orgueilleux Musulman
célèbre par les arts, par les talents, el par les grands hommes dans Ions les qu'il l.tiïlail de visiter; il n'aurait eu qu'à gémir sur de hautes el accablantes
Cependant , sans perdre de Hic le plO|el de Sun voyage el sans cesser sa splendeur passée ; il y elieitliail la Gi.c ■ d'IIonieie .1 d'Hérodote, cl,
l'cxéeuLiuti de quelques années, pendant lesquelles il épousa l'béiilière vieux peuples, les vieilles divinités, honorer a D.-los le berceau d'Auol-
Fidèlc au plan qu'il s'élait team
dant son séjour dans la Grèce, fo
nipnJeux la forme Ou les rc
LA VIE ET LES OUVRAGES
DE M. LE COMTE
DE CHOISEUL-GOUFFIER.
Par M. DACIER,
TERPËTOEL DE I,'ACADEMIE ROYALE
M- le ™mtc de CnoisF.in.-GoijrFiEr. f Marie-Gabriel- injuste-Florent) VJtalaate élail «m mandée par II. le marquis de Cliabeit, capitaine dos
dont toutes te pages de noue hisluii c attestent l'impoiiau, ■■■ tics services et Choiseul l'en gage ment de le ounduire sur tous les points où il voudrait abol-
is continuité de I illustration. M. de Choiseul lit ses étude* an collège der, el de l'y attendre pendant tout le temps qu'ex igetaient ses courses et
d'ilarcourl, et ne s'y lit pas reniai quel par tes progrès rapides, tes talents se* l11'1 'positions dans l'inléiicurdu pays.
précoces, qui promeUcut presque toujours li«innii]i plus qu'ils ne tiennent: A la manière ilimt avant: son dépail M. de Choiseul pail.ul dans le monde
un goût décide pour les lettres, el particulièrement poui les arts. A cette soit pour but que l'amusement; on était étonné qu'il allât le chercher si
époque un grand nom et une grande fortune ne seraient trop souvent qu'à loin et à si grands frais, quand il pouvait le trouver prés de lui; et ou se
inspirer aux [tunes gens celui delà dissipation et des amusements frivoles, demandait où pouvait le rencontrer, sur une terre inhospitalière et asservie
Lieu sûrs qu'ils parviendraient sans peine aux emplois et aux honneurs a la plus grossière ignorance, un jeune colonel, l'un des hommes les plus
dont la carrière leur était ouverte par leur naissante. M. de Choiscul fulga- distingués p.umi toux qui l'étaient ie plus par un nom illustre, la faveur
rantide la conta-ion des exemples qu'il avait sans cesse sous les yeux , par du prince, l'éclat du rang, la noblesse du caractère, les agréments de
son attrait pour l'étude, et par la culture des an, du dessin, auxquels il l'e.-pril, et cette élégante uikunté dont la France a toujours fourni les
consacrait constamment la plus grande pallie du temps que lui laissaient SCS modèles.
devoirs et les bienséances, auxquelles il était assujetti par sa position dans Mais M. de Choiseul parlait dans le, cercles avec la légèreté d'un homme
le monde. 11 était surlonl tellement épris de l'antique Crète, qu'à peine du monde el de ceux qui IVcoulaienl: et il pensait et agissait eu 5.15e. Ce
sorti de l'enfante il montrait le plus vif désir de voir celle comité rendue si n'était pas la Grèce opprimée par te farouche el orgueilleux Musulman
célèbre par les arts, par les talents, el par les grands hommes dans Ions les qu'il l.tiïlail de visiter; il n'aurait eu qu'à gémir sur de hautes el accablantes
Cependant , sans perdre de Hic le plO|el de Sun voyage el sans cesser sa splendeur passée ; il y elieitliail la Gi.c ■ d'IIonieie .1 d'Hérodote, cl,
l'cxéeuLiuti de quelques années, pendant lesquelles il épousa l'béiilière vieux peuples, les vieilles divinités, honorer a D.-los le berceau d'Auol-
Fidèlc au plan qu'il s'élait team
dant son séjour dans la Grèce, fo
nipnJeux la forme Ou les rc