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structure des édifices dont ils on
leurs écrits jettent quelque luniièr

INTRODUCTION.

I si savamment interprété les formes. Sans doute
e sur 1rs moyens de

construction ; mais les indi-

% calions qu'ils nous offrent à cet égard sont ordinairement très-sommaires; elles se
présentent presque toujours incidemment, comme des faits isolés, comme de sim-
ples remarques qui ne se rattachent les unes aux autres par aucun lien théorique.
Ces aperçus généraux suffisent pour éveiller notre curiosité, mais sont loin de la
satisfaire; ils nous font plutôt comprendre l'utilité d'une élude spéciale où les
règles pratiques qui furent observées dans l'antiquité seraient réunies et exposées
avec plus d'exactitude et de développements.

Une semblable revue de méthodes abandonnées n'offrirait pas seulement le vague
intérêt qui s'attache aux origines de l'industrie humaine : la construction telle que nous
la font entrevoir les détails disséminés dans les descriptions des ruines, semble ingé-
nieuse autant qu'elle est puissante; elle résume une longue el laborieuse expérience
consacrée par des monuments qui ont subi l'épreuve des siècles; elle permet d'appré-
cier l'étendue et la nature des ressources dont les anciens peuples ont fait usage, le
développement que les sciences appliquées avaient pris de leur temps : en un mot,
les circonstances de la construction antique font partie de l'histoire intérieure des
peuples qui nous ont précédés, et à plus d'un titre, les questions qu'elles soulèvent
méritent de noire part une sérieuse attention.

J'aborderai dans le mémoire qui va suivre quelques-unes de ces questions, en
insistant spécialement sur elles qui se rapportent à l'art romain. Chez les Grecs,
l'analyse de la construction se mêlerait tellement à celle de l'architecture, qu'il
serait difficile de l'isoler pour l'envisager à part : mais l'embarras cesse dès qu'on
aborde les monuments élevés sous la domination de Rome. Leurs auteurs se souciaient
assez peu des délicatesses de la forme : l'arrangement des plans, le choix des moyens
d'exécution convenaient mieux à la tournure toule pratique de leurs esprits. Comme
s'ils s'étaient sentis incapables d'embrasser, à l'exemple des Grecs, l'architecture dans
son ensemble et de mener de front les diverses opérations qu'elle comporte, ils
établirent une division bien nette entre la structure qu'ils savaient traiter en maîtres,
et la décoration pour laquelle ils affectaient une indifférence dédaigneuse : ils lais-
sèrent à d'autres le soin d'orner leurs édifices, eux-mêmes se chargèrent de les dis-
poser et de les bâtir, et la double question qu'ils s'étaient réservée, ils la traitèrent
d'une façon vraiment romaine. On a souvent remarqué comment ils imprimèrent dans
la distribution de leurs vastes ouvrages la trace de leur caractère, de leurs besoins
 
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