DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.41976#0187
Hinweis: Dies ist eine zusätzlich gescannte Seite, um Farbkeil und Maßstab abbilden zu können.
0.5
1 cm
HISTORIQUE ET DESCRIPTION.
37
baron de Thiers, un des neveux & héritiers de Pierre Crozat, «deux volumes brochés en
carton, contenant 324 morceaux, tant sujets que paysages & figures de l’œuvre d’Antoine
Watteau « (n° 685), — c’est-à-dire un exemplaire des Figures incomplet de seize pièces, —
sont adjugés 3 2 1., 1 s.
V
LE «RECUEIL JULLIENNE» DANS LES VENTES PUBLIQUES DE 1772 A I 8oO»
LES CATALOGUES DES FONDS J.-F. CHEREAU DE 1778
ET JOUBERT DE 1797.
A une date qui nous est inconnue, entre 1 737 & 1 7 3 3 , les cuivres des Figures de différents
caraéleres avaient quitté la maison Chereau pour passer dans celle de G. Huquier, graveur, mar-
chand d’estampes & colleélionneur (fig. 23). Après avoir tiré quelques suites de ces estampes
avec ses nom & adresse, Huquier les voulut rajeunir, — ce dont les planches avaient sans
doute besoin — &, par la même occasion, en renouveler l’intérêt. Pour ce faire, il eut la
singulière idée de donner des fonds à ces délicates eaux-fortes, lesquels n’ont guère eu d’autre
effet que de les alourdir & de les gâter irrémédiablement. C’est ce qui explique pourquoi,
lors de la vente des planches gravées faisant partie du fonds Huquier, faite après le décès du
graveur-éditeur (4-7 novembre 1772), on trouve au catalogue tout un lot de ces cuivres
& de ces épreuves décrit comme suit :
« Watteau :
«N° 143* — 35° planches d’études d’après lui, par les plus habiles maîtres, compris sa
vie & son portrait; 1 3 épreuves du portrait.
«Une suite brochée des études avant les fonds.
and nombre d’épreuves aussi avant les fonds.
«2
“4Ë
Te -
»
de tre -
reau = o>
toute; i_
drait Ë_E?
façon E_
il y ét E_L
o||
tient 1 =JP
de cel =L
— m
w o i
4o 1. 4 s- & forme un article distinél des 12 planches
en 1 73 3 , en dehors de Juilienne, & qui, accompagnées
o 1. 1 s. Mais ce qui est tout à fait surprenant, c’est
des nombreuses arabesques gravées & publiées par
tirer des épreuves au format de son recueil. On ne voit
ue celle d’un marché de gré à gré, par lequel J.-F. Che-
Is planches, comme il l’avait fait précédemment pour
js disponibles sur le marché. En bonne logique, il fau-
J.-F. Chereau qui, n’ayant pu se procurer de la même
idjuger à la vente de 1772 : commercialement parlant,
er son fonds.
nts les deux ou trois notices du même ordre que con-
dion personnelle de G. Huquier, — catalogue différent
la vente se fit le novembre de la même année 1 772^.
& 440-
; G. Hu-
première
vente de ses collections en 1771, — l’année qui précéda sa
mort,— où l’on trouve 45 «pensées d’ornemens par Oppe-
nord, Vatteau & autres « (n° i io).
37
baron de Thiers, un des neveux & héritiers de Pierre Crozat, «deux volumes brochés en
carton, contenant 324 morceaux, tant sujets que paysages & figures de l’œuvre d’Antoine
Watteau « (n° 685), — c’est-à-dire un exemplaire des Figures incomplet de seize pièces, —
sont adjugés 3 2 1., 1 s.
V
LE «RECUEIL JULLIENNE» DANS LES VENTES PUBLIQUES DE 1772 A I 8oO»
LES CATALOGUES DES FONDS J.-F. CHEREAU DE 1778
ET JOUBERT DE 1797.
A une date qui nous est inconnue, entre 1 737 & 1 7 3 3 , les cuivres des Figures de différents
caraéleres avaient quitté la maison Chereau pour passer dans celle de G. Huquier, graveur, mar-
chand d’estampes & colleélionneur (fig. 23). Après avoir tiré quelques suites de ces estampes
avec ses nom & adresse, Huquier les voulut rajeunir, — ce dont les planches avaient sans
doute besoin — &, par la même occasion, en renouveler l’intérêt. Pour ce faire, il eut la
singulière idée de donner des fonds à ces délicates eaux-fortes, lesquels n’ont guère eu d’autre
effet que de les alourdir & de les gâter irrémédiablement. C’est ce qui explique pourquoi,
lors de la vente des planches gravées faisant partie du fonds Huquier, faite après le décès du
graveur-éditeur (4-7 novembre 1772), on trouve au catalogue tout un lot de ces cuivres
& de ces épreuves décrit comme suit :
« Watteau :
«N° 143* — 35° planches d’études d’après lui, par les plus habiles maîtres, compris sa
vie & son portrait; 1 3 épreuves du portrait.
«Une suite brochée des études avant les fonds.
and nombre d’épreuves aussi avant les fonds.
«2
“4Ë
Te -
»
de tre -
reau = o>
toute; i_
drait Ë_E?
façon E_
il y ét E_L
o||
tient 1 =JP
de cel =L
— m
w o i
4o 1. 4 s- & forme un article distinél des 12 planches
en 1 73 3 , en dehors de Juilienne, & qui, accompagnées
o 1. 1 s. Mais ce qui est tout à fait surprenant, c’est
des nombreuses arabesques gravées & publiées par
tirer des épreuves au format de son recueil. On ne voit
ue celle d’un marché de gré à gré, par lequel J.-F. Che-
Is planches, comme il l’avait fait précédemment pour
js disponibles sur le marché. En bonne logique, il fau-
J.-F. Chereau qui, n’ayant pu se procurer de la même
idjuger à la vente de 1772 : commercialement parlant,
er son fonds.
nts les deux ou trois notices du même ordre que con-
dion personnelle de G. Huquier, — catalogue différent
la vente se fit le novembre de la même année 1 772^.
& 440-
; G. Hu-
première
vente de ses collections en 1771, — l’année qui précéda sa
mort,— où l’on trouve 45 «pensées d’ornemens par Oppe-
nord, Vatteau & autres « (n° i io).