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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0024
18
D’après l’estampe : du Cabinet de Adr de Ajou-
rner que (avec son pendant).
II est difficile d’identifier ce personnage avec cer-
titude, mais on doit certainement le chercher dans
la famille des Monmerqué, fermiers généraux & trai-
tants, dont trois figurent dans la liste des taxés de
1716, donnée par Buvat dans son Journal de la
Régence (éd. Canrpardon, 1865, t. I,p. 226): d’abord
André Monmerqué,"fermier général, mort en 1 71 7,
laissant onze enfants; puis Cyr-Gabriel &Isaac Mon-
merqué, tous deux intéressés à Paris, fils de Cyr
Monmerqué, receveur des fermes de la gabelle,
mort en 1714? laissant dix-neuf enfants.
Vente PouIIain (Paris, 15 mars 1780, n° 1 13 ;
B., 1 6 po. X 12 po. ; avec son pendant); — vente
de Vouge (Paris, 1 5 mars 1784, n° 120; B., 1 1 po.
x8 po.); — vente Boudon (Paris, 7 juin 1831,
n° 68; B., 8 po. x 8 po.) ; — vente Berthault (Paris,
23 nov. 1840, n° 88; sans dim.); — vente ano-
nyme (Paris, 2 avril 1 844? n° 26; sans dim.); —
vente H. D... (Paris, 30 janv. 1 845 > n° 58; sans
dim.); — vente du Plessis-Bellière (Paris, 10 mai
1 897, n° 14 V donné, ainsi que son pendant, comme
«attribué à Watteau 33; T., anciennement de forme
ronde, reportée sur un châssis rectangulaire ; 0,42
X 0,32), à VI. H. Michel-Lévy — vente H. Michel-
Lévy (Paris, 1 2 mai 1919, n° 26; B., 0,42 X 0,3 2 ;
pi. ; avec mention du Cabinet PouIIain & du Cabi-
net du Plessis-Bellière; dans la même vente se trou-
vait le pendant, la Cascade),
.Réplique ou copie au musée de Dijon, sur T., en
largeur & en sens inverse de la gravure.
M,ne Trouard-RioIIe, à Paris, possède deux pein-
tures représentant cette composition & son pendant,
dans le même sens que les gravures; elles provien-
nent de Russie & faisaient partie, depuis le début du
xixe siècle, de la coll. Woronsof-DachkofF.
27 a. — La partie centrale de la composition a été
gravée à l’eau-forte, dans une pièce de forme
ronde, par C.-H. Watelet (Paris, 1718-Paris,
1786), dans la suite des Rymbranesques ou Essais
de gravures, de cet artiste amateur, mise au jour
en 1785. -— Dim. aux bords de l’ovale : 0,200
X o, 19 1.
ier ét. : le rond est imparfaitement tracé & l’on
voit, en haut & en bas, les marques de l’étau; le
tirage est dur, sans demi-teintes;— 20 ét. : le rond a
été régularisé ; le tirage est plus doux que dans le pré-
cédent & les demi-teintes sont venues; — 30 ét. : tiré
sur la même feuille que 3 autres pièces de Watelet,
après que F. Basan se fut rendu acquéreur des
planches de ce graveur.
[27a-28]
27 b. — Manière noire allemande, imprimée en cou-
leurs, à la poupée, & dans laquelle le sujet, gravé
en sens inverse, est présenté en largeur. — Au
t. c. : 0,245 X °>293-
L’épreuve que nous avons vue étant rognée & sans
aucune marge, nous ne savons si cette estampe ne
porte pas d’inscription.
«8 (115).— LA CASCADE.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c. :
o,41 o X 0,3 19.
A. Watteau pinxit. — G. Scotin sculp.
Chez F. Chereau. — Annoncée par F. Chereau
au AJercure de mars 1729 (p. 542)*
Citée par Vlariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 193 [42])-
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après Mariette, la Cascade avait pour pendant
la Danse paysanne (voir le n° précédent).
D’après l’estampe : du Cabinet de AJr de AJonmer-
què (avec son pendant). — Sur cet amateur, voir la
notice précédente.
Vente PouIIain (Paris, 15 mars 1780, n° 1 1 3 ;
B., 16 po. X 12 po.; avec son pendant); — vente
anonyme (Paris, 27 août 1832, n° 99; cuivre,
0,22 x 0,17); — vente du Plessis-Bellière (Paris,
10 mai 1 897, n° i46; donné, ainsi que son pen-
dant, comme «attribué à Watteau:»; T., ancienne-
ment de forme ronde, reportée sur un châssis rec-
tangulaire; 0,42x0,32), à AI. H. Michel-Lévy;
— vente H. Michel-Lévy (Paris, 12 mai 1919,
n° 27 ; B., 0,42 X 0,3 2 ; pi. ; avec son pendant; avec
la mention du Cabinet PouIIain & de la coll. du
PJessis-Bellière).
Une peinture à sujet de la Cascade est aujourd’hui
à la Galerie Wallace, à Londres. Le catalogue de la
Galerie Wallace de 1920 (n° 395) donne ce tableau
comme étant passé à la vente du chevalier de Gram-
mont (Paris, 1775) : outre que la description de la
peinture de la coll. de Grammont ne permet pas une
identification certaine — «un Alezzetin & une femme
se promenant dans un jardin 33, — les dimensions
(13 po. x 16 po.) ne concordent pas avec celles de
la Cascade ; l’indication de la coll. S. Rogers, aussi
proposée par le catalogue de la Galerie Wallace —
ce a Garden scene, conversation between a lady and
a cavalier 33, — est également trop vague pour être
retenue.
L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.
D’après l’estampe : du Cabinet de Adr de Ajou-
rner que (avec son pendant).
II est difficile d’identifier ce personnage avec cer-
titude, mais on doit certainement le chercher dans
la famille des Monmerqué, fermiers généraux & trai-
tants, dont trois figurent dans la liste des taxés de
1716, donnée par Buvat dans son Journal de la
Régence (éd. Canrpardon, 1865, t. I,p. 226): d’abord
André Monmerqué,"fermier général, mort en 1 71 7,
laissant onze enfants; puis Cyr-Gabriel &Isaac Mon-
merqué, tous deux intéressés à Paris, fils de Cyr
Monmerqué, receveur des fermes de la gabelle,
mort en 1714? laissant dix-neuf enfants.
Vente PouIIain (Paris, 15 mars 1780, n° 1 13 ;
B., 1 6 po. X 12 po. ; avec son pendant); — vente
de Vouge (Paris, 1 5 mars 1784, n° 120; B., 1 1 po.
x8 po.); — vente Boudon (Paris, 7 juin 1831,
n° 68; B., 8 po. x 8 po.) ; — vente Berthault (Paris,
23 nov. 1840, n° 88; sans dim.); — vente ano-
nyme (Paris, 2 avril 1 844? n° 26; sans dim.); —
vente H. D... (Paris, 30 janv. 1 845 > n° 58; sans
dim.); — vente du Plessis-Bellière (Paris, 10 mai
1 897, n° 14 V donné, ainsi que son pendant, comme
«attribué à Watteau 33; T., anciennement de forme
ronde, reportée sur un châssis rectangulaire ; 0,42
X 0,32), à VI. H. Michel-Lévy — vente H. Michel-
Lévy (Paris, 1 2 mai 1919, n° 26; B., 0,42 X 0,3 2 ;
pi. ; avec mention du Cabinet PouIIain & du Cabi-
net du Plessis-Bellière; dans la même vente se trou-
vait le pendant, la Cascade),
.Réplique ou copie au musée de Dijon, sur T., en
largeur & en sens inverse de la gravure.
M,ne Trouard-RioIIe, à Paris, possède deux pein-
tures représentant cette composition & son pendant,
dans le même sens que les gravures; elles provien-
nent de Russie & faisaient partie, depuis le début du
xixe siècle, de la coll. Woronsof-DachkofF.
27 a. — La partie centrale de la composition a été
gravée à l’eau-forte, dans une pièce de forme
ronde, par C.-H. Watelet (Paris, 1718-Paris,
1786), dans la suite des Rymbranesques ou Essais
de gravures, de cet artiste amateur, mise au jour
en 1785. -— Dim. aux bords de l’ovale : 0,200
X o, 19 1.
ier ét. : le rond est imparfaitement tracé & l’on
voit, en haut & en bas, les marques de l’étau; le
tirage est dur, sans demi-teintes;— 20 ét. : le rond a
été régularisé ; le tirage est plus doux que dans le pré-
cédent & les demi-teintes sont venues; — 30 ét. : tiré
sur la même feuille que 3 autres pièces de Watelet,
après que F. Basan se fut rendu acquéreur des
planches de ce graveur.
[27a-28]
27 b. — Manière noire allemande, imprimée en cou-
leurs, à la poupée, & dans laquelle le sujet, gravé
en sens inverse, est présenté en largeur. — Au
t. c. : 0,245 X °>293-
L’épreuve que nous avons vue étant rognée & sans
aucune marge, nous ne savons si cette estampe ne
porte pas d’inscription.
«8 (115).— LA CASCADE.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c. :
o,41 o X 0,3 19.
A. Watteau pinxit. — G. Scotin sculp.
Chez F. Chereau. — Annoncée par F. Chereau
au AJercure de mars 1729 (p. 542)*
Citée par Vlariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 193 [42])-
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 & 1778.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après Mariette, la Cascade avait pour pendant
la Danse paysanne (voir le n° précédent).
D’après l’estampe : du Cabinet de AJr de AJonmer-
què (avec son pendant). — Sur cet amateur, voir la
notice précédente.
Vente PouIIain (Paris, 15 mars 1780, n° 1 1 3 ;
B., 16 po. X 12 po.; avec son pendant); — vente
anonyme (Paris, 27 août 1832, n° 99; cuivre,
0,22 x 0,17); — vente du Plessis-Bellière (Paris,
10 mai 1 897, n° i46; donné, ainsi que son pen-
dant, comme «attribué à Watteau:»; T., ancienne-
ment de forme ronde, reportée sur un châssis rec-
tangulaire; 0,42x0,32), à AI. H. Michel-Lévy;
— vente H. Michel-Lévy (Paris, 12 mai 1919,
n° 27 ; B., 0,42 X 0,3 2 ; pi. ; avec son pendant; avec
la mention du Cabinet PouIIain & de la coll. du
PJessis-Bellière).
Une peinture à sujet de la Cascade est aujourd’hui
à la Galerie Wallace, à Londres. Le catalogue de la
Galerie Wallace de 1920 (n° 395) donne ce tableau
comme étant passé à la vente du chevalier de Gram-
mont (Paris, 1775) : outre que la description de la
peinture de la coll. de Grammont ne permet pas une
identification certaine — «un Alezzetin & une femme
se promenant dans un jardin 33, — les dimensions
(13 po. x 16 po.) ne concordent pas avec celles de
la Cascade ; l’indication de la coll. S. Rogers, aussi
proposée par le catalogue de la Galerie Wallace —
ce a Garden scene, conversation between a lady and
a cavalier 33, — est également trop vague pour être
retenue.
L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.