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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0121
[272-273]
CATALOGUE.
n5
III. COMPLÉMENT DE «UŒUVRE GRAVÉ».
Nos S9S-889.
£?£ (34). __ E AMOUR MAL-ACCOM-
PAGNÉ.
Pendant du n° suivant. — Au t. c. : 0,30 i X o,41 7*
A. Watteau pinxit. — [Th] Dupin Sculpsit.
Sous le titre, 2 col. de 4 vers chacune, signés :
Moraine :
Par ces Singes remplis de ruse U d’artifice
Alors je seroistpres à te livrer mon cœur.
Chez ia Vve de F. Chereau.
Cette pièce se rencontre dans ies exemplaires du
Recueil de la Bibliothèque de l’Institut & de la Biblio-
thèque de l’Arsenal, à la fin du A vol. de l'Œuvre
gravé, & dans l’exemplaire de la coll. Henri Vever.
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 (sous le nom d’Au-
bert) & de 1778.
Le tableau original, d’après l’estampe : Tiré du
Cabinet de Mr de Lorangére.
Louis Quentin de Lorangére, fils de Julien Quen-
tin, sieur de Lorangére, bourgeois de Paris (t 171 1 )
est qualifié de commis au Trésor royal dans un aéte
du 5 juin 1720; à cette époque, il habitait rue Cul-
ture-Sainte-Catherine. De 1730 à 1743, il figure
à Y Almanach royal en qualité de greffier des présen-
tations au Châtelet de Paris. En 1732,un aéte lui
donne le titre de «receveur de la signature en chef
du Châtelet de ParisII mourut dans le courant de
l’année 1743 ? car, k dater de 1744 5 Y Almanach royal
ne mentionne plus ni le personnage, ni la charge
qu’il exerçait (Archives municipales de la Seine,
Aétes de l’état civil reconstitué). — C’est Gersaint
qui dressa le catal. de la vente après décès où fut
dispersé le cabinet de cet amateur ( 1744)* Ce cabinet
comprenait surtout des curiosités naturelles & des
estampes, des dessins aussi, mais en moindre quan-
tité; «à l’égard des tableaux, le peu de temps qu’il
y avoit que feu M. de Lorangére donnoit dans cette
curiosité, fait voir par le choix du peu qu’il y en a,
qu’il aurait pu par la suite en former un Cabinet de
ce qu’il y a de meilleur x>. Parmi les 69 tableaux ca-
talogués, il y en a 3 de Watteau, tous gravés : celui-
ci, & deux autres, décrits sous les nos 273 & 294. —
On rappellera que c’est au catal. Quentin de Loran-
gère que Gersaint a inséré, à propos de l’œuvre gravé
de Watteau, — autrement dit le Recueil Jullienne, dont
une note précise l’importance & la valeur & qui est
décrit sous le n° 94 (p. 17°), — le célèbre Abrégé de
la vie d’Antoine Watteau, qui est ce que les contempo-
rains de l’artiste nous ont laissé de plus exaél & de
plus complet sur lui.
Vente Quentin de Lorangére (i744> n° 34; solls
le titre : un Concert; 2 p. X 2 p. 1 o po. 1/2).
5 ? 3 ( 3 8 ). _ LES ENFANTS DE SYLÈNE.
Pendant du précédent. — Titre & inscription en
franç. & en lat. — Au t. c. : 0,3 o 1 X o,41 o.
Watteau Pinx. — [P.] Dupin Sculp.
Chez la Vve Chereau.
1cr ét. : avec l’adresse de P. Dupin ; — 2e ét. : avec
celle de la Vve Chereau (reprod.).
Cette pièce se trouve dans les exemplaires du
Recueil de la Bibliothèque de l’Institut & de la Biblio-
thèque de l’Arsenal, à la fin du 2e vol. de l’Œuvre
gravé, & dans l’exemplaire de la coll. Henri Vever.
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
6 aux catal. Chereau de 1770 (sous le nom de Fes-
sard) et de 1 778.
Le tableau original mesure, d’après l’estampe,
1 p. 10 po. x 2 p. 3 po., c’est-à-dire 0,594
X 0,729.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de Mr de
l’Orangere (sic). — Sur Quentin de Lorangére, voir
le n° 272.
Vente Quentin de Lorangére (1744* n° 8 : un
Jeu d’enfans; 1 p. 8 po. 1/2 x 2 p. 2 po. 3/4). —On
remarquera le peu de précision des documents de
cette époque pour ce qui est des dimensions des pein-
tures : l’estampe donne 1 p. 10 p. X 2 p. 3 po.; le
catalogue, 1 p. 8 po. 1/2 x 2 p. 2 po. 3/4; soit un
écart de quatre centimètres dans l’indication de la
hauteur.
CATALOGUE.
n5
III. COMPLÉMENT DE «UŒUVRE GRAVÉ».
Nos S9S-889.
£?£ (34). __ E AMOUR MAL-ACCOM-
PAGNÉ.
Pendant du n° suivant. — Au t. c. : 0,30 i X o,41 7*
A. Watteau pinxit. — [Th] Dupin Sculpsit.
Sous le titre, 2 col. de 4 vers chacune, signés :
Moraine :
Par ces Singes remplis de ruse U d’artifice
Alors je seroistpres à te livrer mon cœur.
Chez ia Vve de F. Chereau.
Cette pièce se rencontre dans ies exemplaires du
Recueil de la Bibliothèque de l’Institut & de la Biblio-
thèque de l’Arsenal, à la fin du A vol. de l'Œuvre
gravé, & dans l’exemplaire de la coll. Henri Vever.
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1770 (sous le nom d’Au-
bert) & de 1778.
Le tableau original, d’après l’estampe : Tiré du
Cabinet de Mr de Lorangére.
Louis Quentin de Lorangére, fils de Julien Quen-
tin, sieur de Lorangére, bourgeois de Paris (t 171 1 )
est qualifié de commis au Trésor royal dans un aéte
du 5 juin 1720; à cette époque, il habitait rue Cul-
ture-Sainte-Catherine. De 1730 à 1743, il figure
à Y Almanach royal en qualité de greffier des présen-
tations au Châtelet de Paris. En 1732,un aéte lui
donne le titre de «receveur de la signature en chef
du Châtelet de ParisII mourut dans le courant de
l’année 1743 ? car, k dater de 1744 5 Y Almanach royal
ne mentionne plus ni le personnage, ni la charge
qu’il exerçait (Archives municipales de la Seine,
Aétes de l’état civil reconstitué). — C’est Gersaint
qui dressa le catal. de la vente après décès où fut
dispersé le cabinet de cet amateur ( 1744)* Ce cabinet
comprenait surtout des curiosités naturelles & des
estampes, des dessins aussi, mais en moindre quan-
tité; «à l’égard des tableaux, le peu de temps qu’il
y avoit que feu M. de Lorangére donnoit dans cette
curiosité, fait voir par le choix du peu qu’il y en a,
qu’il aurait pu par la suite en former un Cabinet de
ce qu’il y a de meilleur x>. Parmi les 69 tableaux ca-
talogués, il y en a 3 de Watteau, tous gravés : celui-
ci, & deux autres, décrits sous les nos 273 & 294. —
On rappellera que c’est au catal. Quentin de Loran-
gère que Gersaint a inséré, à propos de l’œuvre gravé
de Watteau, — autrement dit le Recueil Jullienne, dont
une note précise l’importance & la valeur & qui est
décrit sous le n° 94 (p. 17°), — le célèbre Abrégé de
la vie d’Antoine Watteau, qui est ce que les contempo-
rains de l’artiste nous ont laissé de plus exaél & de
plus complet sur lui.
Vente Quentin de Lorangére (i744> n° 34; solls
le titre : un Concert; 2 p. X 2 p. 1 o po. 1/2).
5 ? 3 ( 3 8 ). _ LES ENFANTS DE SYLÈNE.
Pendant du précédent. — Titre & inscription en
franç. & en lat. — Au t. c. : 0,3 o 1 X o,41 o.
Watteau Pinx. — [P.] Dupin Sculp.
Chez la Vve Chereau.
1cr ét. : avec l’adresse de P. Dupin ; — 2e ét. : avec
celle de la Vve Chereau (reprod.).
Cette pièce se trouve dans les exemplaires du
Recueil de la Bibliothèque de l’Institut & de la Biblio-
thèque de l’Arsenal, à la fin du 2e vol. de l’Œuvre
gravé, & dans l’exemplaire de la coll. Henri Vever.
Le cuivre figure k l’invent. Chereau de 1755
6 aux catal. Chereau de 1770 (sous le nom de Fes-
sard) et de 1 778.
Le tableau original mesure, d’après l’estampe,
1 p. 10 po. x 2 p. 3 po., c’est-à-dire 0,594
X 0,729.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de Mr de
l’Orangere (sic). — Sur Quentin de Lorangére, voir
le n° 272.
Vente Quentin de Lorangére (1744* n° 8 : un
Jeu d’enfans; 1 p. 8 po. 1/2 x 2 p. 2 po. 3/4). —On
remarquera le peu de précision des documents de
cette époque pour ce qui est des dimensions des pein-
tures : l’estampe donne 1 p. 10 p. X 2 p. 3 po.; le
catalogue, 1 p. 8 po. 1/2 x 2 p. 2 po. 3/4; soit un
écart de quatre centimètres dans l’indication de la
hauteur.