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IV. PREMIER SUPPLÉMENT.
ESTAMPES GRAVÉES AU XVIIIe SIÈCLE D’APRÈS DES PEINTURES DE WATTEAU
EN DEHORS DE «L’ŒUVRE GRAVÉ ».
N05 £ 88-3 ltt bis.

AUDRAN (B.).
«88 (i 4>). — L’HEUREUX LOISIR.
Au t. c. : 0,300 x 0,399.
Watteau pinx. — B. Audran sculp.
De part & d’autre du titre, 2 col. de 3 vers cha-
cune :
L’un veut a sa bergère enlever une fleur
Amants, de vos amours voila le vrai ALodele.
Chez Audran.
Annoncée deux fois au A4ercure : une première
fois, en juill. 1738 (p. 1607), comme mise en vente
chez Louis Jacob, le graveur du Adarais (n° 136),
de l’Abreuvoir (n° 1 37) & du Départ des Comédiens-
Italiens (n° i84) : «Le sieur Jacob, Graveur, rue'S.
Jacques... vend plusieurs morceaux nouveaux :...
l’heureux Loisir, peint par Watteau & gravé par B.
Audran...— & une deuxième fois, en déc. 1742
(ordinaire, p. 2710), par B. & G. Audran : ^L’Heu-
reux loisir, Estampe en large, nouvellement gravée
d’après Watteau par le sieur B. Audran, chés lequel
elle se vend, rue S. Jacques, à l’Enseigne de la Ville
de Paris, vis-à-vis S. Yves, où il s’est établi depuis
peu avec son frère Gabriel Audran, tous deux fils
de Jean Audran, Graveur du Roy & Pensionnaire
de S. M. O11 trouve chés eux toutes sortes d’Es-
tampes... &c. «.
Ier ét. : d’après l’annonce du ALercure de 1738,
il pourrait exister un état avec l’adresse de Jacob, mais

nous ne l’avons pas rencontré; — 2e ét. : avec
l’adresse : A Paris, che£ Audran, a V hôtel Boy al des
Gobe lins (reprod.); — 3 e ét. : avec l’adresse : se vend
à Paris, cheç Audran, a la Ville de Paris, rue Saint-
Jacque.
Le cuivre figure au Catal. des est. provenantes des
fonds de pl. des sieurs Girard, Benoit, Jean H Louis
Audran, grav. ordin. du Roy, &c., en vente chez
Benoit Audran, rue Saint-Jacques (1763, p. 6);
l’épreuve est cotée 1 i. 1 o s. — On le retrouve dans le
Catal. de la vente de Benoit Audran (Paris, 30 mars
1 772, n° 1 39 ; avec 2 épreuves), adjugé 6 I.
AVELINE (P.).
£8© (129). — L’EALPLOI DU BEL ÂGE.
Au t. c. : 0,237 x 0,327.
A. Watteau pinxit. — [T3.] Aveline Sculp.
Sous le titre, 6 vers sur 2 col. de 3 :
Cueille^vite ces fleurs, qui durent peu d’instants ;
Rendre ces bois témoins de leurs contentements.
En bas : A Paris, cheç Vanheck.
Les deux frères Vanheck, peintres & sans doute
marchands de tableaux, figurent sur la liste de la
Communauté de Saint-Luc de 1764 : Charles, reçu
le 3 juillet 1717, «rue d’Enfer, en la Citéw; &
François, reçu le 26 février 1720, ce rue d’Enfer,
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