Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
CATALOGUE.

3 5

[71 b—72]
Sous ïe t. c., à g. : Watteau Pinx. — Pas de nom
de graveur à dr.
Marge inf., pas de titre, mais 4 vers :
En vain nous prêche-ton de mépriser Sylvie
Ne peut icy la voir & ne la chérir pas.
En bas, sur i ligne : A Paris cheç Dupin rue
S1 Jacques audessus de la rue des Mathurins au
Cœur bon.
7 1 b. — Le groupe central de l’Eté, en sens inverse,
sans arabesque; grosse eau-forte k fond blanc. —
Au cuivre : 0,245 X 0,166.
Dans l’angle inf. dr., on lit le chiffre 2. Cette
pièce fait partie d’une suite, dans le genre de celle k
laquelle appartiennent aussi les nos 63 A & 6y f.
71c. — Le groupe central de l’Eté, gravé par
L. Crépy. — Voir le n° 68 b.
71 d.— Copie anonyme, dans le même sens, ré-
duite k la partie de l’arabesque, comprise entre la
branche où est posé un oiseau (il y a deux oiseaux
sur la copie) & le cartouche au-dessous des per-
sonnages.— A l’image -.0,275 x 0,188.
Dans une partie blanche réservée au milieu du
cartouche, au-dessous des personnages, on lit (k g.) :
Peint par ■— Vateau (k dr.).
En bas, au-dessous du cartouche, le titre : l’esté.
L’épreuve que nous avons vue était rognée &
n’avait pas d’autre inscription. — Voir les autres
pièces dé cette suite aux nos 68 d, 6y c & 70 d.
71e. — Sommer.
Le groupe central de l’Eté, gravé en sens inverse
par C. Du Bosc, à une échelle plus grande. — Au
t. c. : 0,227 X o, 1 5 1.
Sous le t. c. : Watteau Pinx. — C. Du Bosc Ex.
Au-dessous : Summer.
L’adresse, comme au n° 68 c.
Les compositions originales sont peut-être les
«quatre tableaux de forme ovale, représentant des
figures agréables sur des fonds de paysages & com-
posant ensemble un paravent » de la vente M***
[Blondel d’Azaincourt] (Paris, 1 o févr. 1 78 3, n° 3 5) ;
— vente L*** [Landgraff] (Paris, 21 déc. 1784,
n° 202 : «un paravent de quatre feuilles, sur chacune
desquelles est ajusté un tableau de forme ovale : ces
quatre tableaux... représentent les Saisons»; ils sont
donnés comme provenant du Cabinet de Blondel de
Gagny [père de Blondel d’Azaincourt]); — vente

anonyme (Paris, 30 mars 1 84o, n° 56: un paravent
de quatre feuilles représentant les quatre saisons, &c.) ;
— vente Dugléré (Paris, 31 janv. 1853, n° 97 :
paravent de quatre feuilles, sans sujet indiqué ; donné
comme ayant appartenu à Mme Dubarry & comme
gravé).
Pour les autres arabesques à sujets des Quatre
saisons, gravées d’après Watteau, voir les n09 90-93
(cartouches ovales gravés par Huquier ), 140-143
(paravent gravé par Huquier), 186, 188-190
(écrans gravés par Huquier) & 296-299 (arabesques
gravées par Guyot).

9 9 ( J ). _ LE concert champêtre.
Titre & inscription en franç. & en lat. — Au t. c. :
0,398x0,327.
Pas de nom de peintre (à g). — B. Audran Scu/p.
(k dr.).
Chez L. Chereau. — Annoncée au Mercure de
déc. 1727 (ordinaire, p. 2677), sans nom de gra-
veur : première annonce détaillée, qu’ait publiée
L. Chereau, d’estampes nouvellement gravées d’après
Watteau, au nombre de 22.
Ier ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant les mots : du Cabinet de Mr Bougi, & avant :
Avec Privilège du Roy, dans l’angle inf. dr. (reprod.) ;
— 3e ét. : avec la mention du privilège, mais avant
l’indication du Cabinet; — 4° ét. : avec cette dernière.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 192 [33]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 1 778.
La peinture originale mesure, d’après l’estampe :
i p. 10 po. X 1 p. 7 po., c’est-à-dire o,594x 0,5 1 3.
D’après l’estampe : du Cabinet de Mr Bougi. —
Mariette donne la peinture comme appartenant à
M. Bougi «qui, ajoute-t-il, y est représenté jouant
de la basse de viole».
G. Schéfer propose d’identifier ce personnage
soit avec Guillaume-Joseph de Croissy, seigneur de
Bougy, conseiller au Parlement de Rouen, soit avec
Jean-Jacques Révérend de Bougy, dit le marquis de
Colonges, brigadier des armées du Roi [les Portraits
dans l’œuvre de Watteau, dans Gag des beaux-arts,
t. II de 1 896, p. 1 77 &suiv.) ; du reste, il 11e donne
aucunement la raison qui lui fait choisir ces person-
nages. — Peut-être s’agit-il plutôt d’un des traitants
de l’époque, sans doute en relations avec l’entourage
de P. Crozat, & que Buvat cite parmi les taxés de
1716 : Charles Bougys, taxé à 4o-ooo L, sur le
5-
 
Annotationen