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https://doi.org/10.11588/diglit.41977#0043
CATALOGUE.
37
[ 7 6—76 a]
Pas de titre, mais 2 col. de 4 vers chacune : .
Heureux âge! âge d’or où sans inquiétude,
Jouée aux dépens du prochain.
Chez F. Chereau.
Ier ét. : avec l’adresse de Sirois; — 2e ét. : avec
l’adresse de F. Chereau (reprod.).
Une des dix planches gravées d’après Watteau,
dont les cuivres, provenant de chez Sirois, sont men-
tionnés à l’inventaire après décès de François Che-
reau, le 12 sept. 1729 (doc. inéd., minutier F. De-
Iapalme); voir : 2e partie, chap. II, 4- — Le cuivre
figure k l’invent. Chereau de 1755 & manque au
catal. Chereau de 1770.
Dans /’ Œuvre gravé, on trouve cette planche dis-
posée en hauteur, sur la même feuille que la sui-
vante, son pendant. On rencontre exceptionnelle-
ment des épreuves au format de la publication de
Juilienne, où ces deux planches sont placées côte à
côte, dans le sens de la largeur de la feuille (coil.
M. Fenaille).
Dans ses notes manuscrites, Mariette cite la pein-
ture originale : «Une Bande d'enfans, dont il y en a
un qui se joue avec l’épée d’Arlequin, gravé par
N. Tardieu; le tableau est chez Mad. de Veruëw (op.
cit., t. IX, foi. 19 1 [13]).
La note de Mariette permet de reconnaître cette
composition dans l’un des «deux petits tableaux » de
Watteau ainsi désignés, sans autre détail, au catalogue
de la vente de la Ctesse de Verrue (Paris, 27 mars
1 7 3 7, n° 83), — l’autre étant /'Assemblée galante
(voir n° 139 de notre catal.) — & qui sont les deux
premières peintures de Watteau ayant passé en vente
publique (adjugées ensemble 531 I.). — Sur Mme de
Verrue, voir le n° 139.
Peut-être le petit tableau décrit au n° 9 d’une
vente anonyme (Paris, 9 juin 1824; sans dim.). —
Catal. Sedelmeyer de 1894 (n° 81; panel, 7 1/2
X 9 i/4 inches; pi. ; donné comme provenant de la
coil. du Bon de Rothschild). — Était en 1909, dans
la coil. Maurice Kann, à Paris.
Aujourd’hui : Paris, coil. David Weill.
Une réplique, de forme ronde : vente anonyme,
Paris, 22 mai 1919 (seul n°; diam., 0,27; pi.).
*6 (175). — « IRIS, C’EST DE BONNE
HEURE AVOIR L’AIR A LA DANSE... »
Tirée sur la même feuille que la pi. précédente,
& au-dessous. — Au t. c. : o, 194 X 0,232.
Wattaux pinx. — Le nom du graveur, C. N Co-
chin, manque.
Pas de titre, mais 4 vers sur 2 col. de 2 :
Iris, c’est de bonne heure avoir l’air à la danse
Le goust que votre Sexe a pour les instrumens.
Chez F. Chereau.
icr ét. : avec l’adresse de Sirois; — 2e ét. : avec
l’adresse de F. Chereau (reprod.).
Une des dix planches gravées d’après Watteau,
dont les cuivres, provenant de chez Sirois, sont
mentionnés à l’inventaire après décès de François
Chereau, le 12 sept. 1729 (doc. inéd., minutier
F. Delapalme; voir : 2e partie, chap. II, 4)* — Le
cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755 & aux
catal. Chereau de 1 770 & de 1778.
Sur la disposition de cette planche & de la précé-
dente dans le sens de la largeur de la feuille, voir le
numéro précédent.
Cette petite pièce ne porte pas de nom de gra-
veur, &par analogie avec la précédente, qui se trouve
sur la même feuille de l’Œuvre gravé, 011 l’attribue
généralement à N.-H. Tardieu. C’est une erreur : il
faut la restituer à Charles-Nicolas Cochin.
C’est à lui que la donne Mariette : «Une jeune
fille dansant au son d’un flageolet dont joue un petit
Berger, gravée par Charles-Nicolas Cochin « (notes
mss, op. cit., t. IX, foi. 19 1 [ 1 4]). C’est également
au nom de Cochin qu’on la trouve, sous le titre de
la Petite danseuse, au catalogue du fonds Chereau
de 1770, où elle est cotée 1 5 sols & réunie par une
accolade au Conteur & au Détachement faisant alte,
du même auteur, vendues le même prix.
La peinture originale, acquise par Frédéric II,
roi de Prusse, est aujourd’hui à Potsdam, Nouveau
Palais.
76 a. — Zimmermann [op. cit., p. 93-9 5), remar-
quant que l’on voit encore sur la peinture les
traces du cadre ovale dans lequel elle a été long-
temps présentée, ajoute qu’«une gravure posté-
rieure affeéte aussi ce formata. En effet, cette
pièce de petit format existe, gravée dans un ovale
en largeur, se détachant sur un cadre rectangulaire
ombré, aux angles, de tailles horizontales. — Au
t. c. : 0,09 8 x o, 1 3 1.
On lit, sous le t. c., à g. : Wattaux pinx. ; — pas de
nom de graveur k dr.
Au-dessous, les 4 vers :
Iris, c’est de bonne heure avoir l’air à la dance...
&c., comme sur la gravure originale.
Mariette cite cette réduction : «Trois petites
pièces, l’une desquelles représente des Enfans, & les
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Pas de titre, mais 2 col. de 4 vers chacune : .
Heureux âge! âge d’or où sans inquiétude,
Jouée aux dépens du prochain.
Chez F. Chereau.
Ier ét. : avec l’adresse de Sirois; — 2e ét. : avec
l’adresse de F. Chereau (reprod.).
Une des dix planches gravées d’après Watteau,
dont les cuivres, provenant de chez Sirois, sont men-
tionnés à l’inventaire après décès de François Che-
reau, le 12 sept. 1729 (doc. inéd., minutier F. De-
Iapalme); voir : 2e partie, chap. II, 4- — Le cuivre
figure k l’invent. Chereau de 1755 & manque au
catal. Chereau de 1770.
Dans /’ Œuvre gravé, on trouve cette planche dis-
posée en hauteur, sur la même feuille que la sui-
vante, son pendant. On rencontre exceptionnelle-
ment des épreuves au format de la publication de
Juilienne, où ces deux planches sont placées côte à
côte, dans le sens de la largeur de la feuille (coil.
M. Fenaille).
Dans ses notes manuscrites, Mariette cite la pein-
ture originale : «Une Bande d'enfans, dont il y en a
un qui se joue avec l’épée d’Arlequin, gravé par
N. Tardieu; le tableau est chez Mad. de Veruëw (op.
cit., t. IX, foi. 19 1 [13]).
La note de Mariette permet de reconnaître cette
composition dans l’un des «deux petits tableaux » de
Watteau ainsi désignés, sans autre détail, au catalogue
de la vente de la Ctesse de Verrue (Paris, 27 mars
1 7 3 7, n° 83), — l’autre étant /'Assemblée galante
(voir n° 139 de notre catal.) — & qui sont les deux
premières peintures de Watteau ayant passé en vente
publique (adjugées ensemble 531 I.). — Sur Mme de
Verrue, voir le n° 139.
Peut-être le petit tableau décrit au n° 9 d’une
vente anonyme (Paris, 9 juin 1824; sans dim.). —
Catal. Sedelmeyer de 1894 (n° 81; panel, 7 1/2
X 9 i/4 inches; pi. ; donné comme provenant de la
coil. du Bon de Rothschild). — Était en 1909, dans
la coil. Maurice Kann, à Paris.
Aujourd’hui : Paris, coil. David Weill.
Une réplique, de forme ronde : vente anonyme,
Paris, 22 mai 1919 (seul n°; diam., 0,27; pi.).
*6 (175). — « IRIS, C’EST DE BONNE
HEURE AVOIR L’AIR A LA DANSE... »
Tirée sur la même feuille que la pi. précédente,
& au-dessous. — Au t. c. : o, 194 X 0,232.
Wattaux pinx. — Le nom du graveur, C. N Co-
chin, manque.
Pas de titre, mais 4 vers sur 2 col. de 2 :
Iris, c’est de bonne heure avoir l’air à la danse
Le goust que votre Sexe a pour les instrumens.
Chez F. Chereau.
icr ét. : avec l’adresse de Sirois; — 2e ét. : avec
l’adresse de F. Chereau (reprod.).
Une des dix planches gravées d’après Watteau,
dont les cuivres, provenant de chez Sirois, sont
mentionnés à l’inventaire après décès de François
Chereau, le 12 sept. 1729 (doc. inéd., minutier
F. Delapalme; voir : 2e partie, chap. II, 4)* — Le
cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755 & aux
catal. Chereau de 1 770 & de 1778.
Sur la disposition de cette planche & de la précé-
dente dans le sens de la largeur de la feuille, voir le
numéro précédent.
Cette petite pièce ne porte pas de nom de gra-
veur, &par analogie avec la précédente, qui se trouve
sur la même feuille de l’Œuvre gravé, 011 l’attribue
généralement à N.-H. Tardieu. C’est une erreur : il
faut la restituer à Charles-Nicolas Cochin.
C’est à lui que la donne Mariette : «Une jeune
fille dansant au son d’un flageolet dont joue un petit
Berger, gravée par Charles-Nicolas Cochin « (notes
mss, op. cit., t. IX, foi. 19 1 [ 1 4]). C’est également
au nom de Cochin qu’on la trouve, sous le titre de
la Petite danseuse, au catalogue du fonds Chereau
de 1770, où elle est cotée 1 5 sols & réunie par une
accolade au Conteur & au Détachement faisant alte,
du même auteur, vendues le même prix.
La peinture originale, acquise par Frédéric II,
roi de Prusse, est aujourd’hui à Potsdam, Nouveau
Palais.
76 a. — Zimmermann [op. cit., p. 93-9 5), remar-
quant que l’on voit encore sur la peinture les
traces du cadre ovale dans lequel elle a été long-
temps présentée, ajoute qu’«une gravure posté-
rieure affeéte aussi ce formata. En effet, cette
pièce de petit format existe, gravée dans un ovale
en largeur, se détachant sur un cadre rectangulaire
ombré, aux angles, de tailles horizontales. — Au
t. c. : 0,09 8 x o, 1 3 1.
On lit, sous le t. c., à g. : Wattaux pinx. ; — pas de
nom de graveur k dr.
Au-dessous, les 4 vers :
Iris, c’est de bonne heure avoir l’air à la dance...
&c., comme sur la gravure originale.
Mariette cite cette réduction : «Trois petites
pièces, l’une desquelles représente des Enfans, & les