Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CATALOGUE.

[125]
M. M. Fenaiiie possède une épreuve de cette pièce
offrant cette particularité unique d’avoir sur chaque
face un tirage de l’eau-forte pure, différant seulement
par l’essuyage du cuivre.
Citée par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 19.4 [69]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 177B.
La peinture originale, de la même grandeur que
l’estampe.
D’après l’estampe : Tiré du Cabinet de A4'' Adassé.
Jean-Baptiste Massé, peintre & graveur (Paris,
1687-Paris, 1767), agréé à l’Académie le 30 juin
1714? reçu académicien comme graveur le 30 juili.
1717, conseiller le 2 juili. 1740, garde des tableaux
du Roi. C’est sur ses dessins, sous sa direélion
& à ses frais que furent gravées les peintures de Le
Brun de la Grande Galerie de Versailles (1753).
Entretiens amoureux n’est pas au nombre des
peintures mentionnées par J.-B. Massé dans son long
testament daté de 1763-1767, publié par E. Cam-
pardon [un Artiste oublié : J.-B. Adassè ; Paris, 1 880).
A l’exception de diverses œuvres d’art données
comme souvenirs à des parents & à des amis, le
peintre légua ses colleélions partie à sa sœur Marie-
Anne & partie à son neveu Pierre Massé, «sous
condition expresse de n’exposer en vente publique
ni privée aucun de ces morceaux».
Vente de M*** [l’abbé de Gevigney] (Paris,
1cr déc. 1779, n° 5 2 6 ; T., 14 po. X 17 po. ; donné
comme venant de la coll. du duc de Grammont
& transporté de bois sur toile) ; — peut-être aussi,
vente M""" [de Calonne] (Paris, 21 avril 1788,
n° 232 : «l’intérieur d’un parc, où l’on voit huit
figures d’hommes, de femmes & d’enfans qui se
promènent:»; T., 1 3 po. X 17 po.).
4£5 (56). —- ESCORTE DEQUIPAGES.
Titre & inscription en franç. & en iat. — Au
t. c. : 0,304 X o,4o 1.
A. Watt eau pinxit. — [Z. ] Cars Sculp.
A Paris; sans nom d’éditeur. — Annoncée par la
Vve de F. Chereau & S urugue au Adercure d’avril 1731
(ordinaire, p. 747), sans nom de graveur.
i01' ét. : eau-forte pure; — 2e ét. : pi. terminée,
avant toute lettre; — 3e ét. : avec la lettre (reprod.).
Citée par Mariette : «Escorte d’équipages, gravé
par Laurent Cars, d’après un merveilleux tableau
qui est dans le Cabinet de M. de Julienne;» (notes
mss, op. cit., t. IX, fol. 194 [73]).
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
& aux catal. Chereau de 1 770 & de 1 778.
L>a peinture, de la même grandeur que l’estampe.

61
D’après l’estampe : du Cabinet de A4r de Jul-
lienne.
La peinture ne faisait plus partie de la coll. Jul-
lienne en 1756, époque vers laquelle a été rédigé un
catalogue manuscrit, illustré de dessins, des peintures
formant la galerie de cet amateur (coll. M. Fenaiiie).
Un tableau de même sujet a fait partie de la coll.
du peintre Carrière (G. Séailles, Watteau, p. 33).
11 est aujourd’hui chez M. S. Guiraud, à Paris.
Nombreuses sont les compositions à sujets mili-
taires qui passent en vente sous le nom de Watteau,
ordinairement par paires, & dont la description est
souvent beaucoup trop sommaire pour qu’on puisse
les identifier; un certain nombre doivent être de
Pater ou des Watteau de Lille. Voici celles qu’on a
relevées depuis le xvme siècle jusqu’en 1921, en
dehors des douze compositions gravées au Recueil :
Vente J.-A. Crozat, marquis de Tugny (Paris,
juin 175 i,n°39 : un Corps de garde ; 1 p.X 1 p. 2 po.);
— vente du prince de Conti (8 avril 1 777, n° 666 :
«des Soldats près d’une tour» ; B., 5 po. X 6 po., avec,
pour pendant, les Amusements de Cythere); — vente
anonyme (Paris, 4 Bée. 1777, n° 4 : «une Halte de
soldats & de vivandières ; on y voit plusieurs tentes
attachées & suspendues aux arbres, &, dans le fond,
une masure sur laquelle s’élève un colombier...»
B., 12 po. x 17 po.); — vente M*** (Paris, 1 5 mai
1 786, n° 56 : un Départ de troupes, «composition de
plus de deux cents figures « ; T., 21 po. x 2 p. 4 po.) ;
— vente Martin (Paris, 5 avril 1 802, n° 206 : «deux
petits tableaux presque grisailles... ils représentent des
marches & haltes de militaires»; B., 8 po.x 1 3 po.);
•— vente Pœber ( Paris, 1 2 mai 1 8 2 3 , n° 1 2 1 : «.. .une
Marche d’armée » ; gravé ; sans plus ) ; — vente Sitivau
(Paris, 19 avril 1830, n° 9 5 : «les Amusements du
soldat : Près d’une cantine, au milieu d’un camp, des
militaires... s’amusent à conter des douceurs à de
jeunes & galantes vivandières; un peu plus loin, leurs
camarades se livrent au plaisir de la danse & du vin»;
B., 9 po. X 1 1 po. 6 I.) ; — vente Herard (Paris,
6 avril 1836, n° 277: Soldats en goguette; T.,
12 po. X 16 po.) ; — vente Meffre (Paris, 6 avril
1 846, n° c>6 : Bivouac de militaires au repos ; sans dim.);
— vente anonyme (Londres, 13 juili. 1849, n° 27 :
a a Siégé»; sans plus) ; — vente John Murray (Lon-
dres, 17 juillet 1851, n° 31 : ce a Battle piece, en-
graved» ; sans plus) ; — vente Wailly (Paris, 1 7 févr.
1 8 5 3 , n° 1 24 : ccAdarche d’armée... ayant été gravé ;
il a souffert» ; sans plus); —vente Grumelier (Paris,
1 1 avril 1859, n° 24 : «Halte de gardes françaises
& de vivandières dont l’une allaite son enfant»
[comme dans Escorte d’équipages & dans Camp
volant] ; T., 0,37 x 0,29 [ce serait donc une com-
 
Annotationen