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CATALOGUE.

[140 a—145]
Citées par Mariette (notes mss, op. cit., t. IX,
fol. 198 [37 ôc 39]).
Les cuivres sont parmi les 50 arabesques catalo-
guées en bloc aux catal. Chereau de 1770 & de
!778-
II existe au musée de Dijon les dessins de ces
quatre pièces, à la plume sur papier mince, qui
sont vraisemblablement les modèles exécutés par
G. Huquier en vue de la gravure.
Ces quatre pièces étant gravées d’après des dessins,
on renverra pour mémoire aux paravents peints des
colI. Blondel d’Azincourt, Landgraff, &c., men-
tionnés au n° 68-71 de ce catal., à propos des
paravents gravés par Boucher d’après des peintures
k sujet des Quatre Saisons.
Les deux pièces sans titre, désignées généralement
sous les noms de Naissance de Vénus ôc la Pluie (ou,
comme dit Mariette, Temps de pluye), font partie de
la même suite que ces quatre Saisons : mêmes di-
mensions ou à peu près, même disposition des sujets
dans des cartouches, même graveur (Huquier). Elles
ne figurent pourtant pas dans tous les exemplaires de
l’Œuvre gravé qui nous sont parvenus dans leur état an-
cien, &, en particulier, elles ne sont pas dans l’exem-
plaire de l’Ecole des beaux-arts. C’est pourquoi
nous ne leur avons fait place que dans le Complément
(voir les nos 283 ôc 284).
Pour les autres gravures d’arabesques à sujets des
Quatre Saisons, voir aussi les nos 90-93 (cartouches
ovales gravés par Huquier), 186, 188-190 (écrans
gravés par Huquier), ôc 296-299 (arabesques gra-
vées par L. Guyot).
140 a— 143 a. — Copie allemande de ces quatre
pièces, en sens inverse. — Contrairement à celles
de l’Œuvre gravé, elles sont toutes les quatre de
la même dimension ; au t. c. : 0,192 x o,i4i.
Dans la marge inf., le titre, — l’esté, l’Autonne,
l’hiver, le printems, — est accompagné, à g. de :
Wattenau [ sic ] inv. ; ôc à dr. de : Ioh. Georg Merç exc.
A. V.
En outre, le Printemps porte à sa partie supérieure :
N° 7.
144 (29). — LE PÉNITENT.
Tirée sur la même feuille que la suivante ôc à g.
— Au t. c. : 0,230 x 0,1 89.
A. Watteau pinxit. — [P.] Fillœul Sculp.
Chez la V'e de F. Chereau & chez Surugue.
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1755
ôc aux catal. Chereau de 1770 & de 1778. Dans le

71
catal. de 1770, il est mentionné sous le titre de :
le Pénitent ou Saint François.
La peinture originale, d’après l’estampe : du Cabi-
net de M. de Jullienne.
Ne faisait plus partie de la coll. de JuIIienne en
1756, époque vers laquelle a été dressé un catal.
manuscrit, illustré de dessins, des peintures apparte-
nant k cet amateur (coll. M. Fenaille).
Le titre donné k la pi. par le rédaéleur du catal.
du fonds Chereau permet un rapprochement avec
une peinture intitulée Saint François qui passa k la
vente d’Antoine de La Pvoque (Paris, 1 745, n° 1;
T., 12 po. X 9 po.); — peut-être aussi avec le
Saint Bruno, décrit au catal. de la vente Girault (Pa-
ris, 20 mars 1776, n° 41; T., 18 po. x 12 po.);
-— ôc enfin avec le Saint François d’une vente ano-
nyme (Bruxelles, 22 févr. 1777; T., i4 po. 1/2
X 1 2 po.).
4 45 (87). — LA POLLONNOISE.
Tirée sur la même feuille que la précédente ôc à
dr. — Au t. c. : 0,249 X o, 1 89.
A. Watteau pinxit. — \M. ] Aubert Sculp.
Chez la Vve de F. Chereau ôc chez Surugue.
Le cuivre figure à l’invent. Chereau de 1735; il
est absent du catal. Chereau de 1770.
La peinture originale, d’après l’estampe : du
Cabinet de Mr le Comte de Murcé.
Nous n’avons pu identifier ce personnage d’une
façon certaine. Peut-être est-il l’un des fils du lieu-
tenant-général Philippe de Valois-Villette, comte
de Murcé (on trouve aussi Murçay, Mursay, Mursé,
Murcey), mort des suites de ses blessures, prisonnier
k Turin, après le désastre de 1706, ôc dont Saint-
Simon raconte quelque part les sottises (édit. Bois-
lisle, t. XIV, 77-78). Ce lieutenant-général était le
frère de Mrae de Caylus, mère du comte de Caylus;
par conséquent, si notre hypothèse est exaéle, l’au-
teur de VEloge de Watteau ôc le Murcé possesseur de
la Pollonnoise étaient cousins germains.
Peut être vendue lors de la dispersion du cabinet de
Murcé (Paris, 1 3 mai 1 75 2) ; l’annonce de la «vente
du comte de Meurcé « parue dans les Annonces, affiches
N avis divers du 1 1 mai énumère des tableaux de
Boucher, Watteau, &c., mais on ne possède pas de
catal. de cette vente permettant de faire une identi-
fication.
Vente François Boucher (Paris, 18 février 1771,
n° 49 : «une Arménienne assise&c.; B., 7 po.
3 I. X 3 po.), k Langlier; — vente de M*** [l’abbé
de Gevigney] (Paris, ier déc. 1779, n° 533; sans
dim., mais avec l’indic. du cabinet Boucher). —-
 
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