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https://doi.org/10.11588/diglit.41975#0122
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L’ŒUVRE GRAVE DE WATTEAU.
copiées sur l’estampe ayant pour titre : Louis XII11 mettant le Cordon bleu... N° 227.
(Voir les additions dans ce volume.)
En consultant le Catalogue et les additions, il est facile de se rendre compte que
nombreux sont les graveurs anglais qui ont copié, en les modifiant souvent, les gravures
mises au jour par Jullienne.
11 ne faut pas leur tenir rigueur de leur désinvolture. Les copistes et les contrefac-
teurs, tout en travaillant facilement dans leur intérêt, font en même temps connaître les
œuvres originales qui conservent
toute leur valeur auprès des con-
naisseurs.
1720. Retour de Londres. —Sui-
vant Caylus : « Cependant, quoique
Français, il fut assez bien accueilli
et rapporta quelque argent. »
Watteau ne fit pas fortune en
Angleterre; qu’il en rapportât quel-
que argent, suivant le mot de Cay-
lus, le terme est exact, mais il ne
précise guère.
Moins d’un an après son retour
en France, Watteau avait cessé de
vivre et, pendant cette année, il
n’eut guère de dépenses extraordi-
naires à engager; l’héritage qu’il
laissa se chiffrant à peu de choses,
on peut en déduire que le voyage à
Londres fut pour lui une déception.
C’est pendant le séjour de Wat-
teau en Angleterre que son père,
Jean-Philippe, mourut à Valencien-
nes le 6 janvier 1720, âgé de 60 ans.
Église Saint-Jagoues a Valenciennes.
1720, 6 Janvier. Décès, a Valen-
ciennes, de Philippe Watteau, le
PÈRE, AGÉ DE 60 ANS.
Extrait des registres de la paroisse
Saint-Jacques. (Etat civil, vol. 139) :
L’an mil sept cens ving, le six de janvier, est décédé dans cette paroisse Jean-Philippe
Watiau, es poux de Michelle Lardenois. Il fut inhumé le sept dudit mois dans l'église où
nous l’avons conduit avec les cérémonies accoustumées de l’église. Auquel convoie et
enterrement ont assistées ses pareils et amis.
Tes. Legrand, pre.
Pub! ié par Paul Eoucart (Société des Beaux-Arts des Départements, 1892).
H est à remarquer que Watteau père était revenu habiter le quartier de la rive
gauche de l’Escaut; il décède sur cette paroisse Saint-Jacques, celle-là même où il s’était
L’ŒUVRE GRAVE DE WATTEAU.
copiées sur l’estampe ayant pour titre : Louis XII11 mettant le Cordon bleu... N° 227.
(Voir les additions dans ce volume.)
En consultant le Catalogue et les additions, il est facile de se rendre compte que
nombreux sont les graveurs anglais qui ont copié, en les modifiant souvent, les gravures
mises au jour par Jullienne.
11 ne faut pas leur tenir rigueur de leur désinvolture. Les copistes et les contrefac-
teurs, tout en travaillant facilement dans leur intérêt, font en même temps connaître les
œuvres originales qui conservent
toute leur valeur auprès des con-
naisseurs.
1720. Retour de Londres. —Sui-
vant Caylus : « Cependant, quoique
Français, il fut assez bien accueilli
et rapporta quelque argent. »
Watteau ne fit pas fortune en
Angleterre; qu’il en rapportât quel-
que argent, suivant le mot de Cay-
lus, le terme est exact, mais il ne
précise guère.
Moins d’un an après son retour
en France, Watteau avait cessé de
vivre et, pendant cette année, il
n’eut guère de dépenses extraordi-
naires à engager; l’héritage qu’il
laissa se chiffrant à peu de choses,
on peut en déduire que le voyage à
Londres fut pour lui une déception.
C’est pendant le séjour de Wat-
teau en Angleterre que son père,
Jean-Philippe, mourut à Valencien-
nes le 6 janvier 1720, âgé de 60 ans.
Église Saint-Jagoues a Valenciennes.
1720, 6 Janvier. Décès, a Valen-
ciennes, de Philippe Watteau, le
PÈRE, AGÉ DE 60 ANS.
Extrait des registres de la paroisse
Saint-Jacques. (Etat civil, vol. 139) :
L’an mil sept cens ving, le six de janvier, est décédé dans cette paroisse Jean-Philippe
Watiau, es poux de Michelle Lardenois. Il fut inhumé le sept dudit mois dans l'église où
nous l’avons conduit avec les cérémonies accoustumées de l’église. Auquel convoie et
enterrement ont assistées ses pareils et amis.
Tes. Legrand, pre.
Pub! ié par Paul Eoucart (Société des Beaux-Arts des Départements, 1892).
H est à remarquer que Watteau père était revenu habiter le quartier de la rive
gauche de l’Escaut; il décède sur cette paroisse Saint-Jacques, celle-là même où il s’était