Aviler, Augustin-Charles d': Cours d'architecture qui comprend les ordres de Vignole: avec des commentaires, les figures & les descriptions de ses plus beaux bâtimens, et de ceux de Michel-Ange ... (Paris, 1760)

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» ques qu'il avoit faites, suffiroient pour donner l'intel-
•> ligence des règles principales qui doivent y être obser-
» vées. La composition & la décoration des escaliers ne
» méritoit pas moins d'attention ; le Sieur d'Av'det n'en
» avoit rien dit, ou n'en avoit parlé qu'en passant, par
» rapport à la Coupe des Pierres & à la Charpenterie; le
» Sieur Le Blond se détermina à en faire un Chapitre
» particulier, & à en donner quatre exemples différens.
» Il ajouta encore de nouveaux desseins de fenêtres, de
» cheminées , de corniches & de compartimens de lam-
» bris , à ceux que d'Aviler avoit déjà donnés : il y joi-
» gnit ses observations, & crut devoir s'étendre particu-
« liérement sur cette matière, parce que, comme il le
» remarque, ce sont ces inventions qui ont contribué à
rendre les appartenons si commodes, si agréables & si
» magnifiques.
Tel est le compte que le Sieur Le Blond a rendu lui -
même de la conduite qu'il avoit tenue dans son travail.
Comme il avoit un goût délicat, que sa manière étoit
pure, & qu'il possedoit l'heureux talent de produire ai-
sément, & de mettre beaucoup de feu dans ses desseins,
ce qu'il présenta fut très-bien reçu, & ne contribua pas
peu à augmenter la réputation du Cours d'Archire&ure
de d'Aviler. Cet Ouvrage devint alors plus nécessaire que
jamais ; on fut obligé en 1710, d'en faire une troisieme
édition qui ne diffère en rien de la séconde.
Mais la décoration intérieure des apparremens a
éprouvé depuis de si grands changemens, qu'elle a tout-
à-fait changé de face. Cette partie de l'Architecture, &
généralement tout ce qui est de la dépendance des orne-
mens, suit le sort des modes, & n'est pas moins varia-
ble. Il semble même qu'on affecte chaque jour d'ima-

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