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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Baldinger, Kurt [Oth.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0125
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HARPE

et Jacobins)*31]; BaudCondS 169,492 [N’estaient mie
bien lanné Lor drap, ains avait en lor cotes Plus de
piertruis et d’aligotes Qu’il n’ait entour un maistre
autel De reliques], TL 4,919; DCCarp 230b; Gdf
4,406b; Gay 2,4a; FEW 16,164a). - Fietz-Beck.
HARKE f., enregistré dans Gdf 4,425b avec la
déf. “râteau”, a trouvé place dans TL 4,921 [“Harke,
Rechen”, 13es.] et dans FEW 16,169b, mnéerl.
HARKE “starker rechen” (comme ‘hap. 13es.’).
La source, ‘Tr. d’Econom....’, s’identifie comme
HosebCompL, ms. mil. 14es. (v. MôhrenLand 49).
Le passage cité par Gdf est clair: Si doit homme veer
s ’il y ad en le manoirfuist cressant, ou boys, ou meryn
(1. meryin) gros ou menu qe homme puisse prendre
verges ou harkes ou autrez choses necessaires (1.
-airs), saunzachat: il s’agit de bois, de verges et sim.
à prendre sur la propriété, sans encourir de dépenses;
l’interprétation de Gdf et de TL, reprise par le FEW,
surprend. Le texte se retrouve dans HosebAnO 62
(qui lit hardes) et dans HosebAnL 13 (harz)', le
mot correspond donc à HART m. “lien d’osier,
de bois flexible”. La graphie de ce ms. difficile
s’explique sans doute par une transposition erronée
d’une leçon *harces (le ms. utilise plus souvent k)
qui est documentée dans LathamDict 1137a HARTA /
hartum (18 att., 8 fois à c), cp. MôhrenLand 190.
Les articles de Gdf et de TL sont à supprimer; 1 ’ article
HARKE du FEW et son explication étymologique sont
à corriger en tenant compte de la datation de la
famille, maintenant rajeuni de quatre siècles (harker
“gratter”, 1631, FEW 16,170a), et de l’antériorité du
verbe.] — Môhren.
[HA RLE f., “fosse, fossé” figure avec deux attesta-
tions dans Gdf 4,425b, et est repris dans FEW 21,20a
parmi les mots d’origine inconnue sous ‘FOSSÉ’.
L’une des att. est tirée du ms. de GlPar: cavina :
harlem, qu’il faut lire avec GlParR 1179 cauma :
harle, v. ici hasle sous -> HASLER. L’autre, tirée
d’un doc. 1403 [La moitié des varesqz qui vient
et arrive entre la fosse du Mais et la harle du
Guay], est à vérifier, le sens de “fossé” ne s’impose
pas.] — Stâdtler.
*3)Gloss. «adj. “écartelé”» tient compte du con-
texte, mais pas de la morphologie. On s’attend à un
participe, mais la rime s’y oppose. Passage douteux.
"’GlParH 256 avait lu cauina : harle, ce qui a été
corrigé dans TL 4,955,11 en canina : harle en identi-
fiant le mot 1t. avec canicula “jours caniculaires”, ce
qui est à corriger à son tour.

[HARLIGE adj., mot tiré de 3et. 12es. FierK
764; 5227 et enregistré, à la suite de BarbierProc
4,314, dans FEW 16,189a sous mnéerl. HEERLIJC
“magnifique”: sans identification de Fatt. dans la
5 tradition manuscrite et sans vraiment pouvoir se
prononcer sur le sens du mot on s’est aventuré à
établir une étymologie. Cependant, on trouve les var.
harliegre (JREL 9,53), haligre, halegre, lige (éd.
W), qui, exceptée la dernière, suggèrent qu’il s’agit
io de var. d’un seul et même mot, -> ALEGRE (< 1t.
ALACER). Et, en effet, harlige est bien à sa place
dans TL 4,858 sub HALIEGRE et dans FEW 24,287b
sub 1t. ALÂCER. L’article HEERLIJC du FEW est à
supprimer.] — Stâdtler.
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HAROIE f
[Formé avec le suffixe -oie sur la base du germ. *HÀR
m. “cheveu; chanvre”, sans doute par l’intermédiaire
20 du francique rhénan, cp. mnéerl. haer “cheveu”
(VerVer 3,10a) et aha. har(p) “id.” (Kôbler 517a;
519a). Le FEW 16,148a qui connaît seulement
des formes dial. mod. (wall., pic., norm., hbret.),
donne comme étymon bail. HAR “lin”; à corr.
25 (est rangé dans ce même article alorr. -> HARETER
qui est rattaché dans DEAF H 212 à la famille
de -> HURTER; à corr.).] ♦ “filasse grossière”
(déb. 13es. - déb. 14es., GIBâleB 6905 [translitt.
aharoys', comme dans toutes les att., glose de Is
30 1,31; texte de BibleRab: L’homme puissant de-
viendra de l’étoupe]; GlBNhébr302L 103,46 [a
harayes]; GILeipzig LevyTrés [hareye]; GlParme-
PalD LevyTrés; GlParmePalE LevyTrés, LevyTrés
129a; FEW 16,148a [dial. mod.]). — Stâdtler.
35

HARPE f
[Selon le FEW 16,172b, du germ. (*JHARPA
“harpe” qui est continué par F aha. harpha, harfa
40 Schützeichel3 77b; Kôbler 519a et par le mha. harpfe
Lexer 1187. — Du fr.: occ. arpa dep. 2em. 13es. Fla-
mencaM 603° ’ [aimable renseignement de Nicoline
Hôrsch, DAO]; it. arpa dep. déb. 14es., Battaglia
1,676b; cat. arpa dep. 13es., CoromCat 1,401b; esp.
45 arpa dep. 2eq. 13es., Corom2 1,344b (farpaf, port.
farpa 15es., Mach3 3,23b. — Harpa figure dans deux
textes 1t. du 5e et du 6e siècle (ThesLL 6,2539), dont
le deuxième, de Venantius Fortunatus (7,8,63), donne
le contexte suivant: Romanusque lyra, plaudat tibi
50 barbarus harpa. Wartburg en conclut que harpa est
un instrument de musique germanique, mais il n’est
pas sûr que la désignation elle-même soit d’origine
(l)L’éd., Meyer, le date entre ‘1220 - 1250’.

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