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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

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https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0449
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HERLE

HERION m
[Origine inconnue, sens à préciser. Le mot se
trouve une fois dans AntiocheD dans un ms. pic.
de la fin du 13es. comme var. pour dromon, et
doit désigner une sorte de bateau, cf. le contexte
ci-dessous. On ne voit pas à quelle famille de
mots le rattacher (1). L’éditrice dit de ce ms. qu’il
est «plein d’erreurs et de fautes d’inattention ou
même d’absurdités» (1,13) et que «le copiste ...
est très étourdi et d’une intelligence médiocre»
(2,48). Mais l’étourderie du copiste est toujours
une solution de facilité.]
♦ “sorte de bateau” (pic. fin 13es., AntiocheD
7467 [Le vassal enmena en un petit dromon (var.
ms. fin 13es. herion', ms. mil. 13es. beson [?])
Parmi le mer salee, sans sigle et sans noton]}.
— Stâdtler.

en orison. L’éditeur, sur la base d’une étymologie
préconçue, a ce commentaire: «herbage bedeutet
seiner Abstammung von herbe zufolge zunachst
“eine Gesamtheit von Krautem, Wiese, etc.” An
5 unserer Stelle tritt es in übertragener Bedeutung
auf und heiBt wohl soviel wie “Unkraut etc.”».
Lommatzsch n’admet pas le sens de “mauvaise
herbe”, corrige en herlage (sans astérisque) et dé-
finit “Lârmen, Schreien, Streiten”, rattachant ainsi
io ["Jherlage à herle f. “Larm, Geschrei” (v. sub ->
HERLOT). Mais, dans ce poème qui prêche une
dévotion simple d’esprit et sans trop de réflexion,
on voit mal pourquoi ‘le cœur serait à ôter de
toute herbe’ [“mauvaise herbe” n’est pas attesté]
15 ou encore ‘de tout tapage’, avec la justification
que ‘l’esprit empêche l’homme de sentir Dieu’.
Il vaut mieux croire le scribe(2) et maintenir her-

[*HERITON m., mot tiré de SegrMoineV 20
649 var. ms. déb. 14es. (glossaire «“corde?” sens
exigé par le contexte; manque au Godefroy»), est
passé dans les matériaux d’origine inconnue du
FEW (222,94b) sous ‘CORDE’. Y est ajoutée une
note qui donne pratiquement déjà l’explication 25
du mot: «Kônnte auch heriçon gelesen werden».
Cette idée avait été avancée par P. B.Fay RoPh

bage, mais comprendre cette forme comme une
variante de herberge, attestée ailleurs (v. DEAF
H 371,40; noter la rime en -âge). Le sens est bien
“endroit où on se loge”, mais l’emploi est figuré:
le cœur est à libérer de toute enveloppe, de tout
écran (que pourrait constituer l’esprit), pour pou-
voir sentir Dieu quasi corporellement. - Suppri-
mer l’article de TL ainsi que 1 ] herlage comme
exemple d’un dér. en -âge en ‘relation synony-
mique’ (avec herle} donné par Stasse dans Mél-

5,241: «II^R WathWill 27,3-4,30.] - Môhren.

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n’est pas possible, le ms.

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70; DeVriesAnord2 105b)

ÎERLE f
Désignation d’un oiseau considérée jusqu’ici
omme d’origine inconnue. Dès l’époque de l’afr.
e mot semble désigner un oiseau palmipède de
a famille des canards, plus petit que les canards
ommuns, qui se nourrit de poissons (cf. la tra-
luction angl. sheldedrake dans BibbR 718). Rol-
and (RIFn 2,403s.) cite herle / harle avec va-
lantes comme désignant les trois sous-espèces de
’ oiseau, Mergus merganser, le plus grand, Mer-
lus serrator, plus petit, et Mergus albellus, le
alus petit. Compte tenu des caractéristiques de
l’oiseau, notamment de celle de Mergus albellus,
la petite taille et le plumage aux couleurs grise,
noire, brune et blanche des trois sous-espèces, il
semble permis de rapprocher herle d'une désigna-
tion du hochequeue, anord. *ERLA f. Celui-ci est
appuyé par anord. ertla, norv. erle, isl. erla/ertla
et sim., qui sont des dérivés diminutifs (< *ar-
tila, cf. Johannesson
 
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