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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]; Baldinger, Kurt [Oth.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0178
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HEC'

(16,188bnl) pour cette même att. relevée dans Gdf
4,446c. — La définition du FEW “claire-voie de bois
de charpente de médiocre hauteur, servant de clôture
ou d’avant-porte” provient de Gay qui ne donne
aucune att. valable pour hec, v. ci-dessus. Il manque
des indices pour cette spécification définitionnelle.
Nous préférons définir plus largement “sorte de
clôture (à claire-voie et sim.)”. — Le FEW 16,188a
range sous HEC comme dérivé trois attestations de
hecque tirées de Gdf 4,447a, que celui-ci définit par
“engin de chasse” et “toit de bois ?”. Nous regardons
hecque comme une variation purement graphique
de hec et rangeons donc ces attestations ci-dessous.
La deuxième définition de Gdf, erronée, a déjà été
corrigée par le FEW. — Dans DC 4,181c se trouve
une att. de heket, datée de 1265. Elle provient du
cartulaire dit ‘rouge’ de l’église collégiale Saint-
Vulfran à Abbeville. Ce cartulaire est à dater des
XVeet XVIesiècles. Cf. -> hec2; heche1; HECHE2.]
(hec doc. 1367 Gdf; doc. 1400 Gdf; Molinet-
FaictzD 580,317, hecque 14es. (?) Thierry 4,213; doc.
1375 Gdf; doc. 1444 Gdf) ♦ “ sorte de clôture (à
claire-voie et sim.)” (14es. (?) - 1509 [encore dial,
mod.]"’, Thierry 4,213 [Que nulz prende coulons as
rois ne aux hecques]; doc. 1367 Gdf [Le suppliant es-
tait a son huis appoié sur son hec, qui fait aussi que
demi closture d’un huis]; doc. 1375 Gdf; doc. 1400
Gdf; doc. 1444 Gdf; MolinetFaictzD 580,317 [(Le
hault siégé d’amors) Gros courtaux et lambillons,
Abbatez leurs bastillons, Faictes fagos, bosquillons,
Drechiés hecqz et escaillons], TL 4,1051 [renvois à
Gdf et au FEW]; Gdf 4,446c; 4,447a [hecque 1 et 2];
FEW 16,187b; 188a). — Dôrr.

[HEC2 m. “crochet” a été enregistré par Gdf 4,446c,
rangé sous HEC “porte à clairière, barrière d’un
champ” et repris par le FEW 16,188b (aussi dans
TL 4,1051 qui date ‘15es.’). Le FEW introduit
comme étymon mnéerl. HECHT “manche, poignée
d’épée”. Sous cet étymon sont enregistrés hec “cro-
chet” ( 13es.-1519), hec “hameçon” (1382, CptClos-
GalB 124), agn. hece “crochet” BibbO 844"liég.
hé “croc de batelier, longue perche terminée par
"'Nous ne pouvons pas localiser les att. des doc.
fournis par Gdf.
"'Le FEW hésite sur l’attribution de ce mot:
«Wenn diese ganz vereinzelte Form wirklich hier-
hergehôrt, so muss -e verschrieben sein». Hece,
BibbO 844, glosé par mangl. pinne (cf. OED 8,939a
“peg of wood or métal used as a fastener, nail”),
est une var. de heuce “grosse cheville (surtout d’un
essieu), esse”, v. -> EUCE.

un crochet”, etc., sans expliquer les changements
sémantiques qu’il faut supposer. Une analyse de
toutes les attestations donne le résultat suivant: il
n’existe en afr. aucune forme en -c qui appuie cet
5 étymon. Toutes les attestations de hes (MousketR
19592; CesTuimPrS 39,6; 52,18; RenNouvR 4982;
PiérardMons 469,31; 479,35; 480,9, aussi hiés Ces-
TuimAlC 1358; 1923 et heiz Prostlnv 3049) sont à
ranger sous -> HEF. — La plus ancienne att. de la
io forme hec se trouve dans CptClosGalB 124 (1382-
1384): Item .ij. hecs. Le contexte est trop court pour
en tirer une définition du mot. Si on accepte la
définition “hameçon” du FEW, il nous semble plus
raisonnable de partir d’un étymon mnéerl. H AEC
15 “crochet”, VerVer 3,30 (proposition déjà avancée par
Gesch 146, citée par le FEW lui-même sans prise de
position) qui est prononcé çk dans les dialectes sud-
néerlandais. L’étymon du FEW est donc à supprimer.
Cf. -> HEC1 ; heche'; *HECHE2.] — Dôrr.
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[HECHE f, mot relevé par TL 4,1051 dans
BibbW 153, défini par “Haken, Angelhaken”. Dans
Stone 352b se trouve la même entrée avec la
25 définition “hook”. Comme variantes sont cités
hecque, heise, hek et hesche. Ce n’est que la dernière
forme qui est attestée par un passage de BibbO 292
(= heche BibbW 153) où elle est glosée par le mangl.
hock “hameçon”: Li prestre en le eglise presche,
30 Li peschour en viver pesche, Ore de sa rey, ou de
son hesche (glose mangl. hock). Faily lest sa tere
fresche, Pur achater sa char freische. A la fin de
l’article, Stone renvoie à esche (Stone 252a; att. dans
BibbFW 10,12: Le pischeor en la Ryver peche Oue
35 son rey ou soun eche) en remarquant que ce mot
serait mal défini par “bait” = “amorce” («wrongly
glossed as ‘bait’ in Fasc. 2»), — Frankwalt Môhren,
ZrP 107,434, corrige ces informations: hesche BibbO
292 et esche BibbFW 10,12 sont à définir “amorce”
40 et à ranger sous -> ESCHE( '1. La première définition de
Stone (“bait”) était donc correcte; l’entrée sous H est
à supprimer. C’est la glose mangl. hock “hameçon”
qui a induit en erreur TL et Stone 352b. De façon
générale, les gloses ne sont pas à considérer comme
45 équivalents synonymiques du mot glosé dans une
autre langue, mais comme éléments du même champ
onomasiologique (bien que dans une autre langue).
Il n’est donc pas possible d’attribuer un sens nou-
veau à un mot sur la seule fois d’une glose12'. Cf. ->
50 *HECHE2; HEC1; HEC2.] — Dôrr.
"'Aussi heche Nominales 255 qui est défini
“hook” au glossaire.
(2'Egalement à corriger Jal2 894a.

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