COURS C
La rose. •= Applications décoratives.
Le rosier est un arbrisseau à rameaux déliés
très longs, s’élevant à l’aide de supports à de
grandes hauteurs. Les rosiers ont la tige li-
gneuse garnie d’épines insérées sur l’épiderme;
leurs feuilles sont alternes, de sept folioles ; le
pétiole est élargi à sa base, membraneux et par-
semé d’épines. Les fleurs sont terminales, soli-
taires ou en corymbes terminaux et présentent
un calice persistant ovoïde ou sphérique res-
serré à l’orifice, à cinq lobes.
On compte plus de deux cents espèces de
roses. Linné les classe en quatorze espèces pri-
mitives ; les autres ne sont que des variétés.
Les principales roses sont la rose à cent feuil-
les (cent pétales) ou rose de Hollande; on
l’appelle la reine des fleurs et c’est l’espèce la
plus commune. Les teintes de la rose varient :
du rose au rouge violacé, du rouge, du pour-
pre, du pourpre au blanc.
La rose de Provins, transportée de Syrie à
Provins, par un comte de Brie au temps des
croisades, est cultivée en grand à Fontenay-aux-
Roses, près Paris, à cause des propriétés médi-
camenteuses de ses pétales. Le rosier Pompon
ne s’élève guère à plus d’un pied et se couvre
de roses nombreuses, d’une agréable odeur. La
rose de Damas est cultivée pour l’usage des par-
fumeurs. Le rosier
des quatre saisons
fleurit au printemps
et en automne. Le
rosier du Bengale
offre des fleurs
nombreuses qui se
succèdent sans in-
terruption pendant
une grande partie
de l’année. La rose
mousseuse, la rose
œillet, la rose de
France sont de la
même famille.
Les Grecs, les
Romains, les Chi-
nois ont cultivé la
rose et la tenaient
en grand honneur.
Les Musulmans
voyaient, dans la
rose, une image de
la divinité. Le suc
des roses de Damas
est purgatif ; on
l’emploie en infu-
sion contre les ca-
tarrhes.
Eau de rose. Elle
s’obtient par la dis-
tillation des pétales
de la rose cent feuilles, de la rose de Damas et
de la rose des quatre saisons. On l’emploie con-
tre les maux d’yeux.
L’eau de rose mêlée à deux parties de roses
rouges pulvérisées additionnées de miel et de
sucre en poudre donnait le miel rosat utilisé
contre les maux de gorge et les affections du
larynx.
Le vin de rose rouge était formé d’une dé-
coction de deux onces de roses rouges dans un
demi-litre d’eau à laquelle on ajoutait un demi-
— 230
La rose. •= Applications décoratives.
Le rosier est un arbrisseau à rameaux déliés
très longs, s’élevant à l’aide de supports à de
grandes hauteurs. Les rosiers ont la tige li-
gneuse garnie d’épines insérées sur l’épiderme;
leurs feuilles sont alternes, de sept folioles ; le
pétiole est élargi à sa base, membraneux et par-
semé d’épines. Les fleurs sont terminales, soli-
taires ou en corymbes terminaux et présentent
un calice persistant ovoïde ou sphérique res-
serré à l’orifice, à cinq lobes.
On compte plus de deux cents espèces de
roses. Linné les classe en quatorze espèces pri-
mitives ; les autres ne sont que des variétés.
Les principales roses sont la rose à cent feuil-
les (cent pétales) ou rose de Hollande; on
l’appelle la reine des fleurs et c’est l’espèce la
plus commune. Les teintes de la rose varient :
du rose au rouge violacé, du rouge, du pour-
pre, du pourpre au blanc.
La rose de Provins, transportée de Syrie à
Provins, par un comte de Brie au temps des
croisades, est cultivée en grand à Fontenay-aux-
Roses, près Paris, à cause des propriétés médi-
camenteuses de ses pétales. Le rosier Pompon
ne s’élève guère à plus d’un pied et se couvre
de roses nombreuses, d’une agréable odeur. La
rose de Damas est cultivée pour l’usage des par-
fumeurs. Le rosier
des quatre saisons
fleurit au printemps
et en automne. Le
rosier du Bengale
offre des fleurs
nombreuses qui se
succèdent sans in-
terruption pendant
une grande partie
de l’année. La rose
mousseuse, la rose
œillet, la rose de
France sont de la
même famille.
Les Grecs, les
Romains, les Chi-
nois ont cultivé la
rose et la tenaient
en grand honneur.
Les Musulmans
voyaient, dans la
rose, une image de
la divinité. Le suc
des roses de Damas
est purgatif ; on
l’emploie en infu-
sion contre les ca-
tarrhes.
Eau de rose. Elle
s’obtient par la dis-
tillation des pétales
de la rose cent feuilles, de la rose de Damas et
de la rose des quatre saisons. On l’emploie con-
tre les maux d’yeux.
L’eau de rose mêlée à deux parties de roses
rouges pulvérisées additionnées de miel et de
sucre en poudre donnait le miel rosat utilisé
contre les maux de gorge et les affections du
larynx.
Le vin de rose rouge était formé d’une dé-
coction de deux onces de roses rouges dans un
demi-litre d’eau à laquelle on ajoutait un demi-
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