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Destrée, Jules
Lettre au roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre: gevolgd door het antwoord a Monsieur Destrée door H. Meert — Bruxelles, 1912

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.32979#0086
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NOTES

Note 1. Voir p. 29. On a prétendu que ce texte est apocryplie. Je ne
l’ai point eité à la légère. Je l’ai fait sur l’autorité de nxon collègue,
M. Fris, l’iiistorien distingué. M. Léonard Willems qui s’est occupé de la
question (Verslagen en Mededeelingen der Koninklijke Academie voor
Taal- en Letterkunde. 1902, Juli en Augustus, p. 53), pensé que la
lettre n’a pu être êcrite en 1834 et doute qu’elle soit de Rogier. II est
enclin à l’attribuer à Alex. Gendebien. Mais il ne doute pas de l’exis-
tence de la lettre: « Een falsaris gàat zoo onbehendig niet te werk.
Beide, Rogier (f 27 Mei 1885) en Raikem (f 1 Jan. 1875) leefden nog;
men zou dus al te licht de falsifieatie aan den dag gebraeht hebben.
Wij mogen dus nog steeds de hoop koesteren, dat de brief aan Raikem
ergens wordt opgecliept. »

D’une lettre à Lord Palmei'ston dans laquelle Rogier écrit: « Les
efforts de notre gouvernement doivent tendre à la destruction de la
langue flamande pour préparer la fusion de la Belgique avec notre
grande patrie, la France » M. Discailles dit pour excuser Rogier
(t. III p. 36, note) : « La lettre à Palmerston a été écrite en pleine
effervescence orangiste : les dates ont leur importance ». Peu importe.
I.’essentiel est que les. principes exprimés ont été rigoureusement
appliqués:

Note 2. Voir p. 33. En juillet 1912, il y eut un concours pour
400 places de garde-convoi; 200 places pour le concours flamand,
200 pour le concours frangais. Pour le concours frangais, les Wallons
ne doivent pas connaître un mot de néei'landais. ■ Pour le concours
flamand, les Flamands doivent faire preuve d’une connaissance appro-
fondie du frangais. Egalité! Des 634 candidats flamands, qui ne réus-
sissent pas, 602 échouent pour connaissance insuffisante du frangais.
Aucun candidat wallon n’est écarté pour ignorance .totale. de
la langue de la majorité des Belges. Egalité! 161 Flamands ont
réussi à l’eaxmen. Comme il y a 400 emplois à conférer, 239 Wallons
esront appelés â servir, si on n’y met pas le holà (d’après nos ren-
seignements on hésite) ; une majorité de 78 qu’on easera sur des lignes
du pays flamand où déjà 92 gardes wallons fonetionnent ! (De
Beambte, 15 nov.). Et e’est un ministre flamand qu’on traite de fla-
mingant qui consacrerait cette monstrueuse iniquité! Vous réclamez
pour les Wallons le droit à l’ignorance du néerlandais, mais exigez
du Flamand la connaissance approfondie du français pour le plus
humble emploi. Jamais nous n’accepterons cette iniquité. Les gardes
de la ligne du Saint-Gotliard, en Suisse, doivent connaître les trois
langues nationales. Ils doivent connaître la langue d’une population
de langue italienne de 160,000 têtes. Les gardes wallons auraient le
droit d’ignorer la langue de 4 millions de Belges flamands, mérne
quand ils font leur service sur des lignes flamandes! Nous combattrons
avec la dernière énergie pour mettre fin à cet état de choses.

Note 3. Voir p. 63. Jamais les Wallons n’ont été soiunis sous le
règime holiandais aux injustices et aux humiliations que subissent
les Flamands . après quatre-vingts années de soi-disante liberté. A la
secondé Cliambre, les députés belges se servaient ordinairement du
frariçais, ce à quoi personne ne s’opposait ; beaucoüp de dêputés hollan-
 
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