CHRONIQUE DES EXPOSITIONS, ETC.
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le parti le plus sür dans bien des cas est de s’abstenir de polychromie,
plutöt que de s’exposer ä porter atteinte au style de l’edifice par
des oeintures moins heureuses.
On parut ne pas comprendre l’expression de M. Saintenoy,
et l’on entendit alors formuler un voeu aussi radical dans l’idee
que dans la forme : « dans les eglises oü l’on ne retrouve pius
de traces süffisantes de polychromie, il faut s’abstenir de toute
peinture. » C’etait se mettre en Opposition directe et flagrante avec
le premier vote emis sur la question prealablement admise du
principe de la peinture. Cette inconsequence passa sans doute
inapercue aux yeux de plusieurs, et ce vceu fut vote a une faible
majorite. Telle fut la derniere resolution prise k la reunion de
clöture de la 3me section.
L’assemblee generale du Congres, d’apres le regiement, doit
ratifier tous les vceux emis en section. Lestrois voeux que la section
avait formules devaient donc subir l’epreuve d’un nouvel examen.
II etait des l’abord facile ä comprendre qu’ils allaient soulever la
discussion. On se divisa sur la question de savoir si ces trois
voeux devaient faire l’objet d’un seul vote et partant, demeurer unis
et juges comme tels, ou bien s’il fallait voter separement sur chacun
des trois. Les adversaires du troisieme vceu insisterent sur la divi-
sion des voeux en faisant remarquer la contradiction flagrante entre le
premier et le defnier. Cette Observation provoqua l'etonnement
de l’assemblee, mais celle-ci semble cependant en avoir apprecie
la valeur, puisque sur la proposition d’un membre de la troisieme
section, eile decida de renvoyer au prochain congres la question
de la polychromie et d’y ramener encore une fois toute i’atten-
tion de ses membres.
C’est ainsi que la question de la polychromie, apres avoir
ete longuement discutee en section, est destinee ä reparaitre ä
l’ordre du jour de nouvelles assises archeologiques. Puisse-t-elle
ce jour recevoir une solution plus heureuse.
G. Van den Gheyn.
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le parti le plus sür dans bien des cas est de s’abstenir de polychromie,
plutöt que de s’exposer ä porter atteinte au style de l’edifice par
des oeintures moins heureuses.
On parut ne pas comprendre l’expression de M. Saintenoy,
et l’on entendit alors formuler un voeu aussi radical dans l’idee
que dans la forme : « dans les eglises oü l’on ne retrouve pius
de traces süffisantes de polychromie, il faut s’abstenir de toute
peinture. » C’etait se mettre en Opposition directe et flagrante avec
le premier vote emis sur la question prealablement admise du
principe de la peinture. Cette inconsequence passa sans doute
inapercue aux yeux de plusieurs, et ce vceu fut vote a une faible
majorite. Telle fut la derniere resolution prise k la reunion de
clöture de la 3me section.
L’assemblee generale du Congres, d’apres le regiement, doit
ratifier tous les vceux emis en section. Lestrois voeux que la section
avait formules devaient donc subir l’epreuve d’un nouvel examen.
II etait des l’abord facile ä comprendre qu’ils allaient soulever la
discussion. On se divisa sur la question de savoir si ces trois
voeux devaient faire l’objet d’un seul vote et partant, demeurer unis
et juges comme tels, ou bien s’il fallait voter separement sur chacun
des trois. Les adversaires du troisieme vceu insisterent sur la divi-
sion des voeux en faisant remarquer la contradiction flagrante entre le
premier et le defnier. Cette Observation provoqua l'etonnement
de l’assemblee, mais celle-ci semble cependant en avoir apprecie
la valeur, puisque sur la proposition d’un membre de la troisieme
section, eile decida de renvoyer au prochain congres la question
de la polychromie et d’y ramener encore une fois toute i’atten-
tion de ses membres.
C’est ainsi que la question de la polychromie, apres avoir
ete longuement discutee en section, est destinee ä reparaitre ä
l’ordre du jour de nouvelles assises archeologiques. Puisse-t-elle
ce jour recevoir une solution plus heureuse.
G. Van den Gheyn.
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