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DESCRIPTION DES VASES.
taille, et dont les murs sont décorés de peintures : il
a été gravé d'après d'tÏAivcAR ville, t. II, p. 67, du
discours préliminaire. J'en ai donné la description dans
mon introduction, §. IX, p. vi. Le second est un tom-
beau ordinaire, copié d'après Tischbein, t. II, frontis-
pice. Voyez ce que j'en ai dit dans la même section.
1. Médaille de Tyr décrite p. 14, note l\ .
1. Pâte de verre antique trouvée par M. La Dou-
cette dans la fouille qu'il a fait faire à Mont Seleucus.
Elle représente Persée qui va couper la tête à Méduse,
et la regarde dans le bouclier d'Adamas que Minerve
lui a donné, afin de ne pas être pétrifié par l'aspect
de la Gorgone. M. Visconti, l'a décrite dans un savant
mémoire qui sera publié parmi ceux de la classe d'His-
toire de l'Institut. Voyez p. 5, note 3.
3. Médaille d'Amysus représentant la même action,
et qui confirme l'explication de M. Visconti : ibid.
4. Peinture de la collection de feu M. Townley.
Ce vase représente une femme qui fait ce que nos sal-
timbanques appellent le saut de carpe: voyez p. 69,
note 1. Cette figure est tirée du curieux ouvrage de
M. Christie, pl. I, p. 3o : voyez le discours prélimi-
naire, §. XI, p. vu, note Si. M. Christie regarde cette
cubistere comme un emblème de la rotation et de la
révolution de la nature. Quelle que soit l'idée allégori-
que qui l'a fait admettre sur ce vase, il est très curieux
à cause de l'exercice qu'il représente.
5. Médaille d'Agrigente; on y voit un poulpe dans
l'exergue. Page 73, note 2.
6. Vase inédit, sur lequel on voit Thésée avec un
vêtement de peau. Page 91, note 3.
7. Beau bas-relief tiré des Marmora Oxoniensia,
p. 11 , pl. VIII, LVIII. On y voit un Thessalien galo-
pant à cheval auprès d'un taureau qu'il prend par
les cornes ; plus loin il le tient renversé sous lui : la
troisième scène est perdue. Sur l'inscription on lit :
TAYPOKA0A*mN HMEPA B. Ces bas-reliefs ont été
faits pour représenter la lutte qui avoit lieu dans le
second jour des fêtes appelées Taurocatapsies, ou ren-
versement des taureaux. Voyez tome I, p. 85
8. Vase gravé par Tischbein, II, pl. III, qui repré-
sente trois jeunes Thessaliens qui ont saisi un énorme
taureau par une jambe, par la queue, et par les cornes,
pour le renverser en présence d'un gymnaste. Ibid.
9. Peinture trouvée par M. Aubourg, parmi celles
qui décoroient un grand tombeau; elle étoit d'un rouge
de pourpre, ce qui convient aux bacchanales. La femme
voilée qu'elle représente doit être Cérès portant la gre-
nade qui est le symbole de la fécondité, ou Proserpine
qui a dans la main celle dont elle avoit mangé quel-
ques grains dans les enfers. Cette figure, relative aux
mystères, concourt à établir l'opinion qu'on a adoptée
sur le motif qui faisoit déposer les vases dans les tom-
beaux. Voyez t. II, p. 74.
10 ab. Ce vase a été tiré d'un tombeau qu'on fouil-
loitpour la première fois, près de Bari ; il contenoit en-
viron cinq cent cinquante tessons. On fit passer la terre
qui en avoit été retirée, afin d'en retrouver les moin-
dres parcelles; ces tessons furent partagés avec ordre.
Au lieu de trouver des vases entiers qu'on auroit ré-
tablis, on n'en put former qu'un seul dont il manque
encore plus d'un tiers ; c'est celui dont nous donnons
la figure d'après le vase que possède M. Aubourg. Peu
de ces tessons ont pu être réunis au nombre de deux
ou de trois; tous les autres étoient isolés. M. Aubourg
présume que quelque indigent, voulant orner son tom-
beau, avoit ramassé pendant toute sa vie les tessons
de ces vases à la porte des gens riches, ce qui prouve
l'importance qu'on attachoit à y renfermer de ces vases.
11, Grenade; 12, trépied; 13, pomme; 14, groupe
de terre cuite, qui ont été trouvés dans des tombeaux :
voyez Introduction, p. vu.
i5. Vase de terre rouge avec des figures en relief,
travaillé dans les Gaules : voyez discours préliminaire,
§. VI, note a4« J'ai choisi un des plus beaux et des plus
entiers; il a été déjà gravé par Caylus, Recueil, t. III,
pl. CVII, et il est dans la bibliothèque de Lyon. Voyez
mon Voyage au midi de la France, 1.1, p. 43g. Il a
trois anses et trois médaillons : le premier, n° 16, repré-
sente un empereur sous les traits de Serapis, et une
impératrice sous ceux d'Isis; entre eux sont une tête de
pavot et un vase, signes de l'abondance que ces deux
divinités procurent à la terre (voyez Caylus, t. VI,
pl. CVII, p. 338 ) : plus bas, des peuples leur offrent un
sacrifice. Le second médaillon, n° 17, représente Mars
nud et barbu, qui vient trouver la nymphe Ilia; le
nom de chaque personnage est écrit près de lui. Dans
le troisième médaillon, n° 18, on voit des gladiateurs
entièrement couverts de leurs armes ; on lit auprès de
l'un, cinvralus, et près de l'autre, ctolus l.
19. Tombeau romain découvert dans les environs
de Strasbourg: Schaepflin, Alsat. illustr., p. 59. On
peut le comparer avec les tombeaux de la grande Grèce
qui sont en tête de l'introduction.
FIN.
DESCRIPTION DES VASES.
taille, et dont les murs sont décorés de peintures : il
a été gravé d'après d'tÏAivcAR ville, t. II, p. 67, du
discours préliminaire. J'en ai donné la description dans
mon introduction, §. IX, p. vi. Le second est un tom-
beau ordinaire, copié d'après Tischbein, t. II, frontis-
pice. Voyez ce que j'en ai dit dans la même section.
1. Médaille de Tyr décrite p. 14, note l\ .
1. Pâte de verre antique trouvée par M. La Dou-
cette dans la fouille qu'il a fait faire à Mont Seleucus.
Elle représente Persée qui va couper la tête à Méduse,
et la regarde dans le bouclier d'Adamas que Minerve
lui a donné, afin de ne pas être pétrifié par l'aspect
de la Gorgone. M. Visconti, l'a décrite dans un savant
mémoire qui sera publié parmi ceux de la classe d'His-
toire de l'Institut. Voyez p. 5, note 3.
3. Médaille d'Amysus représentant la même action,
et qui confirme l'explication de M. Visconti : ibid.
4. Peinture de la collection de feu M. Townley.
Ce vase représente une femme qui fait ce que nos sal-
timbanques appellent le saut de carpe: voyez p. 69,
note 1. Cette figure est tirée du curieux ouvrage de
M. Christie, pl. I, p. 3o : voyez le discours prélimi-
naire, §. XI, p. vu, note Si. M. Christie regarde cette
cubistere comme un emblème de la rotation et de la
révolution de la nature. Quelle que soit l'idée allégori-
que qui l'a fait admettre sur ce vase, il est très curieux
à cause de l'exercice qu'il représente.
5. Médaille d'Agrigente; on y voit un poulpe dans
l'exergue. Page 73, note 2.
6. Vase inédit, sur lequel on voit Thésée avec un
vêtement de peau. Page 91, note 3.
7. Beau bas-relief tiré des Marmora Oxoniensia,
p. 11 , pl. VIII, LVIII. On y voit un Thessalien galo-
pant à cheval auprès d'un taureau qu'il prend par
les cornes ; plus loin il le tient renversé sous lui : la
troisième scène est perdue. Sur l'inscription on lit :
TAYPOKA0A*mN HMEPA B. Ces bas-reliefs ont été
faits pour représenter la lutte qui avoit lieu dans le
second jour des fêtes appelées Taurocatapsies, ou ren-
versement des taureaux. Voyez tome I, p. 85
8. Vase gravé par Tischbein, II, pl. III, qui repré-
sente trois jeunes Thessaliens qui ont saisi un énorme
taureau par une jambe, par la queue, et par les cornes,
pour le renverser en présence d'un gymnaste. Ibid.
9. Peinture trouvée par M. Aubourg, parmi celles
qui décoroient un grand tombeau; elle étoit d'un rouge
de pourpre, ce qui convient aux bacchanales. La femme
voilée qu'elle représente doit être Cérès portant la gre-
nade qui est le symbole de la fécondité, ou Proserpine
qui a dans la main celle dont elle avoit mangé quel-
ques grains dans les enfers. Cette figure, relative aux
mystères, concourt à établir l'opinion qu'on a adoptée
sur le motif qui faisoit déposer les vases dans les tom-
beaux. Voyez t. II, p. 74.
10 ab. Ce vase a été tiré d'un tombeau qu'on fouil-
loitpour la première fois, près de Bari ; il contenoit en-
viron cinq cent cinquante tessons. On fit passer la terre
qui en avoit été retirée, afin d'en retrouver les moin-
dres parcelles; ces tessons furent partagés avec ordre.
Au lieu de trouver des vases entiers qu'on auroit ré-
tablis, on n'en put former qu'un seul dont il manque
encore plus d'un tiers ; c'est celui dont nous donnons
la figure d'après le vase que possède M. Aubourg. Peu
de ces tessons ont pu être réunis au nombre de deux
ou de trois; tous les autres étoient isolés. M. Aubourg
présume que quelque indigent, voulant orner son tom-
beau, avoit ramassé pendant toute sa vie les tessons
de ces vases à la porte des gens riches, ce qui prouve
l'importance qu'on attachoit à y renfermer de ces vases.
11, Grenade; 12, trépied; 13, pomme; 14, groupe
de terre cuite, qui ont été trouvés dans des tombeaux :
voyez Introduction, p. vu.
i5. Vase de terre rouge avec des figures en relief,
travaillé dans les Gaules : voyez discours préliminaire,
§. VI, note a4« J'ai choisi un des plus beaux et des plus
entiers; il a été déjà gravé par Caylus, Recueil, t. III,
pl. CVII, et il est dans la bibliothèque de Lyon. Voyez
mon Voyage au midi de la France, 1.1, p. 43g. Il a
trois anses et trois médaillons : le premier, n° 16, repré-
sente un empereur sous les traits de Serapis, et une
impératrice sous ceux d'Isis; entre eux sont une tête de
pavot et un vase, signes de l'abondance que ces deux
divinités procurent à la terre (voyez Caylus, t. VI,
pl. CVII, p. 338 ) : plus bas, des peuples leur offrent un
sacrifice. Le second médaillon, n° 17, représente Mars
nud et barbu, qui vient trouver la nymphe Ilia; le
nom de chaque personnage est écrit près de lui. Dans
le troisième médaillon, n° 18, on voit des gladiateurs
entièrement couverts de leurs armes ; on lit auprès de
l'un, cinvralus, et près de l'autre, ctolus l.
19. Tombeau romain découvert dans les environs
de Strasbourg: Schaepflin, Alsat. illustr., p. 59. On
peut le comparer avec les tombeaux de la grande Grèce
qui sont en tête de l'introduction.
FIN.