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Duëz, Nathanaël; Herbau, Simon [Oth.]
Nathanaëlis Düez Französische Grammatica: Anjetzo ubersehen und erneuert ; Mit einem kurtzen und klaren Begriff deß Syntaxis ... Wie auch etlichen und schönen außerlesenen Frantzösischen Complimenten in beyden Spraachen — Cöllen, 1695

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https://doi.org/10.11588/diglit.43803#0426
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ß. if bien-aise de vous rencontrer pour vous souhak
ter le bonheur
B. Monßeur, vôtre rencontre m’cst toujours agréable , 6c vos sou*
liaits ne me peuvent porter que bonheur , mais s’il vous plait> vous
m’aprendrez ce de quoi vous me félicitez 5 car il ne m’est rien arrive
de Uouveauj que je sçache.
A Moiteur, vous diminuiez de bonne graçe, ce que plusieurs
sçavent pourtant, & quim’a été dit il y a quelques jours.
B. Monßeur, faites moi l’honneur de me ledire, car je ne sçaique
jn’intoginer ni que pcnser.
A. Moniteur, onditque vous vous mariez en cette Vile.
B. Mo'isietiK, voila la première nouvelle que j’en ai aprise : voïez
si c’est pour faire bien-tôt les noces.
A ’Monßeur»

Pour prendre conge dudit Seigneur*
A- Jl^Onßeur, il n’y aséjour si plaisant, ni compagnie si agréable,
qu’il ne faille ensin quiter, Il ne m’ennuie point ici, mais il
efi tems que je poursuive mon voïage; partant avec vôtre permissîon
je prendrai congé de vous, en vous remerciant de bon coeur du bon
traitement qu’il vous a plu mefaire. Je vous en demeure grande-
ment obligé i èc aurai sojii de rechercher les pcasïons de m’en
pouvoir revenchey.
B, Monsieur, vous n’avez point e'te' traité sélon vétre mérite , ex-
eusez s’il vous plaitje defaut, nous avons été pris au dépourvikmai?
si jamais vous nous faites l’honneur de re pasfer, 6c de nous avertir de
vôtre venue, i 1 y aura meilleur ordre à vôtre réception. Cependant
prenez en gré le petit traitement , 6c croiez que c’ést la moindre
chose en quoi je désire de vous rendre le seryiee que je vous ai voué,
A. Monßeur, vous augmentez tellesnent mon obligation , que je
ne vous puis rendre que des, reynercîmens , mais qui partent d’unç
Ame désireuse de vous faire paroître qu’ellç sc sent obligée -, Ce siera
à la première ocasïon. Cependant je prie Dieu qu’il vous conserve
en sa prote&ïon , Monßc^r > & vousbaise bien-humblement Içç
mains.
B. Je demeure y être Serviteur, Mmßeur,

3J4 Coinplimens*
 
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