4 RAPPORT SUR LES
duc de Pompadour par la Compagnie d'Orléans, le
viaduc de l'Ain par la Compagnie des Dombes et enfin
le dernier ouvrage précité, le viaduc de Vezouillac
appartient à la ligne de Rodez à Millau dans le dépar-
tement de l'Aveyron.
Le viaduc de l'Altier est l'ouvrage en maçonnerie le
plus élevé qui ait été construit jusqu'ici sous les lignes
ferrées du réseau français.
§2-
Systèmes des viaducs.
Les dispositions générales et les proportions des
grands viaducs dont je viens de parler se rattachent à
deux systèmes bien distincts. Pour en faciliter l'étude,
je me bornerai à examiner les viaducs de l'Altier et de
Vezouillac qui me paraissent réunir, d'une manière
assez complète, les caractères typiques des deux sys-
tèmes à décrire.
Avant de faire l'exposé de ces systèmes, ce m'est un
devoir bien agréable à remplir, que de rendre hommage
à l'extrême obligeance de M. Ruelle, ingénieur en chef
de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et
à la Méditerranée, et de M. Robaglia, ingénieur en
chef de la ligne de Rodez à Millau. Ces éminents ingé-
nieurs, qui ont présidé à la construction des grands
viaducs que je vais décrire, m'ont permis de recueillir
une quantité dé renseignements, de plans et croquis,
qui m'ont beaucoup facilité la mission dont j'étais
chargé.
1er système.
Le viaduc de l'Altier (voir planche I) est à deux étages
d'arcades superposées d'après la règle usitée jusqu'à
présent pour les viaducs dont la hauteur dépasse 35 à
duc de Pompadour par la Compagnie d'Orléans, le
viaduc de l'Ain par la Compagnie des Dombes et enfin
le dernier ouvrage précité, le viaduc de Vezouillac
appartient à la ligne de Rodez à Millau dans le dépar-
tement de l'Aveyron.
Le viaduc de l'Altier est l'ouvrage en maçonnerie le
plus élevé qui ait été construit jusqu'ici sous les lignes
ferrées du réseau français.
§2-
Systèmes des viaducs.
Les dispositions générales et les proportions des
grands viaducs dont je viens de parler se rattachent à
deux systèmes bien distincts. Pour en faciliter l'étude,
je me bornerai à examiner les viaducs de l'Altier et de
Vezouillac qui me paraissent réunir, d'une manière
assez complète, les caractères typiques des deux sys-
tèmes à décrire.
Avant de faire l'exposé de ces systèmes, ce m'est un
devoir bien agréable à remplir, que de rendre hommage
à l'extrême obligeance de M. Ruelle, ingénieur en chef
de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et
à la Méditerranée, et de M. Robaglia, ingénieur en
chef de la ligne de Rodez à Millau. Ces éminents ingé-
nieurs, qui ont présidé à la construction des grands
viaducs que je vais décrire, m'ont permis de recueillir
une quantité dé renseignements, de plans et croquis,
qui m'ont beaucoup facilité la mission dont j'étais
chargé.
1er système.
Le viaduc de l'Altier (voir planche I) est à deux étages
d'arcades superposées d'après la règle usitée jusqu'à
présent pour les viaducs dont la hauteur dépasse 35 à