Dufourny, Alexis: Rapport sur les grands viaducs en Maçonnerie à l'Exposition Universelle de 1878: considérés au point de vue des meilleures dispositions et proportions a donner aux piles et aux culées (Brüssel, 1881)

GRANDS VIADUCS EN MAÇONNERIE.

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tance calculée de manière à produire des évidements
<r et a tels que

S — s — <r = S' — s' — *'.

Cette combinaison est ingénieuse, mais elle n'est
pas exempte d'inconvénients, comme le calcul l'indi-
quera plus loin. Il est d'ailleurs évident, qu'à la retombée
des petites voûtes, il se produit, dans les grandes arches,
tout le long d'une même assise de voussoirs, de fortes
pressions, qui, pour des voûtes d'évitement normales
aux grandes arches, se reportent presque en entier et
directement sur les piles.

Les ingénieurs de la Compagnie d'Orléans ont
trouvé pour leurs viaducs en rampe, comme celui de
Pompadour, un moyen tout différent pour maintenir la
résultante des pressions suivant l'axe de la pile. Ce
moyen que je vais exposer, se ramène à ceci : rendre
dans la figure (1) S' > S. Comme s' > s on voit aisé-
ment que l'on peut disposer les choses de manière à Ce
que S — s = S'— s'. La surface s' devient plus grande
que la surface S si 0' C (fig. I) est plus grand que 0 G ;

fy3____

î A

a, a' points milieux des ouvertures ED, FG.

o, c, 0', C centres des arcs de cercle formant les arches DNE, FN'G.

C et C sont de niveau, on prend CN + OM == DE.

OC = h = pente entre a et a'.