DES ARCHONTES ATHÉNIENS. Zi7
suffirait pour s’en convaincre de remarquer l’absence
de noms ou prénoms romains. Le stratège έπι τα όπλα
n’a pas encore la prépondérance qui lui sera donnée
après l’olympiade CLVIIL
Mais nous avons une preuve matérielle de l’anté-
riorité de ce marbre sur le précédent. L’archonte
Ηράκλειτος nommé ici ne fait pas suivre son nom de
la mention ρετά. L’éponyme du même nom, que
nous avons classé à l’olympiade CLXV, 3, s’appelle
ο ρετα Αργείον ; il rappelle naturellement son prédé-
cesseur, pour ne pas être confondu avec son homo-
nyme, qui avait succédé à Εύφίλ-ητος, Nous avons
donc une date extrême au-dessous de laquelle nous
ne pouvons pas chercher à placer ce catalogue. Cette
date est déterminée par les deux sections précé-
dentes. Aucun des éponymes de ce catalogue n’est
postérieur à la troisième année de la CLXVe olym-
piade. Mais aucun même ne peut être classé après
la CLXL olympiade, époque où commence la liste
que nous venons de restituer pour une période de
quatre olympiades. Si on admettait dans nos calculs
une erreur de quelques années, il serait cependant
impossible de trouver sur le tableau que nous avons
donné place pour quatorze éponymes.
Le catalogue écrit à l’occasion de la première en-
néétéris nous a conservé les noms des principaux
citoyens de l’époque. Un grand nombre d’entre eux
reviennent plusieurs fois sur cette stèle, dans diffé-
rentes charges. L’inscription ne mentionne pas seu-
suffirait pour s’en convaincre de remarquer l’absence
de noms ou prénoms romains. Le stratège έπι τα όπλα
n’a pas encore la prépondérance qui lui sera donnée
après l’olympiade CLVIIL
Mais nous avons une preuve matérielle de l’anté-
riorité de ce marbre sur le précédent. L’archonte
Ηράκλειτος nommé ici ne fait pas suivre son nom de
la mention ρετά. L’éponyme du même nom, que
nous avons classé à l’olympiade CLXV, 3, s’appelle
ο ρετα Αργείον ; il rappelle naturellement son prédé-
cesseur, pour ne pas être confondu avec son homo-
nyme, qui avait succédé à Εύφίλ-ητος, Nous avons
donc une date extrême au-dessous de laquelle nous
ne pouvons pas chercher à placer ce catalogue. Cette
date est déterminée par les deux sections précé-
dentes. Aucun des éponymes de ce catalogue n’est
postérieur à la troisième année de la CLXVe olym-
piade. Mais aucun même ne peut être classé après
la CLXL olympiade, époque où commence la liste
que nous venons de restituer pour une période de
quatre olympiades. Si on admettait dans nos calculs
une erreur de quelques années, il serait cependant
impossible de trouver sur le tableau que nous avons
donné place pour quatorze éponymes.
Le catalogue écrit à l’occasion de la première en-
néétéris nous a conservé les noms des principaux
citoyens de l’époque. Un grand nombre d’entre eux
reviennent plusieurs fois sur cette stèle, dans diffé-
rentes charges. L’inscription ne mentionne pas seu-