SUR L’ÉPHÉBIE ATTIQUE. 287
Dioscures ; les habitants les appellent les Grands
Dieux (i). » Les Άνάκεια se trouvent nommés sur une
inscription du dème de Plotheia (2).
Si les auteurs ne nous ont pas laissé de témoigna-
ges certains sur les Άνάκεια. en Attique, nous savons
du moins que le coite des Dioscures était cher aux
Athéniens. Leur symbole , les bonnets surmontés
d’une étoile, et leurs statues se retrouvent sur les
séries monétaires d’Athènes. On a conjecturé, non
sans des raisons très-acceptables, que Mikiôn et Eu-
ryklidès , Antigone et Démétrius furent assimilés à
Castor et à Pollux. Plutarque, dans la vie de Thésée,
en racontant l’invasion des Tyndandes en Attique,
où ils venaient chercher Elélène, a bien marqué tous
les motifs de reconnaissance que la légende attri-
buait aux Athéniens à l’égard des deux héros. Ils ne
firent aucun dommage et demandèrent seulement à
être initiés aux Mystères d’Eleusis (3). Un dème de
la Alésogée s’appelait Άνακαια.
Le temple des Dioscures était situé à Athènes, près
de la grotte d’Aglaure, où les éphèbes prêtaient le
serment en armes (4) ; les deux héros figuraient sur
la prise du Parthénon ; la tradition attribuait aux
Tyndarides l’invention d’une danse aimée des jeu-
nes gens, la pyrrhique (5) ; enfin et surtout des
(1) Paus., I, 31.
(2) Corpus, n° 82.
(3) Plut., Thés., 23.J
(4) Paus., 1,8.
(5) Lieulé, Monnaies cl' Athènes, p. 169.
Dioscures ; les habitants les appellent les Grands
Dieux (i). » Les Άνάκεια se trouvent nommés sur une
inscription du dème de Plotheia (2).
Si les auteurs ne nous ont pas laissé de témoigna-
ges certains sur les Άνάκεια. en Attique, nous savons
du moins que le coite des Dioscures était cher aux
Athéniens. Leur symbole , les bonnets surmontés
d’une étoile, et leurs statues se retrouvent sur les
séries monétaires d’Athènes. On a conjecturé, non
sans des raisons très-acceptables, que Mikiôn et Eu-
ryklidès , Antigone et Démétrius furent assimilés à
Castor et à Pollux. Plutarque, dans la vie de Thésée,
en racontant l’invasion des Tyndandes en Attique,
où ils venaient chercher Elélène, a bien marqué tous
les motifs de reconnaissance que la légende attri-
buait aux Athéniens à l’égard des deux héros. Ils ne
firent aucun dommage et demandèrent seulement à
être initiés aux Mystères d’Eleusis (3). Un dème de
la Alésogée s’appelait Άνακαια.
Le temple des Dioscures était situé à Athènes, près
de la grotte d’Aglaure, où les éphèbes prêtaient le
serment en armes (4) ; les deux héros figuraient sur
la prise du Parthénon ; la tradition attribuait aux
Tyndarides l’invention d’une danse aimée des jeu-
nes gens, la pyrrhique (5) ; enfin et surtout des
(1) Paus., I, 31.
(2) Corpus, n° 82.
(3) Plut., Thés., 23.J
(4) Paus., 1,8.
(5) Lieulé, Monnaies cl' Athènes, p. 169.